30% des personnels de l'Éducation nationale de Seine-Saint-Denis étaient en grève le 22 avril dernier, selon l'intersyndicale. Depuis près de deux mois, les professeurs se mobilisent et réclament un "plan d'urgence" pour l'école publique dans le département le plus pauvre de France métropolitaine. Marie-Hélène Plard, directrice d'une école et co-secrétaire de la FSU-SNUIPP 93, considère qu'il "y a eu une accélération de la dégradation du service public". Elle accuse Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale et ancienne Garde des Sceaux, "qui connaît la Seine-Saint-Denis", de ne pas avoir fait le nécessaire pour améliorer les conditions de travail des enseignants.
Le 28 mars dernier, le proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, a annoncé sa démission. Il était victime de menaces de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile. Pour Maxime Reppert, vice-président du SNALC, cette affaire constitue un "échec collectif". Il estime que le chef d'établissement "n'a pas eu tout le soutien qu'il aurait dû avoir". Maxime Reppert dénonce également l'inaction de l'État.
Menacé de mort après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile, le proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris a quitté ses fonctions. Que nous révèle cette affaire du climat scolaire ? Comment faire respecter la loi sur la laïcité à l'école ? Comment apaiser les tensions ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Marie-Laure Tirelle, déléguée laïcité du syndicat SE-UNSA et Maxime Reppert, vice-président du SNALC.
Connaissez-vous le métier de tonnelier ? Nicolas Tarteret, dirigeant de la tonnellerie de Mercurey en Saône-et-Loire, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Buan sort son "Agenda" pour évoquer les sorties culturelles à faire en famille.
Mesure phare du "choc des savoirs", souhaité par Gabriel Attal, les groupes de niveau en mathématiques et en français au collège ne font pas l'unanimité. L'objectif, qui est de constituer des groupes pour aider les élèves en difficulté, "consiste à mettre une étiquette sur un élève à la sortie du CM2", déplore Morgane Verviers. "On n'est pas favorable à cette mesure depuis le départ", insiste la nouvelle secrétaire générale de l'Unsa-Éducation. Elle explique pourquoi.
Élue secrétaire générale du syndicat français de l'éducation, l'UNSA, lors du Congrès à Nantes, la semaine dernière, Morgane Verviers est l'invitée de Virginie Guilhaume. Elle évoque en plateau les principaux défis à relever dans les mois à venir.
Aider les enfants à manger et à combattre les troubles alimentaires grâce aux jeux, c'est possible. Floriane Challard, créatrice des jeux de société "Manger et jouer", en dit plus en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?", Loïc Landrau évoque une nouveauté sur Tiktok. La plateforme se lance dans la vulgarisation scientifique avec le STEM Feed.
"Sous-payées", "sous-valorisées"… Ce sont les termes qui sont revenus plusieurs fois, ce mardi, lors de la grève des fonctionnaires et des assistances sociales de l'Éducation nationale. Ces dernières déplorent un manque de reconnaissance de leur profession et se considèrent être "invisibilisées". Nathalie Andrieux-Hennequin, membre du bureau national du SNUASFP FSU, explique qu'on "ne parle jamais des assistances sociales". Sandrine Rouvière, assistante sociale au collège Vieux Port à Marseille, dénonce une charge de travail considérable et une absence de revalorisation salariale.
Depuis le lundi 26 février, les enseignants de Seine-Saint-Denis sont en grève. Une date qui n'est pas anodine puisqu'il y a 25 ans, les professeurs du département avaient réussi à obtenir des "mesures d'urgence", dont l'ouverture de 3000 postes, après des semaines de mobilisation, explique Grégory Thuizat, co-secrétaire du SNES FSU 93. Ils avaient également obtenu des "repères de gestion qui permettaient d'avoir un nombre mesuré d'élèves dans les classes". Aujourd'hui, le co-secrétaire estime que ces acquis ont été "grignotés" voire "liquidés" au fil des années.
Bientôt dix jours que la grève des enseignants dure en Seine-Saint-Denis. Vétusté des établissements scolaires, réforme des groupes de niveau, manque de moyens humains et matériels... Les professeurs, en colère, réclament un plan d'urgence pour améliorer les conditions de travail dans le département. Grégory Thuizat, co-secrétaire du syndicat Snes-FSU 93, est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
La série littéraire "Max et Lili" a débarqué dans la chambre de nos enfants en 1992. Depuis trente ans, ces livres accompagnent les jeunes et expliquent notamment des thématiques de société. Dominique de Saint Mars, autrice de "Max et Lili", en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, on retrouve Malika Ménard et son invitée Anisha Jo, gagnante de la Star Academy 2022. Elle confie ses "Souvenirs d'écolier".
En 2023, la France comptait 900 médecins scolaires, pour les 12 millions d'élèves des 60 000 établissements scolaires. Le médecin scolaire "est le moins bien payé de tous les médecins salariés" dans notre pays, rappelle Patricia Colson, secrétaire générale du SNAMSPEN/Sgen-CFDT. Elle estime également que cette profession est "dévalorisée" car le médecin scolaire est un médecin de prévention. Il n'a pas vocation à soigner les enfants. Or, ces soins permettent notamment de détecter des troubles ou des handicaps chez l'enfant.
Lors de son discours de politique générale, le 30 janvier dernier, le Premier ministre annoncé une revalorisation de 200 euros par mois pour les infirmiers scolaires. Qu'en pensent les personnels concernés ? Quelles sont les autres annonces prévues pour ce corps de métier ? Comment revaloriser les médecins scolaires ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Patricia Colson, secrétaire générale du SNAMSPEN/Sgen-CFDT et Olivier Beaufrère, secrétaire national éducation et pédagogie du SNPDEN-UNSA.
Raconter une histoire d'amitié entre deux femmes, sur fond de guerre en Syrie, c'est ce que propose Lauranne Callet, autrice et metteuse en scène, dans sa pièce de théâtre. Elle en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara se penche sur l'éducation des jeunes en Ukraine, deux ans après le début de l'invasion russe.
Le Premier ministre Gabriel Attal a confirmé la mesure. Pour les élèves de 6ᵉ et 5ᵉ, les groupes de niveaux en français et en mathématiques seront effectifs à partir de la rentrée 2024. Frédéric Marchand, secrétaire général de l'UNSA Éducation, n'est pas convaincu par cette annonce. Il estime même qu'il s'agit de "communication", qui "va à l'encontre des objectifs affichés". Il explique pourquoi.
Souhaitée par Emmanuel Macron, la réforme de la voie professionnelle vise à mieux accompagner les jeunes sur le marché du travail ou encore à "réduire le nombre de décrocheurs". C'est ce qu'avait annoncé la ministre déléguée chargée de l'enseignement et de la formation professionnels fin 2023. Pour Éric Nicollet, inspecteur de l'Éducation nationale et secrétaire général du SUI-FSU, cette réforme va "renforcer le décrochage scolaire".