"Depuis ces dernières années, les élèves qui arrivent dans les classes de 6e, avec un niveau de stress supérieur par rapport à ce qu'on a connu dans les générations précédentes. Les élèves sont stressés de réussir", déplore Norman Gourrier, secrétaire général du SNCL (Syndicat national des collèges et des lycées). Ce stress peut être très pénalisant pour les élèves au cours de leur scolarité. La pression de la société est également un facteur aggravant dans cette situation. Il nuance cependant en évoquant les espaces aménagés pour accompagner les élèves au collège.
Moins de 13% des séances d'éducation à la sexualité sont dispensées au collège et au lycée ! C'est le résultat soulevé par une enquête du collectif "Nous toutes", consacrée à ce sujet. Pourtant obligatoire depuis la loi de 2001, ces cours d'éducation à la sexualité doivent jouer un rôle dans la prévention des violences sexistes et sexuelles. "Cela correspond à 3 séances uniquement sur l'ensemble de la scolarité...alors que les élèves doivent en recevoir 21 !", insiste Célia Levy, membre de la coordination nationale du collectif "Nous toutes". Le sujet reste tabou ! Pour Carine Lefebvre-Quennell, autrice et réalisatrice, "il y a un décalage total entre une société hyper sexualisée et une difficulté à parler de sexe dans l'institution "école"".
Pourquoi la sexualité reste-t-elle un sujet tabou à l'école ? Dans les établissements scolaires, les cours obligatoires consacrés à l'éducation à la sexualité sont loin d'être dispensés comme prévu...Pourquoi est-ce si compliqué ? Pour en parler , Virginie Guilhaume reçoit en plateau Célia Lévy, membre de la coordination nationale du collectif "Nous toutes" et Carine Lefebvre-Quennell, autrice et réalisatrice. Grève importante prévue le 29 septembre à l'école, colère des syndicats d'enseignants face aux promesses du gouvernement, ouverture du concours pour devenir enseignant le 18 octobre, journée mondiale du droit à l'avortement le 28 septembre...Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Direction le Musée Pablo Picasso avec notre invité, Alexandre Therwath, chef du département de la médiation du Musée Picasso. Il présente l'exposition qui met à l'honneur Maya, la fille de l'artiste peintre. Une exposition conçue aussi pour le jeune public avec de nombreux ateliers, jeux de pistes et spectacles autour de la thématique de l'enfance. En d'émission, on ira à la rencontre de Yann Arthus-Bertrand pour y découvrir sa dernière exposition photo, "Obsessions", à l'Espace Frans Krajcberg à Paris. Reportage d'Agathe Delannoy.
Aujourd'hui, dans le "Mag", on s'intéresse à la contraception. Qu'en est-il de l'éducation sexuelle à l'école ? Quelles avancées ont été réalisées en ce sens? Le nouveau ministre de l'Éducation nationale souhaite renforcer l'éducation sexuelle à l'école. Comment va-t-il s'y prendre ? Pourquoi ne parle-t-on pas assez de contraception masculine ? Pourtant, de nombreux moyens existent pour se protéger et répartir la charge mentale : vasectomie, anneau contraceptif, slip chauffant...Pour en parler justement, notre invité prône la contraception masculine ! En duplex, Patrice Boisfer reçoit Thomas Rixen, alias Bobika, auteur de la bande-dessinée "Le cœur des Zobs" et en plateau Danielle Hassoun, gynécologue-obstétricienne. À l'occasion de la journée mondiale de la contraception le 26 septembre, Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour faire le point sur les droits en matière de contraception. En fin d'émission, vous verrez que le ministre de la Santé François Braun a annoncé une série de mesures pour améliorer la prévention autour de la sexualité. La pilule du lendemain sera gratuite pour toutes les femmes sans ordonnance, quel que soit leur âge, à partir du 1er janvier 2023. Détails avec Mathilde Wessels dans "l'info en +".
"Des études ont montré que lorsqu'on arrive à parler de sexualité au sein des familles, les jeunes filles ont moins souvent de grossesses non prévues, voire des avortements" explique Danielle Hassoun, gynécologue obstétricienne. Parler de sexualité reste tout de même un tabou. Pour Thomas Rixen, alias Bobika, auteur de "Le cœur des Zobs", il faudrait qu'on aborde davantage le sujet à l'école ! "Je rêve d'un système scolaire dans lequel on montrerait toutes les méthodes possibles, y compris le slip chauffant, l'anneau contraceptif, la contraception hormonale masculine, et qu'on puisse choisir en connaissance de cause".
"La contraception est aussi une histoire de militantisme", insiste le dessinateur Thomas Rixens alias Bobika. Dans sa bande-dessinée "Le cœur des zobs", il aborde avec humour la contraception masculine pour déconstruire les clichés. Cependant, "il y a encore beaucoup de travail à faire" poursuit-il. Homme contracepté depuis 2016, il encourage ses lecteurs à s'interroger sur la charge mentale qui pèse aussi sur les femmes.
"L'annonce a été très violente, puisque la maladie ne se voit pas ", se souvient Sonia, maman d'un enfant atteint de la mucoviscidose, lorsqu'on lui a annoncé la maladie. Après le choc, Sonia a décidé de rester combattive et d'accompagner au mieux son fils dans ses rêves sportifs !
Rester en forme et déterminé, s'évader...Il est primordial pour un enfant atteint de mucoviscidose de pratique une activité sportive selon Wided Azaiz, infirmière coordinatrice au Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) de l'hôpital Robert Debré. Un constat aussi partagé par Thierry Nouvel, directeur général de l'association "Vaincre la mucoviscidose". Le sport permet de développer une capacité respiratoire, ce que la maladie a tendance à réduire. Le sport permet ainsi de diminuer les risques d'infection. Cette maladie génétique atteint les poumons et le système digestif. Pour la détecter le plus tôt possible et la prendre en charge rapidement, les médecins procèdent systématiquement à un dépistage de la mucoviscidose à la naissance.
"Notre positionnement est celui de la grande sœur qui a du recul sur ce qu'elle a vécu", explique Nine Perrard, co-auteure de "Mon dico d'ado". Dans ce livre, l'objectif est d'offrir des clés de compréhension aux ados sur les transformations du corps, la sexualité, la santé, ou encore l'identité, sans jamais moraliser !
Le doudou...objet sacré pour nos enfants ! Gare à vous si vous le perdez, et même si vous le lavez ! Emma Guessel, chroniqueuse, insiste néanmoins sur son importance ! Il permet à l'enfant de mieux s'endormir le soir, et de se détacher de ses parents !
Pour lutter contre les violences sexuelles, "il faudrait que les cours d'éducation sexuelle soient mis en place bien avant la quatrième", suggère Isabelle Santiago, députée Parti socialiste (PS) du Val-de-Marne (94). "Il faut que l'enfant comprenne que ce qui peut se passer parfois chez lui n'est pas normal" poursuit-elle. Elle rappelle qu'il existe des outils pédagogiques pour informer l'enfant et le sensibiliser dès le plus jeune âge.
Selon Catherine Dolto, médecin et haptothérapeute, l'enfant est déjà en "quête d'échanges avec les autres dès la vie intra-utérine". Parler au bébé dès la grossesse permet de ressentir ses envies, ses peurs. "Dès que l'enfant perçoit que sa mère est là, il fait un petit mouvement de sa colonne vertébrale" explique t-elle.