Entre les enseignants et leur hiérarchie, le torchon brûle ! C'est ce que révèle une étude qui vient de paraître. Benjamin Moignard, chercheur et professeur des universités, est à l'origine de cette enquête. Il est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff. En kiosque dès cette semaine, le magazine Arkéo consacre sa "Une" à l'invention de la presse... Et détrompez-vous, Gutenberg n'a pas vraiment inventé l'imprimerie. Pour tout comprendre, Emma Guessel sort son "Antisèche" pour un petit retour en arrière ! On fera une pause à "l'heure de la récré" pour écrire au Père Noël avec notre chroniqueuse. Zoom sur un dispositif très particulier le collectif "profs-chercheurs". Un dispositif pour répondre aux défis de l'éducation. Détails avec Marie Ollivier pour son "cours particulier".
Il a interrogé près de 9000 personnels des collèges et des lycées pour mesurer les transformations vécues au sein de leurs professions en dix ans. Aujourd'hui, 55% des personnes interrogées ne se sentent pas satisfaites de leurs métiers. "On avait l'intuition sur le terrain qu'il y avait une détérioration. Ces chiffres nous permettent de confirmer cette intuition", explique Benjamin Moignard, à l'origine de cette enquête, chercheur, professeur des universités. Plus de 80% des enseignants entretiennent de très bonnes relations avec leurs élèves et leurs familles. En revanche, il insiste sur la détérioration des relations entre enseignants et hiérarchie.
Haut fonctionnaire, ancien conseiller de François Mitterrand, économiste et écrivain, Jacques Attali vient de publier un nouvel ouvrage intitulé "Histoires et avenirs de l’éducation", un ouvrage dans lequel il expose sa vision de l’école. Selon lui, les professeurs mériteraient d'être mieux "d'avoir des formations permanentes", et d'avoir une rémunération "bien plus élevée", et "supérieur d'au moins 50%".
"L'écran est de grande qualité, il permet d'avoir une faculté de concentration. On apprend mieux avec un écran qu'à l'école", souligne Jacques Attali. Il insiste sur la nécessité d'utiliser des outils pédagogiques appropriés. Haut fonctionnaire, ancien conseiller de François Mitterrand, économiste et écrivain, Jacques Attali vient de publier un nouvel ouvrage intitulé "Histoires et avenirs de l’éducation", un ouvrage dans lequel il expose sa vision de l’école.
"Histoires et avenirs de l’éducation", c'est le titre du nouvel ouvrage de Jacques Attali. Haut fonctionnaire et ancien conseiller de François Mitterrand, économiste et écrivain, il propose dans cet ouvrage "des choix radicaux sans lesquels l'humanité ne pourrait survivre". Il est l'invité de Virginie Guilhaume. "Il faut croire en l'éducation" affirme Nicolas Dupont-Aignan au micro de Patrice Boisfer au Salon des Maires, six conférences Parcoursup organisées ce week-end dans le cadre du salon européen de l'éducation, le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance ouvre ses portes aux collégiens et lycéens... Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Direction le Musée en herbe à Paris pour découvrir "En avant la musique", une exposition immersive pour les enfants. Sylvie Girardet, fondatrice du musée en herbe, nous en parlera en seconde partie d'émission. En fin d'émission, dans "Regard d'enfant", les jeunes nous présentent leurs chambres.
Il est député du Rassemblement national (RN) du Loir-et-Cher, et membre de la commission des affaires culturelles de l'éducation à l'Assemblée nationale. Roger Chudeau est l'invité de Virginie Guilhaume. Il donnera sa vision de l'école en plateau : laïcité, état général du système éducatif, réformes en cours... Élisabeth Borne répond aux questions des enfants, 10 000 élèves en moins dans les écoles à Paris en deux ans, 11 degrés dans les classes... Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Comment offrir une parenthèse aux enfants ukrainiens en temps de guerre ? C'est l'une des missions de la PEP, un réseau associatif national qui œuvre pour une société plus inclusive. Jean-Christophe Paris, chargé de mission Europe et internationale (PEP), nous en parle en seconde partie d'émission. En fin d'émission, Malika Ménard reçoit Dorothée Pousséo, comédienne. Elle reviendra sur ses "Souvenirs d'écolier".
