Quatre jours, et quatre nuits de course pour parler et sensibiliser les familles au don d'organes, c'est l'objectif du dispositif "La Course du Cœur" qui a démarré le 20 mars dernier à Paris. "Tout au long du parcours, l'équipe de sensibilisation passe dans les écoles, et évoque les témoignages de personnes greffées", souligne Béatrice Bare, membre de l'équipe. Les enfants sont également invités à participer au dispositif, en proposant des dessins, qui seront ensuite exposés dans les hôpitaux pour "soutenir les enfants malades".
Selon un rapport du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, publié en 2020, seulement 29% des chercheurs scientifiques sont des femmes. Pour lutter contre les stéréotypes, et inciter les filles à se lancer dans les sciences, Claudine Schmuck a fondé le concours Science Factor. La remise des prix 2024 a eu lieu le 20 mars dernier. Un reportage de Cécilia Brillault, Xavier Sanchez et Tony Carli.
En 2021, des chercheurs ont annoncé que le confinement avait provoqué 40% de retard cognitif chez les enfants. Une information qui a été relayée dans le quotidien "Le Monde", mais qui ne "semblait absolument pas plausible", explique Franck Ramus, directeur de recherche en sciences cognitives au CNRS, sur son blog "Ramus Méninges". Sur le plateau de "L'École du futur", il explique quelle relation les médias entretiennent avec l'actualité scientifique. Il estime d'ailleurs qu'il est "toujours dangereux de vouloir coller" à celle-ci.
La semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme se déroule jusqu'au 24 mars. L'occasion pour l'équipe du "Mag" de se pencher sur ce fléau. Quelles sont les actions mises en œuvre dans les établissements scolaires pour sensibiliser les élèves ? Comment leur parler de ces sujets ? Comment faire reculer la haine et l'intolérance ? À quel âge peut-on aborder ce sujet avec ses enfants ? Julie Mauve, responsable du pôle éducation populaire au sein de "Sos Racisme" et Désiré Kalombo, chargé à l'éducation populaire de "Sos Racisme", sont les invités de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen met en lumière une compagnie de théâtre qui propose des spectacles éducatifs pour sensibiliser les jeunes aux discriminations.
Comment les personnages LGBTQI+ et les personnages non blancs sont-ils représentés dans la littérature jeunesse ? C'est le sujet de deux livres publiés par Sarah Ghelam, chercheuse, formatrice, médiatrice et éditrice. Elle est l'autrice de "Où sont les personnages d'enfants non blancs en littérature jeunesse ?" et de "Où sont les personnages LGBTQI+ en littérature jeunesse ?". Sarah Ghelam est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Au Musée de Montmartre à Paris, une exposition est consacrée au peintre français Auguste Herbin. Cécile Fournier en dit plus dans son "Antisèche".
Dans son "Heure de la récré", Cécile met en lumière les "Birthday Books" de Frédéric Taddeï.
En fin d'émission, on pousse les portes de la "Librairie" pour retrouver les conseils de Célie Lutton. Notre libraire propose une sélection de livres jeunesse pour bien démarrer le week-end.
Démocratie, durabilité, solidarité ou encore coopération… L'économie sociale et solidaire défend toutes ces valeurs. Un sujet très important qui s'invite dans les établissements scolaires, lors de la Semaine de l'économie sociale et solidaire (ESS) à l'école, qui se tiendra du 25 au 30 mars partout en France. Depuis 2014, notre pays reconnaît d'ailleurs ce "mode d'entreprendre et de développement économique différent", explique Sylvie Emsellem, déléguée nationale de l’économie sociale partenaire de l’école de la République (ESPER). Pour faire de l’économie sociale et solidaire, il est important de suivre plusieurs principes : "Avoir une utilité sociale" ou "contribuer à la cohésion sociale", par exemple.
Associations d'éducation populaire, les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) encouragent les jeunes à s'émanciper en développant la construction de leur citoyenneté. Début février 2024, les MJC ont lancé un nouveau projet, leur "Marque de fabrique jeunesse". Patrick Chenu, directeur général des Maisons des jeunes et de la culture (MJC) de France, explique pourquoi cette initiative est née.
Chez les 18-24 ans, 87% n'ont pas voté aux élections régionales et départementales, en 2021, selon une enquête Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions. Alors que les élections européennes se tiendront le 9 juin 2024, Abdoulaye Diarra, membre de la liste EELV aux européennes, appelle les jeunes à se rendre aux urnes pour cette élection déterminante. Il considère que "l'Europe est une puissance économique et politique particulièrement forte", et que ces élections sont "le bon échelon" pour "mener la bataille" de l'écologie. Il explique que la "crise climatique frappe le monde", et que l'Europe peut agir.
Le gouvernement les envisage comme un outil phare pour renforcer les pratiques culturelles chez les jeunes. Aujourd'hui, dans "Le Mag", on s'intéresse aux Maisons des jeunes et de la culture (MJC), qui regroupent quelque 1000 associations d'éducation populaires. Leur mot d'ordre ? Enseigner, diffuser et pratiquer. Pour en parler, Alix Nguyen reçoit en plateau Patrick Chenu, directeur général des Maisons des jeunes et de la culture (MJC) de France, en skype Coralie Reboulet, coordinatrice culturelle de la MJC de Técou (Tarn) et Aurélien Mugnier, animateur de réseau à l'union des MJC Drôme Ardèche.
Dans sa "Loupe", Agathe Delannoy évoque une école périscolaire, dédiée aux enfants de 4 à 12 ans.
À quel point les enjeux écologiques pèsent-ils dans le vote des jeunes aux élections européennes ? À quelques mois du scrutin, en juin prochain, l'équipe du "Grand JT de l'Éducation" se penche sur l'engagement des jeunes en faveur du climat. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Abdoulaye Diarra, membre de la liste Europe Écologie-Les Verts (EELV) aux Européennes.
Faire découvrir "les Nymphéas" de Monet aux enfants, c'est tout un art ! Le musée de l'Orangerie à Paris propose, à l'Espace famille, une découverte sensorielle et créative. Céline Meler, chargée de médiation jeune public au musée de l'Orangerie, en dit plus en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara évoque l'ouverture d'une université anti-woke au Texas.
Sword, Juno, Gold, Omaha, Utah... Sur les plages de Normandie, il y a presque 80 ans, le 6 juin 1944, nos Alliés britanniques et américains débarquaient en France, et risquaient leur vie pour libérer la France de l'occupation allemande. Pour rendre hommage aux héros qui se sont battus pour la Liberté, la région Normandie a lancé le Prix Liberté. L'objectif ? Inviter les jeunes de 15 à 25 ans, en France et dans le monde entier, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée en faveur de la liberté. Trois anciens vétérans sont les parrains de ce prix, rappelle Bertrand Deniaud, vice-président de la région Normandie en charge des lycées et de l'éducation. Il estime également que ce prix permet de "transmettre" la mémoire.
Après l'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution, les associations féministes militent pour faire inscrire l'IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Violaine Lucas, la présidente de l'association "Choisir la cause des femmes", estime qu'il faut profiter "de cette dynamique", portée en France par plusieurs personnalités politiques, pour que ce droit à l'avortement soit protégé en Europe.