Dès la première, 45% des filles renoncent aux cours de mathématiques. C'est ce que révèle un rapport de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) paru en 2021. Selon Amina Khelil, présidente de D-Phialpha, les filles se détournent des filières scientifiques à cause des idées reçues, véhiculées dans la société. Il faut donc prendre conscience de l'existence de ces préjugés, pour ensuite "trouver des solutions". Dans son ouvrage "Tout le monde peut être bons en maths", elle livre des clés pour rendre les mathématiques accessibles à toutes et tous.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on se penche sur l'orientation des élèves. Tous les collèges doivent, cette année, inscrire dans l'emploi du temps des jeunes, un moment pour découvrir les métiers. Une activité qui devra se faire dès la cinquième. Bon nombre d'établissements ont déjà testé ce dispositif. Qu'en ont-ils pensé ? Comment faire en sorte d'intéresser les élèves à l'orientation dès le plus jeune âge ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Christelle Meslé-Génin, la présidente de l’association JobIRL.
Dans sa "Loupe", Irina Capron fait le point sur l'orientation, un sujet déjà bien présent à l'école.
Français, maths, histoire-géographie… En France, "l'éducation est très académique", constate Christelle Meslé-Génin, la présidente de l’association Job IRL. Selon elle, le système éducatif laisse peu de place à l'orientation, qui "marche mal en France", depuis dix ans.
Pour inspirer les jeunes et leur donner l’envie d’entreprendre, l’association "100 000 entrepreneurs" organise des rencontres entre dirigeants d’entreprises et élèves. Cela permet aux jeunes "de se poser les bonnes questions", souligne Béatrice Viannay-Galvani, déléguée générale de l’association. Selon elle, cette initiative est essentielle pour leur orientation. "100 000 entrepreneurs" souhaite "généraliser" cette action pour toucher 650 000 jeunes par an.
Entretien et rénovation des écoles, orientation… La région possède de nombreuses prérogatives en matière d’éducation. Dans les Hauts-de-France, plus de 1700 ambassadeurs des métiers rencontrent des jeunes pour les aider dans leur orientation. Pour Manoëlle Martin, vice-présidente de la région Hauts-de-France en charge de l’éducation, de l’orientation et des lycées, ce système "est une bonne chose" pour que les jeunes découvrent "tous les métiers".
Aujourd’hui, dans "Le Mag", on s’intéresse à la fédération "Des territoires aux grandes écoles", qui regroupe 52 associations locales. Objectif commun ? Favoriser l’égalité des chances entre élèves et les inciter à intégrer une grande école. Grands oubliés de la République, les territoires ruraux lancent des initiatives innovantes en faveur de l’éducation. Quelle est la place du numérique dans ces territoires ? Pour quels résultats ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Bixente Etcheçaharreta, fondateur de la fédération "Des territoires aux grandes écoles" et conseiller régional de la Nouvelle Aquitaine, et Margot Lecoeur, présidente de cette même fédération et élève-avocate.
Dans sa "Loupe", Irina Capron en dit plus sur le "collectif mentorat".
Cela fait dix ans que ces 1500 membres œuvrent au quotidien pour favoriser l’égalité des chances, partout sur le territoire. Grâce à la fédération "des territoires aux grandes écoles", qui regroupe plus de 50 associations locales, des étudiants issus des zones rurales, peuvent se projeter et oser intégrer des filières sélectives. Margot Lecoeur, présidente de la fédération, en dit plus.
Permettre aux jeunes issus de zones rurales d’accéder aux grandes écoles pour réaliser tout leur potentiel, c’est la mission de la fédération "des territoires aux grandes écoles". Née en 2023, elle regroupe plus de 50 associations locales unies. Ses membres interviennent régulièrement dans les lycées des territoires pour informer les élèves sur l’orientation. Objectif ? Casser les préjugés et encourager les étudiants à choisir des filières sélectives. Bixente Etcheçaharreta, fondateur de la fédération, explique pourquoi ces actions sont essentielles.
Accompagner, négocier, convaincre, influencer… Aujourd'hui, on s'intéresse aux métiers du lobbying ! Souvent dans l'ombre, les lobbyistes exercent une influence considérable dans de nombreux secteurs. Quelles sont les formations possibles ? Pourquoi ce métier souffre-t-il de son image ? Patrice Boisfer reçoit Jordan Allouche, le fondateur d'Ecolobby, et Valerio Diotallevi, le responsable de l'espace de l'orientation et de l'insertion pro à l'Institut catholique de Paris, pour en parler.
En quoi consiste exactement le lobbying ? Irina Capron vous en dit plus dans sa "Loupe".
Zoom sur le lobby de Poissy (Yvelines), une association d'enfants qui s'engage pour la planète. Irina vous explique tout dans son "Info en +".
"Il n'y a pas de voie royale pour devenir lobbyiste", explique Jordan Allouche, le fondateur d'Ecolobby. Formations en affaires publiques, études juridiques, études de communication… Autant de formations qui permettent d’entrer dans la profession. Il explique qu'avoir eu une "expérience dans un cabinet politique, en tant que collaborateur d'élu, permet de constituer son réseau et de l'activer quand on devient lobbyiste". Valerio Diotallevi, le responsable de l'espace de l'orientation et de l'insertion pro à l'Institut Catholique de Paris, explique que le choix de la formation "dépend du projet et des besoins de l'étudiant". Il ajoute d'ailleurs qu'aujourd'hui, "certains lobbyistes deviennent presque des influenceurs".
Représenter et défendre les intérêts d'un client ou d'un groupe d'intérêt auprès d'acteurs politiques ou d'instances de décisions, c'est le quotidien du lobbyiste. Il doit également s’atteler à la veiller juridique, convaincre les décideurs politiques, rédiger des propositions de loi. Irina Capron liste les différentes manières de se former et souligne que la maîtrise de l'anglais est très appréciée par les recruteurs.
Génération Z "surdiplômée", "moins diplômée", "précaire" ou encore "dorée"... Il n'existe pas "une" mais "des" générations Z ! Quel regard les jeunes portent-ils sur le marché du travail ? Pourquoi certains jeunes diplômés sont en burn-out ? Daphnée Breton, psychologue du travail, est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Le 4 juillet est un jour spécial pour les Américains ! Ils célèbrent l'anniversaire de l'indépendance des États-Unis ! Emma Guessel vous propose un cours d'histoire très ludique dans son "Antisèche".
À l'heure de l'été, la chasse aux moustiques est lancée ! Emma Guessel donne quelques astuces dans son "Heure de la récré".
En fin d'émission, rendez-vous avec Amélie Paris, professeure-documentaliste, pour ses "Années collège". Elle dresse le portrait du peintre Maurice Utrillo.