"Quand les journées de cours sont très longues, je pense au sport, et je n'ai qu'une hâte, c'est d'y aller !", avoue Justine Houssiaux, qui pratique la gymnastique rythmique depuis 12 ans. Cette discipline lui a permis de vaincre sa timidité, de maîtriser ses émotions, et de dépasser ses propres limites !
Ils ont 15 ans et ont déjà eu plusieurs vies. Ces adolescents, qui ont connu des foyers, et en rupture avec le système scolaire, reprennent confiance en eux dans l'école Starter, à Grenoble (Isère). Deux réalisateurs ont suivi ces ados pendant une année au sein de cette classe unique qui leur redonne espoir ! Leur documentaire "Un bon début" vient de sortir en salles. Pour en parler justement, Marjorie Paillon reçoit en plateau Antoine Gentil, professeur et fondateur du programme Starter et Xabi Molia, cinéaste, écrivain et coréalisateur du documentaire "Un bon début". Faut-il laisser les écrans de côté pour mieux développer sa créativité ? "Focus" et réponse du CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information). Venise tombe le masque ! Jeanne Dreyfus nous emmène à la découverte d'une exposition visible au Grand Palais Immersif à Paris. Le grand public peut découvrir "Venise révélée" jusqu'en février 2023. Détails avec notre chroniqueuse qui a "une idée derrière la tech".
Cardio, assouplissement, précision et sens artistique...La gymnastique rythmique (GR) fait appel à de nombreuses compétences : "C'est à la fois un art et un sport très physique" explique Caroline Houssiaux, entraîneure de gymnastique rythmique depuis 15 ans. Justine Houssiaux pratique la gymnastique rythmique depuis 12 ans. Pour être performante et préparée pour les prochaines compétitions, elle s'entraîne deux fois par semaine à raison de deux heures et demie par séance. "Ce sport demande un échauffement complet" insiste-elle.
Unique en France, la classe Starter, à Grenoble, accueille des élèves de troisième, exclus du circuit scolaire. Dans leur documentaire "Un bon début", qui vient de sortir en salles, Xabi et Agnès Molia ont suivi cette classe pendant un an, en 2019-2020. Si cette année a été perturbée par la crise sanitaire et les confinements successifs, "ce qui est intéressant lorsque vous êtes documentariste, c'est qu'il y a toujours quelque chose à raconter. On peut aussi faire un film sur "l'absence d'école", surtout lorsqu'elle touche des décrocheurs scolaires", explique Xabi Molia, cinéaste, écrivain et coréalisateur du documentaire "Un bon début".
À la rentrée, le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a confirmé une hausse des signalements pour "atteinte à la laïcité" au sein des établissements scolaires. Comment interpréter cette augmentation ? Justement, le ministre de l'Éducation doit s'exprimer dans quelques jours sur ce sujet. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Marianne Dodinet, proviseure et membre du bureau national ID-FO (syndicat indépendant des personnels de direction de l'Éducation nationale) et en skype Céline Pina, journaliste et essayiste. Flou autour du port des tenues et signes religieux à l'école selon les chefs d'établissements, polémique autour d'une affiche dans une école à Montauban, fin du "traitement préférentiel" au Lycée Henri IV à Paris, hommage à la suite du décès d'une élève malade du cancer dans la région Grand Est...Mickaël Dos Santos fait le tour de "l'actu en bref". Décrocher puis raccrocher en apprenant un métier...C'est l'objectif de l'École de la 2e chance (E2C). Cet établissement propose une formation aux élèves de 16 à 25 ans sans formation. Jean Serror, directeur de l'École de la deuxième chance (E2C) du Val-de-Marne sera avec nous pour en parler, en seconde partie d'émission. Mickaël Dos Santos fera un petit tour d'Europe à vélo dans sa chronique "Vu à l'étranger". Il expliquera pourquoi les élèves français sont à la traîne sur leur pratique du vélo.
Parcours individualisé adapté aux jeunes de 16 à 25 ans peu qualifiés... C'est ce que propose l'École de la 2e chance (E2C). Cet établissement propose une formation pour s'insérer dans la vie active. "Pour la plupart, 90% n'ont aucun diplôme. Pour chacun, on définit des objectifs et des progressions. Leur projet va évoluer aussi au cours de la formation, on fera évoluer les contenus et les objectifs avec les élèves", détaille Jean Serror, directeur de l'École de la 2e chance du Val-de-Marne (E2C).
