"Les enseignants font un travail formidable, mais n'ont pas les forcément les moyens de faire leur travail. Ce qui se passe dans le plan "Marseille en grand" devrait être la normalité pour toutes les écoles de France ", regrette Rodrigo Arenas, député Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) de Paris. Il y a un an, Emmanuel Macron avait annoncé une série de mesures pour accélérer le développement de Marseille. Le plan "Marseille en grand" accorde notamment une grande place aux écoles innovantes et la rénovation des bâtiments scolaires.
Il a mené une mission parlementaire sur le recrutement des enseignants du premier degré. Les conclusions de cette mission ont été présentées la semaine dernière à l'Assemblée nationale. Rodrigo Arenas, député Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) de Paris, est l'invité de Virginie Guilhaume. Écart de niveau plus réduit entre élèves, demande du ministère de l'Éducation nationale aux collèges et lycées d'arrêter le déploiement des outils numériques Google et Microsoft, 1000 élèves sans professeurs dans la Sarthe, minute Pap à propos de l'éducation sexuelle à l'école... Loïc Landrau fait le tour de "l'actu en bref". Coup de projecteur sur le lancement de la 18ème édition du Festival international du film d'éducation (FIFE), qui se déroule à Évreux (Eure). Christian Gautellier, président du FIFE, sera avec nous pour en parler, en seconde partie d'émission. Saviez-vous que l'inventeur de la dynamique était aussi le père fondateur du Prix Nobel ? Récit de Loïc Landrau en fin d'émission.
Entre les enseignants et leur hiérarchie, le torchon brûle ! C'est ce que révèle une étude qui vient de paraître. Benjamin Moignard, chercheur et professeur des universités, est à l'origine de cette enquête. Il est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff. En kiosque dès cette semaine, le magazine Arkéo consacre sa "Une" à l'invention de la presse... Et détrompez-vous, Gutenberg n'a pas vraiment inventé l'imprimerie. Pour tout comprendre, Emma Guessel sort son "Antisèche" pour un petit retour en arrière ! On fera une pause à "l'heure de la récré" pour écrire au Père Noël avec notre chroniqueuse. Zoom sur un dispositif très particulier le collectif "profs-chercheurs". Un dispositif pour répondre aux défis de l'éducation. Détails avec Marie Ollivier pour son "cours particulier".
Il a interrogé près de 9000 personnels des collèges et des lycées pour mesurer les transformations vécues au sein de leurs professions en dix ans. Aujourd'hui, 55% des personnes interrogées ne se sentent pas satisfaites de leurs métiers. "On avait l'intuition sur le terrain qu'il y avait une détérioration. Ces chiffres nous permettent de confirmer cette intuition", explique Benjamin Moignard, à l'origine de cette enquête, chercheur, professeur des universités. Plus de 80% des enseignants entretiennent de très bonnes relations avec leurs élèves et leurs familles. En revanche, il insiste sur la détérioration des relations entre enseignants et hiérarchie.
Haut fonctionnaire, ancien conseiller de François Mitterrand, économiste et écrivain, Jacques Attali vient de publier un nouvel ouvrage intitulé "Histoires et avenirs de l’éducation", un ouvrage dans lequel il expose sa vision de l’école. Selon lui, les professeurs mériteraient d'être mieux "d'avoir des formations permanentes", et d'avoir une rémunération "bien plus élevée", et "supérieur d'au moins 50%".
"L'écran est de grande qualité, il permet d'avoir une faculté de concentration. On apprend mieux avec un écran qu'à l'école", souligne Jacques Attali. Il insiste sur la nécessité d'utiliser des outils pédagogiques appropriés. Haut fonctionnaire, ancien conseiller de François Mitterrand, économiste et écrivain, Jacques Attali vient de publier un nouvel ouvrage intitulé "Histoires et avenirs de l’éducation", un ouvrage dans lequel il expose sa vision de l’école.
