Lors de sa conférence de presse, en janvier dernier, Emmanuel Macron a affirmé la nécessité d'un "réarmement civique" "dès l'enfance". L'objectif du chef de l'État est de renforcer l'enseignement civique à l'école. Il souhaite notamment doubler "généraliser le Service national universel, en seconde", accorder une place au théâtre et à l'histoire de l'art plus importante, ou encore expérimenter la tenue unique dans les établissements scolaires. Cette formule, employée par Emmanuel Macron, ne convainc pas Sylvain Beck. "Si je suis éducateur spécialisé, c'est pour ne pas faire la guerre", explique-t-il.
"Réduire le nombre de décrocheurs, mieux accompagner les jeunes dans l’insertion dans l’emploi et dans les études supérieures pour ceux qui font le choix de la poursuite d’études". Voici les objectifs de la réforme du lycée professionnel, présentés par la ministre déléguée chargée de l'enseignement et de la formation professionnels, Carole Grandjean, fin 2023. Une réforme qui concerne 620 000 élèves, soit un tiers des lycéens en France, majoritairement issus de milieux populaires, rappelle Axel Benoist, professeur de lycée professionnel et co-secrétaire général du SNUEP-FSU. Cette réforme ne fait pas l'unanimité. Il explique pourquoi.
"Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies. Tu défies l'autorité, tu apprends à la respecter". Cette déclaration de Gabriel Attal n'est pas passée inaperçue lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale le 30 janvier 2024. En quoi consiste ce "réarmement civique" ? À quoi vont ressembler les travaux d'intérêt éducatif pour les mineurs délinquants de moins de 16 ans ? Sylvain Beck, éducateur spécialisé, docteur en sociologie et formateur en travail social et Arnaud de Saint Rémy, avocat et président de la commission droits de l'enfant au Conseil national des barreaux, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Mieux accompagner les élèves malvoyants, c'est la mission de la Fédération des aveugles de France. Son président, Bruno Gendron, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Loïc Landrau fait la "Lumière sur" l'évolution de la rémunération des enseignants.
Six mois après avoir été nommé ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal a pris la tête du gouvernement. Sa nomination en tant que Premier ministre soulève de nombreuses interrogations au sein de la communauté éducative. L'école restera-t-elle au cœur des préoccupations ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Guillaume Prévost, délégué général du think tank "Vers Le Haut".
Comment avoir une consommation maîtrisée du numérique et des écrans ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses recommandations dans son "Focus".
Dans son "Idée derrière la tech", Jeanne Dreyfus nous emmène en Belgique découvrir le travail de Brecht Evens, qui vient de publier "Le Roi méduse", une bande dessinée à ne pas manquer.
"J’emmène avec moi la cause de l’école". C'est ce qu'a déclaré Gabriel Attal, Premier ministre, lors de sa prise de fonction. Selon Guillaume Prévost, délégué général du think tank "Vers Le Haut", la formule de l'ancien ministre de l'Éducation nationale est "excellente", car "l'école ne peut pas, seule, répondre aux défis éducatifs". Pour répondre aux nombreux besoins de l'enfant, en termes de santé mentale, de relationnel et d'ouverture sur le monde, l'école doit "mieux se mettre en relation avec l'ensemble des initiatives et des énergies autour d'elle", explique Guillaume Prévost.
Le premier ministre Gabriel Attal a prononcé son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, ce 30 janvier, pour présenter les grandes orientations à venir. Le nouveau chef du gouvernement a promis "une action résolue pour la souveraineté agricole de notre pays". En pleine colère agricole, Gabriel Attal a annoncé le déploiement d'un dispositif fiscal dédié aux éleveurs pour "faire face à l'inflation", un fonds d'urgence pour les viticulteurs ou encore la création d'un "service civique écologique" pour "50 000 jeunes par an prêts à s'engager pour le climat". Il a aussi indiqué la création de "travaux d'intérêt éducatifs pour les jeunes de moins de 16 ans". "Sur le côté éducatif, son discours était un discours très autoritaire", dénonce Laurence Dautraix, co-secrétaire générale du SNETAP-FSU. Selon elle, ces annonces ne peuvent pas "rassurer" les jeunes qui choisissent la filière agricole. Rémi Prot, directeur du campus Bougainville de Brie-Comte-Robert, rappelle qu'ils "ont envie de voir évoluer les choses pour pérenniser leur avenir au sein du secteur agricole".