Dans les programmes scolaires d'Histoire, les élèves étudient déjà l'Opéra Garnier. Bijou architectural, il s'inscrit aussi dans le Paris moderne du Second Empire. Pendant cette période, la capitale se transforme. L''empereur Napoléon III confie les travaux de rénovation au baron Haussmann. L'opéra Garnier, fondé à cette époque, devient alors le symbole de cette modernité. Détails avec Emma Guessel, chroniqueuse.
Quand certains collèges ne veulent plus de ces élèves...lui, il les accueille volontiers ! Antoine Gentil est professeur et fondateur du programme Starter. Chaque année, il accueille une quinzaine d'élèves dans sa classe de troisième à Grenoble (Isère), des élèves exclus du circuit scolaire. "Derrière l'histoire scolaire des élèves, se cache une histoire bien plus personnelle. Le but est d'aller chercher les clés pour comprendre ce qui fait "traumatisme" et qui peut les empêcher d'être élèves", insiste Antoine Gentil. Le programme Starter fête ces 10 ans ! Il a accompagné 150 élèves depuis sa création. A cette occasion, Agnès et Xabi Mola viennent de sortir "Un bon début", un documentaire qui retrace le parcours d'élèves intégrés au sein de la classe Starter, à Grenoble.
"Quand vous avez des professeurs qui expliquent qu'ils ne peuvent plus enseigner certaines matières, ou certains sujets dans certaines matières, en règle générale, c'est toujours lié à des questions prises en main par les islamistes. Il est très compliqué aujourd'hui d'expliquer la Shoah, cela fait beaucoup réagir les élèves", déplore Céline Pina, journaliste et essayiste. Elle rappelle que la laïcité s'impose à toutes les religions. Quant aux signes religieux, "le port de l'abaya (robe longue couvrant l'ensemble du corps à l'exception du visage, des pieds et des mains) et du qamis (tunique longue pour les hommes) sont des signes religieux qui dépendent de l'islam. Le ministère a notamment demandé à ce que ces vêtements ne soient plus tolérés à l'école", explique-t-elle. Début octobre, le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye a confirmé une hausse des signalements pour "atteinte à la laïcité" au sein des établissements scolaires. Dans une interview accordée à France 2, il souligne que "depuis un an, le nombre de signalements relatifs à des tenues, disons islamiques, augmente". Il a rappelé que la loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles dans le cadre scolaire.
Programme pionnier de l'éducation artistique et culturelle, "Dix mois d'école et d'opéra" a été créé par Danièle Fouache et Martine Kahane. "Elles ont fait ce pari de dire que l'opéra était pour tous! Ce programme est réservé aux écoles relevant de l'éducation prioritaire, de la deuxième année de maternelle au lycée", explique Myriam Mazouzi, directrice de l'Académie de l'Opéra de Paris. Pratique artistique, découverte du patrimoine Garnier et Bastille, ou des métiers de l'opéra...Le programme "Dix mois d'école et d'opéra" (DMEO) permet de toucher un public éloigné de ce milieu et de contribuer à l'intégration sociale et la réussite scolaire des élèves.
Notre école est censée être méritocratique en théorie...En pratique, l'est-elle vraiment ? Et surtout, que signifie "avoir du mérite" pour nos enfants? Est-ce forcément gage de réussite ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Aïda N'Diaye, enseignante, philosophe, autrice et chroniqueuse française. Elle vient de publier un livre intitulé "Ai-je vraiment du mérite ?". On consacre un tiers de notre vie à dormir ! C'est ce que révèle l'ouvrage qui vient de sortir en librairie "Dis, tu dors?" de Sophie Blitman. Explications d'Emma Guessel dans son "Antisèche". "Plus belle la vie avec papi et mamie", c'est le titre du dossier consacré aux grands-parents publié dans l'hebdomadaire "Le journal des enfants". Un dossier qui explore cette relation si précieuse ! Détails avec Emma Guessel pour une petite pause "à l'heure de la récré". Rendez-vous en fin d'émission avec les "années collèges" d'Amélie Paris, professeure documentaliste et chroniqueuse. Elle revient sur les différentes façons de s'engager en tant que collégien à l'occasion de la semaine de l'engagement dans les écoles.
De l'Indonésie, en passant par le Malawi, le Brésil ou encore le Colorado...Le documentaire "Bigger than us" suit un groupe de jeunes adultes activistes, à travers le monde, qui lutte pour les droits humain, l'accès à l'éducation ou encore la réduction des déchets plastiques. Pour Samuel Cazenave, directeur du développement et du marketing de la mission laïque française et président de l'Anthropocène Academy, "ce film magnifique est le témoignage d'un combat de survie qui se transforme en projet collectif. Dans ce documentaire, le fil rouge est l'école et le savoir".