Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" fait ses valises direction la Moldavie pour comprendre le fonctionnement du système scolaire. Pour cette ancienne république soviétique, l'école constitue un véritable enjeu pour le pays. Comment le gouvernement lutte-t-il contre le décrochage scolaire ? Les réformes menées en ce sens ont-elles changé la donne ? Comment redorer l'image du métier de professeur ? Comment la Moldavie peut-elle garder ses meilleurs éléments et éviter ainsi une fuite de cerveaux tant redoutée ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Oleg Muschei, étudiant à Sciences Po Dijon et stagiaire à l'ambassade de Moldavie en France et en duplex Gabriela Grecu, étudiante en business consulting et Ghénadie Râbacov, coordinateur classes bilingues à l'Alliance Française de Moldavie. Dans ce pays, l'enseignement est obligatoire de 6 à 16 ans. Irina Capron sort sa "Loupe" pour détailler les particularités du système scolaire. En fin d'émission, Irina Capron explique les étudiants moldaves s'exilent vers la Roumanie dans son "Info en +."
Musique, sports, activités culturelles… La place des activités extrascolaires varie d'un système éducatif à l'autre. Selon Oscar Giraldo, professeur de français-colombien, ces activités ont une grande importance dans l’enseignement privé. Pour Anna Pons, cheffe de projet à l'OCDE Global Teaching Insights, c'est la durée des journées d'école qui pose question. Elle insiste sur l'importance, pour les élèves de certaines régions, de passer plus de temps à l'école, pour ne pas être exposés à la violence.
"Je me rappelle pouvoir tutoyer mes professeurs", se souvient Oscar Giraldo, professeur de français-colombien, lorsqu’il était élève. Selon lui, cette relation de confiance a un impact positif sur les résultats scolaires. Pour Anna Pons, cheffe de projet à l'OCDE Global Teaching Insights, chaque système éducatif a ses particularités. Elle rappelle que la fracture sociale est très marquée en Colombie, ce qui peut expliquer cette différence culturelle entre nos deux pays.
Direction la Colombie pour découvrir le système scolaire. Quelle est l'importance de l'éducation dans ce pays d'Amérique latine ? Quels ont été les réformes menées par l'État pour améliorer l'école ? Comment gommer les inégalités entre élèves ? Quelles sont les différences majeures entre l'enseignement public et privé ? Les activités extrascolaires sont-elles considérées ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Oscar Giraldo, professeur de français-colombien et Anna Pons, cheffe de projet à l'OCDE Global Teaching Insights et auteure d'un rapport sur l'état de l'éducation en Colombie. Quelles sont les particularités du système scolaire colombien ? Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour y répondre. Près de Bogotá, le centre "GlobAlong" accueille des enfants après l'école pour leur proposer des activités périscolaires. Mathilde Wessels détaille son fonctionnement dans son "Info en +".
Et si des élèves du monde entier participaient ensemble à un seul et même projet musical ? Multiculturel et inter-établissement, l'Orchestre des lycées français du monde (OLFM) réunit des élèves de la sixième à la terminale venus des quatre coins du monde. Pourquoi fait-il des adeptes ? Que propose-t-il aux élèves ? Entre le français et la musique, les jeunes s'épanouissent au sein de l'Orchestre des lycées français du monde. Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Rozenn Le Guennec, directrice enseignement, orientation et formation à l'Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et Adrian Verdugo, ancien membre de l'Orchestre et en duplex Adriana Tanus, cheffe de l'Orchestre des lycées français du monde et Magali Durand-Assouly, proviseure du Lycée français de Vienne. Quels sont les objectifs de l'OLFM ? Comment ce projet musical fonctionne-t-il ? Quels sont les secrets de sa réussite ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre. Zoom sur l'association "Orchestre à l'école" dans "L'info en +" d'Irina.
C’est un projet unique en son genre. Composé d'élèves de la sixième à la terminale, venus des quatre coins du monde, l'Orchestre des lycées français du monde (OLFM) est un projet musical très singulier. Né en 2015, il réunit des élèves musiciens de différents établissements de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), le réseau scolaire mondial. Adrian Verdugo, ancien membre de l’Orchestre, et Rozenn Le Guennec, directrice enseignement, orientation et formation à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), expliquent l’originalité de cet Orchestre.