"Histoires et avenirs de l’éducation", c'est le titre du nouvel ouvrage de Jacques Attali. Haut fonctionnaire et ancien conseiller de François Mitterrand, économiste et écrivain, il propose dans cet ouvrage "des choix radicaux sans lesquels l'humanité ne pourrait survivre". Il est l'invité de Virginie Guilhaume. "Il faut croire en l'éducation" affirme Nicolas Dupont-Aignan au micro de Patrice Boisfer au Salon des Maires, six conférences Parcoursup organisées ce week-end dans le cadre du salon européen de l'éducation, le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance ouvre ses portes aux collégiens et lycéens... Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Direction le Musée en herbe à Paris pour découvrir "En avant la musique", une exposition immersive pour les enfants. Sylvie Girardet, fondatrice du musée en herbe, nous en parlera en seconde partie d'émission. En fin d'émission, dans "Regard d'enfant", les jeunes nous présentent leurs chambres.
Il est député du Rassemblement national (RN) du Loir-et-Cher, et membre de la commission des affaires culturelles de l'éducation à l'Assemblée nationale. Roger Chudeau est l'invité de Virginie Guilhaume. Il donnera sa vision de l'école en plateau : laïcité, état général du système éducatif, réformes en cours... Élisabeth Borne répond aux questions des enfants, 10 000 élèves en moins dans les écoles à Paris en deux ans, 11 degrés dans les classes... Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Comment offrir une parenthèse aux enfants ukrainiens en temps de guerre ? C'est l'une des missions de la PEP, un réseau associatif national qui œuvre pour une société plus inclusive. Jean-Christophe Paris, chargé de mission Europe et internationale (PEP), nous en parle en seconde partie d'émission. En fin d'émission, Malika Ménard reçoit Dorothée Pousséo, comédienne. Elle reviendra sur ses "Souvenirs d'écolier".
"L'adversaire de l'école, c'est l'islamisme, c'est-à-dire une idéologie décrite par les politologues comme "totalitaire". Ce n'est pas l'islam, qui est une religion", assure Roger Chudeau, député Rassemblement national (RN).
Dès la rentrée 2023, les mathématiques seront de nouveau enseignées à tous les lycéens de la filière générale dès la classe de première. Une heure et demie de mathématiques sera obligatoire pour tous les élèves de première n'ayant pas choisi la spécialité "mathématiques". Cette décision a été officiellement annoncée par le ministère de l'Éducation nationale. Comment ce cours de maths va-t-il s'articuler avec les autres matières ? "S'il s'agit de renforcer de cours de sciences interdisciplinaires avec une part de mathématiques bien plus importante, cela va dans la bonne direction", soulève Cédric Villani, mathématicien et ancien député. Il rappelle néanmoins qu'il faut accorder du temps aux équipes pédagogiques pour préparer ce cours.
Comment enseigner ? "Enseigner, c'est jouer un rôle tous les jours. Je monte sur scène chaque jour, je suis sur une estrade, j'ai 50 étudiants devant moi. Le moindre coup de fatigue a aussi un effet. Transmettre, c'est se mettre dans la position d'être accessible", insiste Alexandre Bande, historien et professeur d'histoire, co-auteur de l'ouvrage "Nouvelle histoire de la Shoah". Rigueur, accessibilité, et maîtrise du sujet sont les principales qualités pour enseigner. La pédagogie est également essentielle selon Bruno Solo, comédien et auteur du livre "Les Visiteurs d’histoire, quand l’histoire de France s’invite chez moi". Il a même souhaité devenir professeur pour "monter sur une estrade, avoir la fièvre et l'enthousiasme, tout en restant pédagogue et rigoureux".
Orientation plus précoce, périodes de stage plus longues, cours révisés... La réforme de l'enseignement professionnel, souhaité par Emmanuel Macron, entrera en vigueur progressivement en 2023. Une réforme dénoncée par certains syndicats. Laurent Hisquin, secrétaire national du Syndicat national de l'enseignement technique action autonome (SNETAA), rappelle que les élèves ont déjà perdu "un volume horaire" important sur certains cours essentiels à la formation.