Pour apprendre à l'école sereinement, il est nécessaire de mettre en place un "espace hors menace" pour les enfants selon Philippe Meirieu, professeur des universités en Sciences de l'éducation. "Si l'élève se sent menacé, ou à le sentiment qu'il peut être humilié par un camarade s'il se trompe, l'élève va se sentir paralysé et n'osera pas s'engager" justifie-t-il. Pour que l'élève apprenne à faire quelque chose qu'il ne sait pas faire, il faut qu'il se sente en sécurité.
Nombreux sont les élèves qui se battent au quotidien contre la maladie. Contraints de rester à l'hôpital, c'est l'école qui se déplace pour qu'ils continuent de suivre une scolarité ! Quels sont les dispositifs existants ? Comment fonctionnent-ils ? Nos invitées ont décidé de dédier leur vie et leur énergie aux enfants hospitalisés ! L'association parisienne "l'école à l'hôpital" œuvre depuis plus de 90 ans en Île-de-France, mais inspire aussi d'autres régions ! Maintenir la continuité pédagogique à l'hôpital nécessite aussi le recours au numérique et à l'innovation. Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Caroline Grossi, présidente de l'association "L'école à l'hôpital" et Ségolène Hénin, coordinatrice de scolarité à l'hôpital Saint-Louis AP-HP. Irina Capron sort sa "Loupe" pour faire un point sur le fonctionnement de la scolarité à l'hôpital. Les enseignants ne sont pas les seuls à accompagner les enfants malades dans leur scolarité. Le robot Buddy s'y attelle aussi. C'est "l'info en +" d'Irina Capron.
Aider les parents d'enfants porteurs de handicap et partager les retours d'expériences pour que les familles ne se sentent jamais seules...Voilà les missions de l'association "Tombée du nid". Cette dernière vient de lancer une application du même nom. Clotilde Noël, co-fondatrice de l'association, a adopté Marie, porteuse d'une trisomie 21. Elle publie un livre intitulé, lui aussi, "Tombée du nid", dans lequel elle raconte son parcours d'adoption si singulier. De fil en aiguilles, elle explique comment l'association est née. "L'histoire de Marie a permis à beaucoup de personnes de se dire que personne n'était étranger à cette tristesse, et à ce manque d'accueil de ces enfants pour l'adoption. " explique Clotilde Noël, co-fondatrice de l'association "Tombée du nid".
"Quand des jeunes sont en fin de vie, quand un enfant veut absolument apprendre à lire ou passer son brevet avant de partir. Ce sont des moments difficiles pour les professeurs. Il y a aussi des élèves qui vont très mal au niveau psychiatrique", avoue Caroline Grossi, présidente de l'association "L'école à l'hôpital". Trouver des méthodes pédagogiques et surtout maintenir la scolarité des élèves hospitalisés : ce sont les objectifs de l'association.
"Depuis ces dernières années, les élèves qui arrivent dans les classes de 6e, avec un niveau de stress supérieur par rapport à ce qu'on a connu dans les générations précédentes. Les élèves sont stressés de réussir", déplore Norman Gourrier, secrétaire général du SNCL (Syndicat national des collèges et des lycées). Ce stress peut être très pénalisant pour les élèves au cours de leur scolarité. La pression de la société est également un facteur aggravant dans cette situation. Il nuance cependant en évoquant les espaces aménagés pour accompagner les élèves au collège.
Moins de 13% des séances d'éducation à la sexualité sont dispensées au collège et au lycée ! C'est le résultat soulevé par une enquête du collectif "Nous toutes", consacrée à ce sujet. Pourtant obligatoire depuis la loi de 2001, ces cours d'éducation à la sexualité doivent jouer un rôle dans la prévention des violences sexistes et sexuelles. "Cela correspond à 3 séances uniquement sur l'ensemble de la scolarité...alors que les élèves doivent en recevoir 21 !", insiste Célia Levy, membre de la coordination nationale du collectif "Nous toutes". Le sujet reste tabou ! Pour Carine Lefebvre-Quennell, autrice et réalisatrice, "il y a un décalage total entre une société hyper sexualisée et une difficulté à parler de sexe dans l'institution "école"".
