"La dérive de la parentalité "exclusivement" positive doit être dénoncée", c'est le titre de la tribune signée par un collectif de 350 spécialistes de l'enfance, publiée il y a quelques jours dans "le Figaro". Ces derniers dénoncent une éducation "exclusivement" positive. Ne pas punir l'enfant, ne pas lever la voix contre lui et surtout respecter ses émotions, c'est tout le principe de cette méthode d'éducation. Pour Patrice Huerre, pédopsychiatre, et l'un des signataires de cette tribune, l'éducation "exclusivement" positive est problématique pour le développement de l'enfant, même si "elle est pleine de bonnes intentions". L'enfant a besoin de limites "qui l'empêche de se mettre en danger, et le besoin d'exploration", explique-t-il.
L'éducation exclusivement positive est-elle nocive pour nos enfants ? C'est en tout cas ce que dénonce un collectif de 350 spécialistes de l'enfance. Pour en discuter, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Patrice Huerre, pédopsychiatre et auteur de "Comment l'école s'éloigne de ses enfants" et en duplex Lenaïg Steffens, psychologue clinicienne pour enfants. Ils font partie de ces spécialistes qui proposent un autre modèle d'éducation, alliant sévérité et empathie. Lutter contre les inégalités scolaires et prévenir le décrochage de jeunes en difficulté, c'est tout l'objectif de l'association "Banlieues school" qui s'appuie sur du mentorat. Sa fondatrice, Mona Amirouche, sera en plateau pour en parler, en seconde partie d'émission. Direction l'Afrique du Sud où de nombreuses écoles ferment les unes après les autres...Loïc Laudrau y revient dans sa chronique "Vu à l'étranger".
Crée par l'association "En avant toute(s)", le site internet commentonsaime.fr recense de nombreux articles pour aider les jeunes à se questionner sur les violences sexuelles au sein du couple. "On l'a conçu pour faire semblant de parler du couple, en réalité, ce site parle de violences", explique Louise Delavier, co-fondatrice de l’association "En avant toute(s)". Comment on s'aime propose également un tchat totalement gratuit et anonyme qui permet à la victime de pouvoir s'exprimer en sécurité. "On lui propose une écoute, des conseils et on la redirige vers une structure adaptée à ses envies et besoins", insiste-t-elle.
Aujourd'hui, dans "Action éducation", zoom sur cette nouvelle génération de papas ! Face aux difficultés de la parentalité, comment trouvent-ils leurs places ? Comment se sont-ils emparés du sujet ? Cette génération veut bien faire mais manque parfois d'outils pour y arriver. Les sites et groupes de paroles leur viennent en aide, mais avec quelles approches ? La France fait aussi des efforts en matière de congé paternité. Est-ce suffisant ? Quel regard les entreprises portent-elles sur ces jeunes papas ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Patrice Bonfy, fondateur de "3lse" et créateur du site web "Le paternel" et en duplex Frédéric Lacoste, co-fondateur de l'association "Les darons" à Brest (Finistère). Qu'est-ce qu'un papa moderne ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour tout vous expliquer. En fin d'émission, vous verrez que certains pays européens sont en avance sur les congés paternité. Explications d'Irina Capron pour son "info en +".
Si 62% des pères se pensent moins "doués" que les mères à endosser le rôle de "papa", de plus en plus d'hommes souhaitent s'impliquer davantage dans leur parentalité. Entre le manque de reconnaissance, la persistance des stéréotypes, et la loi...le rôle du père a évolué au fil des décennies. Explications d'Irina Capron.
De plus en plus d'hommes se questionnent sur la parentalité et sur les liens qu'ils entretiennent avec leurs enfants, selon Frédéric Lacoste, co-fondateur de l'association "Les darons" à Brest (Finistère). "Ce qui est problématique, c'est le fait de ne pas donner le droit aux pères de faire des erreurs. Beaucoup ont peur d'être jugés", avoue-t-il. Un autre problème se pose pour Patrice Bonfy, fondateur de "3lse" et créateur du site "Le paternel". "Il y a une certaine glorification du père qui s'occupe de ses enfants auquel il faut faire attention. Tout le monde s'extasie sur le "papa qui fait les courses avec ses enfants", alors qu'une femme fait exactement la même chose, et personne ne dira rien", met en garde Patrice Bonfy. Pour que la parole se libère, l'association "Les darons" ou encore le site "Le paternel" casse les stéréotypes et font évoluer les mentalités sur ce sujet.