"L'adversaire de l'école, c'est l'islamisme, c'est-à-dire une idéologie décrite par les politologues comme "totalitaire". Ce n'est pas l'islam, qui est une religion", assure Roger Chudeau, député Rassemblement national (RN).
Dès la rentrée 2023, les mathématiques seront de nouveau enseignées à tous les lycéens de la filière générale dès la classe de première. Une heure et demie de mathématiques sera obligatoire pour tous les élèves de première n'ayant pas choisi la spécialité "mathématiques". Cette décision a été officiellement annoncée par le ministère de l'Éducation nationale. Comment ce cours de maths va-t-il s'articuler avec les autres matières ? "S'il s'agit de renforcer de cours de sciences interdisciplinaires avec une part de mathématiques bien plus importante, cela va dans la bonne direction", soulève Cédric Villani, mathématicien et ancien député. Il rappelle néanmoins qu'il faut accorder du temps aux équipes pédagogiques pour préparer ce cours.
Comment enseigner ? "Enseigner, c'est jouer un rôle tous les jours. Je monte sur scène chaque jour, je suis sur une estrade, j'ai 50 étudiants devant moi. Le moindre coup de fatigue a aussi un effet. Transmettre, c'est se mettre dans la position d'être accessible", insiste Alexandre Bande, historien et professeur d'histoire, co-auteur de l'ouvrage "Nouvelle histoire de la Shoah". Rigueur, accessibilité, et maîtrise du sujet sont les principales qualités pour enseigner. La pédagogie est également essentielle selon Bruno Solo, comédien et auteur du livre "Les Visiteurs d’histoire, quand l’histoire de France s’invite chez moi". Il a même souhaité devenir professeur pour "monter sur une estrade, avoir la fièvre et l'enthousiasme, tout en restant pédagogue et rigoureux".
Orientation plus précoce, périodes de stage plus longues, cours révisés... La réforme de l'enseignement professionnel, souhaité par Emmanuel Macron, entrera en vigueur progressivement en 2023. Une réforme dénoncée par certains syndicats. Laurent Hisquin, secrétaire national du Syndicat national de l'enseignement technique action autonome (SNETAA), rappelle que les élèves ont déjà perdu "un volume horaire" important sur certains cours essentiels à la formation.
720 atteintes à la laïcité ont été signalées dans les 59 260 établissements scolaires en octobre, soit plus du double par rapport à septembre. 52% des faits ont lieu dans les collèges, 37% dans les lycées. 40% de ces atteintes à la laïcité concerne le port de signes et de tenues religieuses. Face à ce constat, le ministère de l'Éducation nationale vient de publier une circulaire au Journal officiel. Elle s'adresse directement aux recteurs d'académie. "La philosophie globale de cette circulaire est d'appliquer la loi de 2004 de manière claire, limpide et ferme, ce qui n'empêche pas une discussion et une pédagogie. Cette circulaire va dans le bon sens, et met l'accent sur la formation des enseignants", explique Pierre Juston, doctorant en droit public, spécialiste de la laïcité.
En octobre, 720 signalements pour atteinte à la laïcité ont été recensés dans les établissements scolaires, soit deux fois plus que le mois précédent. Face à ce constat, comment l'Éducation nationale doit-elle réagir ? Pour y répondre, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Jean-Pierre Bellier, adjoint au maire de Nanterre en charge de l'éducation (Hauts-de-Seine) et en duplex Pierre Juston, doctorant en droit public et spécialiste de la laïcité. Protection policière pour une enseignante après une remarque à une élève en abaya, retour des maths obligatoire pour tous au lycée, prolongation de la période d'inscription aux concours d'enseignement faute de candidats, Emmanuel Macron contre le gaspillage dans les cantines... Loïc Landrau fait le tour de "l'actu en bref". C'est un groupe scolaire qui impose de venir en classe en tenue, qui bannit le téléphone portable et qui propose aux lycéens de choisir eux-mêmes leurs cours. Focus sur le groupe scolaire "Sévigné" dans l'Oise. Érick Ducrocq, chef d'établissement et coordinateur du groupe scolaire privé Sévigné, sera en plateau en seconde partie d'émission. Après la gomme et le crayon à papier, retour sur l'histoire de l'effaceur avec Loïc Landrau pour sa chronique "Et avant?"