Pourquoi la sexualité reste-t-elle un sujet tabou à l'école ? Dans les établissements scolaires, les cours obligatoires consacrés à l'éducation à la sexualité sont loin d'être dispensés comme prévu...Pourquoi est-ce si compliqué ? Pour en parler , Virginie Guilhaume reçoit en plateau Célia Lévy, membre de la coordination nationale du collectif "Nous toutes" et Carine Lefebvre-Quennell, autrice et réalisatrice. Grève importante prévue le 29 septembre à l'école, colère des syndicats d'enseignants face aux promesses du gouvernement, ouverture du concours pour devenir enseignant le 18 octobre, journée mondiale du droit à l'avortement le 28 septembre...Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Direction le Musée Pablo Picasso avec notre invité, Alexandre Therwath, chef du département de la médiation du Musée Picasso. Il présente l'exposition qui met à l'honneur Maya, la fille de l'artiste peintre. Une exposition conçue aussi pour le jeune public avec de nombreux ateliers, jeux de pistes et spectacles autour de la thématique de l'enfance. En d'émission, on ira à la rencontre de Yann Arthus-Bertrand pour y découvrir sa dernière exposition photo, "Obsessions", à l'Espace Frans Krajcberg à Paris. Reportage d'Agathe Delannoy.
Aujourd'hui, dans le "Mag", on s'intéresse à la contraception. Qu'en est-il de l'éducation sexuelle à l'école ? Quelles avancées ont été réalisées en ce sens? Le nouveau ministre de l'Éducation nationale souhaite renforcer l'éducation sexuelle à l'école. Comment va-t-il s'y prendre ? Pourquoi ne parle-t-on pas assez de contraception masculine ? Pourtant, de nombreux moyens existent pour se protéger et répartir la charge mentale : vasectomie, anneau contraceptif, slip chauffant...Pour en parler justement, notre invité prône la contraception masculine ! En duplex, Patrice Boisfer reçoit Thomas Rixen, alias Bobika, auteur de la bande-dessinée "Le cœur des Zobs" et en plateau Danielle Hassoun, gynécologue-obstétricienne. À l'occasion de la journée mondiale de la contraception le 26 septembre, Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour faire le point sur les droits en matière de contraception. En fin d'émission, vous verrez que le ministre de la Santé François Braun a annoncé une série de mesures pour améliorer la prévention autour de la sexualité. La pilule du lendemain sera gratuite pour toutes les femmes sans ordonnance, quel que soit leur âge, à partir du 1er janvier 2023. Détails avec Mathilde Wessels dans "l'info en +".
"Des études ont montré que lorsqu'on arrive à parler de sexualité au sein des familles, les jeunes filles ont moins souvent de grossesses non prévues, voire des avortements" explique Danielle Hassoun, gynécologue obstétricienne. Parler de sexualité reste tout de même un tabou. Pour Thomas Rixen, alias Bobika, auteur de "Le cœur des Zobs", il faudrait qu'on aborde davantage le sujet à l'école ! "Je rêve d'un système scolaire dans lequel on montrerait toutes les méthodes possibles, y compris le slip chauffant, l'anneau contraceptif, la contraception hormonale masculine, et qu'on puisse choisir en connaissance de cause".
"La contraception est aussi une histoire de militantisme", insiste le dessinateur Thomas Rixens alias Bobika. Dans sa bande-dessinée "Le cœur des zobs", il aborde avec humour la contraception masculine pour déconstruire les clichés. Cependant, "il y a encore beaucoup de travail à faire" poursuit-il. Homme contracepté depuis 2016, il encourage ses lecteurs à s'interroger sur la charge mentale qui pèse aussi sur les femmes.
"L'annonce a été très violente, puisque la maladie ne se voit pas ", se souvient Sonia, maman d'un enfant atteint de la mucoviscidose, lorsqu'on lui a annoncé la maladie. Après le choc, Sonia a décidé de rester combattive et d'accompagner au mieux son fils dans ses rêves sportifs !
Rester en forme et déterminé, s'évader...Il est primordial pour un enfant atteint de mucoviscidose de pratique une activité sportive selon Wided Azaiz, infirmière coordinatrice au Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) de l'hôpital Robert Debré. Un constat aussi partagé par Thierry Nouvel, directeur général de l'association "Vaincre la mucoviscidose". Le sport permet de développer une capacité respiratoire, ce que la maladie a tendance à réduire. Le sport permet ainsi de diminuer les risques d'infection. Cette maladie génétique atteint les poumons et le système digestif. Pour la détecter le plus tôt possible et la prendre en charge rapidement, les médecins procèdent systématiquement à un dépistage de la mucoviscidose à la naissance.