En France, 47% des gameurs sont des gameuses, mais elles ne représentent que 15% des professionnels du jeu. Ce secteur est extrêmement porteur ! Il se place en tête des industries culturelles et créatives dans l'Hexagone, devant le secteur du livre, du cinéma et de la musique. Comment le milieu du jeu vidéo peut-il devenir un secteur plus inclusif? Pour en parler, Marjorie Paillon accueille en plateau Jennifer Lufau, joueuse, fondatrice et présidente d'"Afrogameuses" et Yoann Rousset, directeur de l'EGS-ESport études. Un jeune ukrainien de 17 ans invente un drone capable de détecter les mines antipersonnel ! "Focus" et portrait signé Xavier Terrade. Dans Fifa 2023, les footballeuses ont le pouvoir ! Explications de Guillaume Grallet qui a une "idée derrière la tech".
Cas pratique, théorie, mémoire à rédiger, jury et oraux... Ina Ouattara, consultante en orientation scolaire et professionnelle, détaille sa formation pour devenir coach en orientation. "Être coach, c'est apprendre à poser des questions, mais aussi à se détacher de la situation. Il faut apprendre à ne pas mettre de l'affect et à se positionner face aux jeunes". explique-t-elle.
Entre la conception, l'esthétisme, la programmation ou encore la distribution...Le secteur du jeu vidéo fait appel à de nombreux corps de métiers. L'ESport fait aussi parti de ce milieu. "Ce sont aussi des métiers qui intéressent les jeunes. Dans l'eSport, on mise aussi sur "l'entertainment" (le divertissement), à savoir la création de contenus sur YouTube. Ces métiers sont incompréhensibles pour les parents. C'est un vrai fléau!", déplore Yoann Rousset, directeur de l'EGS-ESport études. Il revient sur la fracture numérique et générationnelle et insiste sur la pédagogie à mettre en place avec les familles.
47% des gamers sont des gameuses ! Pourtant, si les hommes se sentent légitimes dans ce milieu, les femmes ont tendance à se dévaloriser et n'ont pas confiance en elles. Pour les inclure davantage dans le secteur du jeu vidéo, il faut qu'elles revendiquent leur talent ! "Il y a tout un travail de mise en confiance à faire, car elles ne se sentent pas légitimes à candidater à certaines offres d'emploi", assure Jennifer Lufau, joueuse, fondatrice et présidente d'"Afrogameuses". Née en 2020, l'association "Afrogameuses" promeut l'égalité des chances et l'inclusion dans le monde du jeu vidéo.
"L'idée, c'est d'amener la philanthropie sur les bancs de l'école pour deux raisons. D'abord, c'est une bonne idée d'aider les autres, ensuite parce qu'en aidant les autres, on fait beaucoup de choses très utiles pour soi-même. En s'engageant, on devient acteur", développe Jérôme Saltet, porte-parole et président de l'École de la philanthropie. À l'occasion de ses 10 ans, l'École de la philanthropie a mené une enquête sur l'enseignement de la philanthropie à l'école auprès de plus de 1000 personnes. Pour 82% des Français, il serait utile d'y inclure cet enseignement. L'École de la philanthropie est une association portée par la Fondation de France et les Fondations Edmond de Rothschild. Pour sensibiliser les enfants de 8 à 11 ans et les faire réfléchir sur la notion d'intérêt général, elle propose aux enseignants un programme pédagogique.
"Un jour, alors que j'étais au "cul" du camion, quand j'étais ripeur, on nous a insulté dans la rue "dépêchez-vous sales fonctionnaires, vous êtes payés à rien foutre !" J'ai demandé à mon collègue de me filmer en train de ramasser les poubelles. On a mis la vidéo sur Tiktok, elle a fait plus de 345 000 vues!" raconte Ludovic Franceschet, éboueur, auteur du livre "Plus tard, tu seras éboueur" et Tiktokeur à propos de ces débuts sur les réseaux sociaux. Son message : sensibiliser les internautes au tri des ordures !