"Un espace d’union, de partage et d’intégration à travers la musique"… C’est la vocation de l’Orchestre des lycées français du monde (OLFM), un projet musical crée à l’initiative d’Adriana Tanus, cheffe d’orchestre et professeure de musique au Lycée français de Madrid. Fondé en 2015, il réunit des élèves musiciens de différents établissements de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), le réseau scolaire mondial. Rozenn Le Guennec, directrice enseignement, orientation et formation à l’AEFE et Adriana Tanus, cheffe d’orchestre des lycées français du monde, expliquent comment cet orchestre multiculturel a vu le jour.
Direction l’Afrique de l’Ouest pour faire le point sur le système éducatif guinéen. Dans ce pays de 14 millions d'habitants, il existe de nombreuses disparités sociales entre élèves. Que fait État pour réformer l'école ? Comment lutter contre le décrochage scolaire des jeunes filles, très concernées par ce phénomène ? Quels sont les défis à relever ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Lucien Blémou, spécialiste communication politique et institutionnelle et en duplex Demba Koulibaly, étudiant en Master sciences de l’éducation. Ils sont tous deux anciens élèves scolarisés en Guinée. Comment fonctionne le système scolaire en Guinée ? Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour faire le point. Le digital serait-il la solution pour pallier les retards d’apprentissage et les inégalités scolaires ? La Guinée et l’UNICEF sont partenaires pour tester la plateforme d’apprentissage en ligne "Learning Passport". Explications de Mathilde dans "l'info en +".
Pourquoi le décrochage scolaire est-il plus important chez les jeunes filles ? 95% des femmes âgées de 15 à 49 ans sont excisées en Guinée selon une étude démographique et de santé réalisée en 2018, ce qui en fait le 2ème pays le plus touché au monde par ce phénomène. Un fléau qui peut freiner la scolarisation des jeunes filles. Lucien Blémou, spécialiste communication politique et institutionnelle et ancien élève scolarisé en Guinée, insiste également sur les autres facteurs qui conduisent au décrochage scolaire.
"J’ai eu la chance d’étudier gratuitement de la primaire à l’université", raconte Lucien Blémou, spécialiste communication politique et institutionnelle, à propos de sa scolarité en Guinée. Originaire de Conakry, la capitale du pays, il insiste sur les disparités en matière de scolarisation entre population urbaine et rurale. Selon lui, "tout n’est pas rose mais il y a des avancées", notamment avec l’ouverture de cantines scolaires gratuites dans les écoles des villes de province.
Chaque année, elles sont des centaines à tenter l’expérience de jeune fille au pair. Pourquoi et comment partir ? Quels sont les avantages ? Combien d’années peut-on passer sur place ? Comment ces séjours sont-ils encadrés ? Ce programme d’échange linguistique, mêlant apprentissage de l’anglais, découverte d’une culture et garde d’enfants, permet de partir à moindre coût puisque les participantes sont logées dans leurs familles d’accueil. Autonne Rousseau, ancienne fille au pair dans le Nebraska (États-Unis) et Manon Brevet, responsable du programme "L’Amérique au pair", sont les invitées de Patrice Boisfer pour en parler. Quelles sont les origines historiques des séjours au pair ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre. Zoom sur le système au pair au Royaume-Uni. Depuis le Brexit, les jeunes doivent obtenir un visa de travail pour partir. C’est "L’info en +," d’Irina Capron.
Encadrement, critères de sélection, accompagnement… L’expérience au pair peut fasciner autant qu’elle fait peur. Manon Brevet, responsable du programme "L’Amérique au pair", rassure les futures participantes. Des coordinateurs sont présents sur place pour informer les filles au pair et leur permettre de changer de famille ou même d’arrêter l’expérience. Elle revient notamment sur la nécessité pour les candidats de disposer d’une expérience dans la garde d’enfants : babysitting, animation…