"Sous-payées", "sous-valorisées"… Ce sont les termes qui sont revenus plusieurs fois, ce mardi, lors de la grève des fonctionnaires et des assistances sociales de l'Éducation nationale. Ces dernières déplorent un manque de reconnaissance de leur profession et se considèrent être "invisibilisées". Nathalie Andrieux-Hennequin, membre du bureau national du SNUASFP FSU, explique qu'on "ne parle jamais des assistances sociales". Sandrine Rouvière, assistante sociale au collège Vieux Port à Marseille, dénonce une charge de travail considérable et une absence de revalorisation salariale.
Entre avril 2022 et janvier 2024, la revalorisation des enseignants a augmenté de 11%, soit 258 euros nets mensuels de plus. Le collectif "Nos services publics" estime que cette revalorisation s'apparente à "un escalator qui descend". Marie Pla, co-coordinatrice du livre "Rapport sur l'état des services publics", explique pourquoi cette annonce n'est pas suffisante.
Le 19 mars, les enseignants se sont mobilisés pour défendre le service public. Les professeurs déplorent l'insalubrité de certains établissements et le manque de moyens alloués. Quelles solutions mettre en place pour résoudre cette situation ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Marie Pla, co-coordinatrice de l'ouvrage "Rapport sur l'état des services publics" et en duplex Élisabeth Laithier, adjointe au maire honoraire à Nancy.
Apprendre aux enfants à gérer leur argent, c'est possible. Cécile Biccari, autrice du livre "C'est ton argent : que vas-tu en faire ?", en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, on retrouve Malika Ménard et son invité Yoann Huget. L'ancien joueur du XV de France évoque ses "Souvenirs d'écolier".
Invitée du "Grand Oral", Christelle Morançais, la présidente du conseil régional des Pays de la Loire, propose de "remettre tout à zéro" pour "faire un vrai travail de fond" pour l'école. Sur le plateau d'Éric Revel, elle explique comment améliorer le système scolaire pour "innover".
L'école française peut-elle enfin être égalitaire ? Les rapports gouvernementaux et scientifiques, publiés depuis les années 60, révèlent une tout autre réalité. Comment résoudre cette situation ? L'école devient-elle réellement de plus en plus inégalitaire ? Peut-on parler de séparatisme ? Quelle place pour la méritocratie à l'école ? Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l'Éducation nationale et présidente de "France terre d'asile" est l'invitée de Virginie Guilhaume pour en parler. Elle vient de publier "Le Ghetto scolaire : Pour en finir avec le séparatisme" avec François Dubet.
Donner le goût des sciences et de l'innovation aux jeunes filles en particulier, c'est la mission du concours "Science Factor". L'édition 2024 est ouverte. Sa fondatrice, Claudine Schmuck, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Ouattara fait la "Lumière sur" la polémique sur la chanteuse Aya Nakamura.
C'était il y a 20 ans. En 2004, la loi sur la laïcité est promulguée. Elle interdit "le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. Le règlement intérieur rappelle que la mise en œuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève". "Vingt ans après la loi de 2004, la laïcité est assiégée de toutes parts", estime Valérie Pécresse, la présidente de la Région Île-de-France. Les défenseurs de la laïcité sont accusés d'être liberticides, alors que les conservateurs pensent que la laïcité nuit à leur liberté. Qu'en pensent les jeunes ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Ismaïl Ferhat, professeur en sciences de l'éducation à l'Université de Paris-Nanterre.
Placer le jeu et l'interaction au cœur de la lecture, c'est le pari réussi du musée "La Maison des histoires". Agathe Jacon, directrice du développement de l'École des loisirs, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Loïc Landrau ouvre son "Agenda" pour vous proposer des sorties culturelles à faire en famille.
Jean-Michel Blanquer, Pap Ndiaye, Gabriel Attal, Amélie Oudéa-Castéra, Nicole Belloubet… Depuis plusieurs années, les ministres de l'Éducation nationale se succèdent, et lorsque chacun occupe le poste, "il doit faire sa réforme, au détriment des enfants", regrette Christelle Morançais, présidente du conseil régional des Pays de la Loire. Sur le plateau du "Grand Oral", elle estime néanmoins que les annonces de l'ancien ministre Gabriel Attal "rencontraient une adhésion totale sur l'autorité, la sécurité, les savoirs, l'uniforme ou encore l'abaya". Depuis la nomination de ce dernier en tant que Premier ministre, et la nomination de Nicole Belloubet à l'Éducation, Christelle Morançais déplore le manque de vision claire pour l'éducation et souhaite une "vraie réforme de fond", pour que l'école devienne "le cœur des priorités" du gouvernement.
95% des enseignants se sentent fatigués, et près de la moitié se sentent en burn out... "Derrière ces chiffres, il y a un manque d'accompagnement et de soutien vis-à-vis de ces enseignants de la part de leur hiérarchie", déplore Juliette Beaufour, directrice secteur public France chez Indeed. Elle estime également qu'il existe un manque de moyens pour encourager le bien-être des enseignants.
Face à une crise du recrutement des professeurs, l'Éducation nationale se retrouve à un tournant critique. Quelles solutions faut-il mettre en œuvre pour résoudre cette équation ? Pourquoi les professeurs sont-ils déprimés ? Comment améliorer leur quotidien ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Juliette Beaufour, directrice secteur public France chez Indeed, et Gérard Pignol, ancien principal de collège.
Comment aborder le sujet du deuil chez les adolescents ? Dans son deuxième roman, intitulé "Dans l'obscurité scintillent les fragiles étoiles", Marjolaine Solaro, signe une histoire bouleversante. Elle en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Loïc Landrau fait la "Lumière sur" Akira Toriyama, auteur du célèbre Dragon Ball, décédé le 1ᵉʳ mars.
Disponible, bienveillante, douce, dévouée, patiente… Les stéréotypes sont nombreux lorsqu'on évoque les femmes. Lorsqu'elles se lancent dans l'enseignement, et que le métier de professeur se féminise, à partir des années 1880-1890, les femmes-enseignantes s'emparent de la pédagogie. "Elles vont professionnaliser leur métier, et c'est de cette manière-là qu'elles vont sortir des stéréotypes", analyse la chercheuse Stéphanie Dauphin. Dans son ouvrage "Les enseignantes en France (XVIe-XXe siècle)", la chercheuse explique comment les professeures se sont affranchies des stéréotypes et se sont affirmées au sein de leur profession.
"Les inspecteurs de l'Éducation nationale veillent à la mise en œuvre de la politique éducative arrêtée par le ministre chargé de l'Éducation", peut-on lire sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Dans "Le Grand JT de l'Éducation", Éric Nicollet, inspecteur de l’Éducation nationale depuis quinze ans, explique que son métier consiste surtout à donner des "conseils" aux enseignants.
Ils veillent à la mise en œuvre de la politique éducative au sein des établissements scolaires. Ils sont environ 3650 à être inspecteurs de l'Éducation nationale en France, selon la Cour des comptes en 2022. Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général, détaille le rôle de ces personnels d'encadrement.