Si les conditions de travail sont extrêmement difficiles, Ludovic Franceschet, éboueur parisien, et ancien ripeur, n'en perd pas son optimisme ! Au contraire, il adore son métier et y prend du plaisir. "Ca fait faire du sport, on n'a pas besoin d'aller à la salle !". Auteur du livre "Plus tard, tu seras éboueur", il est suivi par plus de 284 000 abonnés sur TikTok ! Sur son compte, il raconte son quotidien et alerte les citoyens sur la propreté !
On célèbre les dix ans de l'économie numérique ! Ces années ont permis à la France et à l'Europe de structurer son écosystème numérique. Comment ces startups et entreprises ont-elles réussi à s'imposer dans ce domaine et s'emparer de thématiques actuelles ? Comment vont-elles devoir s'y prendre pour les dix prochaines années? Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Maya Noël, directrice générale de "France digitale", première organisation de startups en Europe, et en duplex Rémi Ferrand, délégué général de "Talents du numérique". Il déchaîne les passions sur le web... Qu'est-ce qu'un jeton non fongible (NFT)? "Focus" et décryptage signé Édouard Denuau. En l'espace de quelques années, les drones sont devenus de véritables outils professionnels ! Détails avec Gaël Musquet qui a une "idée derrière la tech".
En France, 40% des créateurs d'entreprises ont moins de 30 ans ! "Ce qui est bien dans la jeunesse, c'est qu'il y a de l'optimisme qui perdure, et c'est très important d'être optimiste lorsqu'on lance une start-up" affirme Maya Noël, directrice générale de "France digitale". De plus en plus de nouvelles entreprises se focalisent aussi sur des thématiques d'actualité: l'environnement, le pouvoir d'achat, l'éducation et apportent des solutions.
On célèbre les dix ans de l'économie numérique ! Ces années ont permis à la France et à l'Europe de structurer son écosystème numérique, composé notamment de startups et d'entreprises. "Il y a une effervescence ! Les pouvoirs publics se sont emparés du sujet. C'est l'ensemble de l'écosystème, de la startup, aux grands groupes en passant par les TPE (très petite entreprise) , PME (petites et moyennes entreprises) et ETI (entreprise de taille intermédiaire) , qui se sont mobilisés pour se faire connaître" détaille Rémi Ferrand, délégué général de "Talents du numérique".
En Europe, 14 millions de jeunes de moins de 25 ans décrochent du système scolaire, dont 1,5 million en France. Ils sont sans formation et sans diplôme. Ils sont appelés les "neet" (not in education, employment or training). Et si, pour les aider à raccrocher, les entreprises misaient sur la passion ? Un secteur l'a bien compris : le jeu vidéo tente d'attirer ces jeunes en quête de sens ! Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Alain Assouline, président de l'école des métiers du numérique pour tous "Webforce 3" et Marianne Tostivint, co-présidente de l'association "Horizon Jeu" en Île-de-France. Cette dernière vient de lancer la première formation gratuite intitulée "Avenir en jeu" pour devenir testeur ou testeuse de jeu vidéo. Sept... C'est son chiffre fétiche, et surtout c'est grâce à lui s'il a percé sur YouTube ! Le vidéaste "Doc Seven" peut tout vulgariser. "Focus" et portrait signé Édouard Denuau. Les robots ont des super pouvoirs grâce à leur système d'exploitation ! Détails avec Gaël Musquet qui a une "idée derrière la tech".
"D'un côté, les jeunes étaient en recherche de formation et de passion et de l'autre côté, des entreprises du jeu avaient besoin de recruter sur certains postes. Il existe beaucoup d'écoles qui forment les jeunes au métier du jeu vidéo. Souvent, celles-ci sont payantes. On a constaté qu'on avait du mal à recruter sur certains postes" détaille Marianne Tostivint, co-présidente de "Horizon Jeu" en Île-de-France. Pour attirer ces jeunes décrocheurs vers le chemin de l'emploi, le secteur du jeu vidéo offre de nombreuses perspectives. L'association "Horizon jeu video" souhaite promouvoir la diversité, l'égalité et l'inclusion sociale dans ce domaine. Pour y parvenir, elle vient de lancer sa première formation gratuite intitulée "Avenir en jeu" pour devenir testeur ou testeuse de jeu vidéo !