Piratage de données, usurpation d'identité, phishing… Les cybermenaces peuvent viser toute la famille. Selon Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité au sein de l'ESET, il est important d'"amener les parents à se poser les bonnes questions" et de "nouer un dialogue avec ses enfants" sur les usages du numérique".
Face à l'explosion des fake news sur les réseaux sociaux et la monétisation de certains contenus, il faut sensibiliser les jeunes à la vérification des sources, notamment en cours d'éducation aux médias et à l'information. "On a un vrai problème sur les sources d'information en ligne", constate Luca Lescop, fondateur de "Fast infos" et CMO d'Extra Student. Il s'appuie notamment sur la plateforme Twitter, qui autorise la publication de contenus non sourcés, et autorise même la "propagande".
Comment aider nos adolescents à mieux maîtriser leur vie numérique ? Un média s'est justement emparé du sujet pour accompagner les jeunes sur la toile. Christophe Coquis, rédacteur en chef au sein du magazine "Geek Junior", est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
Elle est professeure en maternelle le jour et influenceuse sur YouTube à ses heures perdues. Xavier Terrade dresse le portrait de Marie-Solène Letoqueux, alias "La maîtresse part en live".
Quelles sont les causes et les conséquences de l'infobésité ? Dorith Naon livre ses éléments de réponse dans son "Idée derrière la tech".
C'est une nouvelle tendance qui a littéralement envahi les réseaux sociaux, et particulièrement TikTok. Dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?", Guillaume Ouattara vous dit tout du "Skeu Skeu".
"C'est la surprise de cette année", annonce Emmanuel Berne, directeur des études au sein de l'agence Heaven. Selon le dernier baromètre "Born social", menée par l'Agence Heaven, en partenariat avec l'association Génération numérique, "les enfants qui déclarent utiliser régulièrement les réseaux sociaux" sont moins nombreux. "On s'en réjouit", déclare Emmanuel Berne.
13 ans, c'est l'âge minimum pour s'inscrire sur un réseau social. Pourtant, cela n'empêche pas les plus jeunes de s'y mettre. Pour comprendre leurs usages, l'agence Heaven, en partenariat avec l'association Génération numérique, a dévoilé son dernier baromètre "Born social". Quel est son constat ? Quels sont les comportements des moins de 13 ans en ligne ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Emmanuel Berne, directeur des études chez Heaven.
Comment mieux utiliser les écrans chez soi ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses conseils dans son "Focus" du jour.
C'est la nouvelle expérience en réalité virtuelle du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris. Jeanne Dreyfus nous plonge dans l'univers des "Mondes disparus" dans son "Idée derrière la tech".
Pourquoi votre enfant est-il accro à son téléphone ? Pour le comprendre, Agnès Barber, auteure et journaliste, a publié fin août un livre intitulé "C’est (pas) moi, c’est mon téléphone". Dans cet ouvrage illustré, elle accompagne les jeunes dans leur usage quotidien. Sur le plateau de "La Quotidienne", elle explique notamment que les géants du web attirent leur attention grâce à des techniques bien précises. Objectif ? Susciter de l’émotion chez l’utilisateur pour "activer le circuit de la récompense", analyse-t-elle.
"87% des 18-24 ans ont déjà connu au moins une cyberviolence", souligne Yasmine Douadi, la CEO et fondatrice de Riskintel média. Face au suicide de Lindsay, 13 ans, en mai dernier à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), et à celui de Nicolas, 15 ans, début septembre à Poissy (Yvelines), elle se demande notamment si les membres des établissements scolaires sont assez sensibilisés au cyberharcèlement.
"Je ne sais pas si on s’en protège", confie Inès Vandamme, à propos du cyberharcèlement qu’elle a subi. La danseuse de l’émission "Danse avec les Stars" avoue avoir été victime de harcèlement sur les réseaux sociaux et d’acharnement de la part d’une femme. Une situation difficile qui lui "prend la tête" et qui l’atteint. Sa solution ? En parler à son entourage et aux "personnes de confiance".
C’est un terme qui fait couler beaucoup d’encre dans l’univers de la tech. Le Web3, mot inventé en 2014 par Gavin Wood, un informaticien britannique, serait le successeur du Web 1.0 et du Web 2.0. Le Web 3.0 utilise notamment les blockchains ou encore les cryptomonnaies avec un objectif : redonner le pouvoir à ses utilisateurs. Chacun sera donc "propriétaire de ses données, de sa navigation et de ce qu’il fait sur internet", explique Jérémy Giraud, entrepreneur et auteur du livre "Le Web3 pour tous".
Chaque année, environ 700 000 élèves sont concernés par le harcèlement scolaire en France. Pour lutter contre ce fléau, Benjamin Barthélémy a fondé le "Netsooon technologies". Il explique comment lui est venu cette idée.
"Le débat est compliqué, il y a une forme de radicalisation violente que l’on observe un peu partout. L’échiquier politique a fortement évolué. Je pense qu’Internet a une part importante dans cette affaire", analyse Gilles Babinet, co-président du Conseil national du numérique (CNNUM). Selon lui, "notre éducation aux réseaux sociaux n’est pas terminée". Certains internautes n’ont pas encore conscience, d’après lui, de l’impact de leurs actions en ligne. Une situation qui peut mener au cyberharcèlement.