Depuis plus d'une semaine, les agriculteurs se mobilisent et bloquent le pays pour se faire entendre. En dépit des annonces de Gabriel Attal et de la commission européenne, leur colère ne retombe pas. Les jeunes, qui souhaitent intégrer la filière, sont très attentifs aux revendications de leurs aînés. Certains ont même rejoint le mouvement pour les soutenir, et participent aux blocages organisés partout en France. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Laurence Dautraix, co-secrétaire générale du SNETAP-FSU et Rémi Prot, directeur du campus Bougainville de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne).
À l'occasion de la dixième Nuit des livres Harry Potter, on se replonge dans l'univers de la saga en deuxième partie, avec Hedwige Pasquet, présidente de Gallimard Jeunesse. La maison d'édition organise cet événement partout en France jusqu'au 4 février 2024.
En fin d'émission, Malika Ménard reçoit l'acteur Salim Kechiouche. Il évoque sa passion pour la boxe et ses "Souvenirs d'écolier".
Le 16 janvier dernier, le président de la République a présenté un nouveau cap et de nouvelles mesures pour l'école, lors d'une conférence de presse à l'Élysée. Il souhaite notamment le retour en force de l'instruction civique en classe, avec, "dès la rentrée 2024, une heure par semaine dès la cinquième". Autre mesure phare : le port de l'uniforme expérimenté dans une centaine d'établissements cette année. Pour Rozenn Merrien, présidente de l'Andev (association nationale des directeurs et des cadres de l'éducation des villes et des collectivités territoriales), ces annonces sont "dérisoires" et "un peu désuètes" compte tenu des "enjeux liés aux réductions des inégalités sociales".
À l'occasion de la Journée internationale de l'éducation, ce 24 janvier, "La Quotidienne" s'intéresse à la posture d'un enseignant devant ses élèves. Comment faire en sorte qu'ils se sentent intégrés et considérés ? Grégory Delboé, enseignant formateur à l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspé) de Lille, estime que les futurs professeurs doivent "passer d'une écoute intuitive à une écoute professionnalisée".
À la rentrée 2024, quatre classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) à Paris risquent de fermer leurs portes. Les filières lettres, économie ou encore biologie sont concernées. Il s'agit de la classe éco ECG (économique et commerciale générale) du lycée Jacques Decour (IXe), l'ATS bio du lycée Pierre-Gilles de Gennes (XIIe), l'hypokhâgne du lycée Lamartine (IXe) et une classe de khâgne du lycée Chaptal (VIIIe). C'est ce qu'a annoncé le rectorat de Paris début décembre 2023. Une nouvelle qui suscite de l'inquiétude et de la colère au sein du corps enseignant. Les professeurs pointent notamment du doigt les contradictions du rectorat. "On nous a dit que l'hypokhâgne du lycée Lamartine souffrait d'un trop faible taux d'élèves boursiers. Ce à quoi nous avons répondu que la khâgne du lycée Chaptal était aussi menacée de fermeture, alors qu'elle a 45% de boursiers", constate Laurent Trèves, professeur en classe préparatoire.
À l'occasion de la Journée internationale de l'éducation, le 24 janvier, "La Quotidienne" se penche sur le rôle et la pédagogie des professeurs. La revue "Les Cahiers pédagogiques" consacre, ce mois-ci, un numéro spécial sur la façon dont les enseignants peuvent aider les élèves par l'observation et par l'écoute. Grégory Delboé, enseignant formateur à l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspé) de Lille, est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
C'est un procès qui a permis de légaliser l'avortement. Brandon Waret fait le point sur cet événement historique dans son "Antisèche".
Pour son "Heure de la récré", Brandon nous emmène au cinéma découvrir "Nicky Larson : Angel Dust".
En fin d'émission, on retrouve Amélie Paris pour ses "Années collège". Notre professeure-documentaliste consacre sa chronique à la place du maquillage dans la vie des adolescents.
Elles sont considérées comme des filières très élitistes, réservées aux classes aisées... Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont-elles menacées ? À la rentrée 2024, plusieurs classes risquent de fermer leurs portes. Les filières lettres, économie et biologie sont concernées. C'est ce qu'a annoncé le rectorat de Paris. Qu'en pensent les professeurs ? Pour en parler, Guillaume Ouattara reçoit Laurent Trèves, professeur en classe préparatoire, et Mehdi Cornilliet, fondateur du site "Major prépa".
Il était étudiant en médecine. Il est devenu père au foyer. L'influenceur Samuel Clot raconte son quotidien dans son livre "Père au foyer : Mon aventure dans la parentalité positive". Il en dit plus en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Buan fait un tour du monde pour revenir sur les continents qui s'apprêtent à voter.