Comment le complotisme prospère-t-il sur les réseaux sociaux ? Pour Thomas Huchon, journaliste spécialiste de la désinformation, passer du temps sur les réseaux sociaux, et être exposé aux théories du complot, "nous enferme dans une bulle". "Pire, ces machines, pour capter notre attention, vont mettre en avant le "n'importe quoi" plutôt que sa contradiction", analyse-t-il. Comme un média, "les réseaux sociaux doivent être responsables de ce qu'ils diffusent", assure Thomas Huchon. Pour lutter contre les fake news, le journaliste a conçu, avec l'aide de l'agence de création Brainsonic, AntifakenewsAI, un avatar qui débunke les fausses vérités dans de courtes vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Maman de six enfants, la chanteuse Maëva Fischer est très attentive à la manière dont ils utilisent les réseaux sociaux. Consciente qu'ils "grandiront avec des plateformes" qui "auront encore évolué", Maëva Fischer a décidé de sensibiliser ses enfants, au lieu de leur interdire l'accès. Sur le plateau de "Souvenirs d'écolier", elle explique comment elle s'y prend.
Selon une enquête de l'Ifop menée auprès des 11-24 ans, un jeune Français sur six pense que la Terre est plate. D'après Antoine Houlou-Garcia, chercheur associé à l'EHESS, les théories complotistes "existent depuis très longtemps". S'il s'interroge sur l'impact "décisif" des réseaux sociaux dans la fabrique du complotisme, il estime néanmoins qu'"on aime bien le complot", qu'il est dans "notre nature". Il conseille donc à chacun de "grandir intellectuellement" car "l'usage qu'on fait des réseaux sociaux dépend de nous".
"Peur d'être ignoré", "confusion dans les identités que l'on se crée" en ligne, "obsession à aller traquer toutes les personnes que l'on connaît"… Caroline Solé fait le lien entre l'addiction numérique et l'apparition de troubles anxieux chez les jeunes. Dans son nouveau roman, "Neb", sorti le 10 janvier 2024, elle retrace le parcours de trois adolescents, plongés dans un jeu en ligne au succès planétaire, qui découvrent peu à peu les risques d'addiction.
Pourquoi les adolescents sont-ils accros au numérique ? Caroline Solé esquisse des éléments de réponse dans son nouveau roman, "Neb", paru le 10 janvier 2024. Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Si vous aimez les histoires d'amour mêlées à l'Histoire de France, cette chronique est faite pour vous ! Dans son "Antisèche", Cécile Fournier met en lumière "Love History", un ouvrage passionnant signé Jean-Joseph Julaud.
Dans son "Heure de la récré", Cécile nous explique comment fonctionne le microbiote intestinal.
En fin d'émission, on retrouve Amélie Paris pour ses "Années collège". Notre professeure-documentaliste nous dit pourquoi le super-héros Spider-man est une véritable star chez les jeunes.
71% des enfants de 11-12 ans se rendent régulièrement sur un réseau social, révèle le dernier baromètre "Born social" mené par l'Agence Heaven. Grégoire Borst, directeur du laboratoire LaPsyDÉ, alerte sur l'influence des algorithmes sur le cerveau des enfants. Selon lui, l'éducation au numérique en France est "éloignée des compétences qu'il faudrait développer" et ne favorise pas l'esprit critique des jeunes. Il explique notamment que les algorithmes "nous enferment dans nos propres croyances". Il suggère de proposer aux élèves une "discussion pratiquement philosophique" pour qu'ils "pensent les outils numériques".
Une enquête a été ouverte pour "violences aggravées et menaces de mort réitérées", après la diffusion d'une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant une adolescente se faisant rouer de coups à Lyon. L'agression de la jeune femme, passée à tabac par quatre autres filles, aurait eu lieu le 10 octobre dernier. "La violence est un cycle, dans lequel s'inscrivent désormais les réseaux sociaux", déplore Jean Cattan, secrétaire général du Conseil national du numérique (CNNum). Cette commission consultative indépendante encourage donc à "dialoguer" en permanence sur ces sujets.
La semaine dernière, une vidéo d'une jeune fille rouée de coups à Lyon est devenue virale sur les réseaux sociaux. Une enquête a été ouverte pour "violences aggravées et menaces de mort réitérées". Que faut-il faire pour arrêter cette brutalité ? Quel rapport les jeunes entretiennent-ils avec les réseaux sociaux ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Jean Cattan, secrétaire général du Conseil national du numérique.
C'est un spectacle à ne surtout pas manquer ! Le pianiste Pascal Amoyel a souhaité rendre hommage à l'un des plus grands musiciens du XXe siècle, Georges Cziffra, dans le spectacle "Le pianiste aux 50 doigts". Il en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Andréa Lebourgeois nous emmène en Estonie pour faire le point sur le système scolaire, dans sa chronique "Vu à l'étranger".
Face à l'explosion des fake news sur les réseaux sociaux et la monétisation de certains contenus, il faut sensibiliser les jeunes à la vérification des sources, notamment en cours d'éducation aux médias et à l'information. "On a un vrai problème sur les sources d'information en ligne", constate Luca Lescop, fondateur de "Fast infos" et CMO d'Extra Student. Il s'appuie notamment sur la plateforme Twitter, qui autorise la publication de contenus non sourcés, et autorise même la "propagande".
Comment aider nos adolescents à mieux maîtriser leur vie numérique ? Un média s'est justement emparé du sujet pour accompagner les jeunes sur la toile. Christophe Coquis, rédacteur en chef au sein du magazine "Geek Junior", est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
Elle est professeure en maternelle le jour et influenceuse sur YouTube à ses heures perdues. Xavier Terrade dresse le portrait de Marie-Solène Letoqueux, alias "La maîtresse part en live".
Quelles sont les causes et les conséquences de l'infobésité ? Dorith Naon livre ses éléments de réponse dans son "Idée derrière la tech".
C'est une nouvelle tendance qui a littéralement envahi les réseaux sociaux, et particulièrement TikTok. Dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?", Guillaume Ouattara vous dit tout du "Skeu Skeu".
"C'est la surprise de cette année", annonce Emmanuel Berne, directeur des études au sein de l'agence Heaven. Selon le dernier baromètre "Born social", mené par l'Agence Heaven, en partenariat avec l'association Génération numérique, "les enfants qui déclarent utiliser régulièrement les réseaux sociaux" sont moins nombreux. "On s'en réjouit", déclare Emmanuel Berne.