Les écoliers, davantage en proie à l’insécurité ? C’est ce que pense Rebecca Hampton, comédienne sur la série « Plus belle la vie ». « On avait peut-être plus de liberté quand on était plus jeunes, ce qui ne nous empêchait pas de travailler. On vivait dans une société moins anxiogène », explique-t-elle. Sans évoquer explicitement le meurtre de la jeune Lola, elle insiste sur l’insécurité qui règne et craint pour sa fille.
Le corps, l'amour, les idées préconçues...tous ces thèmes se retrouvent dans l'ouvrage passionnant "Questions ado. Ma vie d'ado en 100 questions" "Près de 40 ados a participé. À chaque question, nous avons la réponse de professionnels, mais également celle d'ados. Le lecteur peut plus facilement s'identifier", souligne Emma Guessel, chroniqueuse. Un ouvrage très détaillé à découvrir de toute urgence !
"Mon pari théorique, c'est de partir de ce que les jeunes vivent et décrivent comme du racisme à l'école. Les élèves considèrent que le racisme correspond d'abord à des interactions face-à-face entre des jeunes qui s'identifient à des groupes", explique Aurélien Aramini, docteur en philosophie et auteur de "Du racisme et des jeunes", une enquête parue le mois dernier. Ces groupes se caractérisent par l'origine ou la religion. Cette identification amène également à de nombreuses confusions entre, par exemple, les arabes et les musulmans. "Les élèves se retrouvent dans un monde racialisé", ce qui est un problème souligne le docteur en philosophie. "Le racisme commence lorsque le conflit commence".
Cinq après la vague #Metoo, comment les jeunes femmes réagissent-elles face au comportement des hommes ? La parole a-t-elle été libérée ? Les tabous persistent-ils toujours ? C'est ce qu'a voulu révéler notre invitée. Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Florence Pagneux, journaliste et auteure d'une enquête qui vient de sortir, intitulée "Ce que nos filles ont à nous dire". À partir des propos de 800 jeunes filles de 13 à 20 ans, la journaliste s'est interrogée sur le comportement de la génération post #Metoo. Dans son enquête, elle montre à quel point le quotidien de ces jeunes filles est bouleversé. Elle propose aussi des ressources pour alerter les familles et les garçons. On commémore les 150 ans de la mort de Théophile Gautier, un poète que les élèves croisent tout au long de leur scolarité ! Dans son "Antisèche", Emma Guessel y revient en détail. En Bolivie, les femmes escaladent une montagne en jupe pour lutter contre le sexisme ! Explications de notre chroniqueuse pour une petite pause à "l'heure de la récré". En fin d'émission, rendez-vous avec Marie Ollivier pour son "cours particulier". Focus aujourd'hui sur la scolarisation des filles au Nigéria.
Cinq ans après #Metoo, les jeunes filles parviennent-elles à dénoncer plus facilement le comportement déplacé des hommes ? C'est ce qu'a voulu montrer Florence Pagneux, journaliste et auteure, dans son enquête "Ce que nos filles ont à nous dire", qui vient de paraître. Elle s'est intéressée à 800 jeunes femmes, de 13 à 20 ans. Elle a constaté qu'à l'adolescence, au moment où le corps se sexualise, les jeunes filles se sentent jugées. "Elles pensent tout le temps à être sur l'auto-défense, c'est quelque chose que les garçons ne vivent absolument pas à l'adolescence", insiste-elle.
Et si le secret des excellents résultats des élèves finlandais étaient dus aux cours de musique à l'école ? C'est en tout cas l'hypothèse de notre invitée aujourd'hui. Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit Joan Koenig, musicienne, auteure du livre "Tous les enfants naissent musiciens", qui vient de paraître, et fondatrice de l'école Koenig. Dans son livre, elle étaye ses propos grâce à de nombreuses études scientifiques menées sur le sujet. La musique est un besoin fondamental ! Cette année, c'est le bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur, peintre passionnée d'animaux. À cette occasion, le magazine "Le petit Léonard" lui consacre un dossier. Emma Guessel s'y est penchée dans son "Antisèche". On fera une petite pause à "l'heure de la récré" pour évoquer le futur de l'alimentation dans nos assiettes... Les insectes pourraient bien en faire partie ! Et si on mangeait grâce à nos cinq sens ? C'est ce que suggère Sandra Ferreira, diététicienne-nutritionniste pour sa chronique "Plateau repas". Explications en fin d'émission.