Face à l’actualité de ces dernières semaines, comment faire pour rassurer nos enfants et les comprendre ? Faut-il expliquer la guerre en Ukraine ou le suicide d’adolescents victimes de harcèlement ? Comment l’enfant réagit-il face à l’actualité qu’il voit ou entend ? Comment réagit-il aux traumatismes ? "À tous les âges de la vie, la confrontation à la mort peut blesser psychiquement. La particularité, c’est que la blessure psychique est invisible. (…) Un trauma ne se répare pas, la blessure s’apprivoise. Il faut s’adapter à chaque enfant, cela prend du temps", explique Hélène Romano, psychologue et docteure en psychopathologie. Face à l’actualité mouvementée, elle conseille d’écouter et d’observer l’attitude de chaque enfant.
Pauline Bourgoin, maman de Louise, milite pour obtenir la garde exclusive de sa fille. Elle accuse son père d'attouchements. La justice autorise toujours Louise à voir son père. Pourquoi une telle décision ? Pauline Bourgoin, Rachel Flore Pardo, avocate et Claire Bourdille, fondatrice du collectif Enfantiste sont les invitées de Virginie Guilhaume pour en parler.
En deuxième partie d'émission, on s'intéresse au magazine "Kezako Mundi", propose aux lecteurs, dès 14 ans, de mieux comprendre les questions qui animent notre société. Carole Billiout, sa rédactrice en chef, en parle en plateau.
Dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?", Guillaume Buan évoque une affaire qui a fait beaucoup réagir. Une maman a dénoncé l'homophobie que subit son fils à l'école dans une lettre ouverte.
Près de trois enfants sur quatre, entre 2 et 4 ans, subissent des châtiments corporels ou des violences psychologiques de la part de leur entourage, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Comment faire cesser ce fléau ? Comment faire respecter le droit des enfants en France et partout dans le monde ? Quels sont les moyens alloués ? Qu'en est-il des mineurs isolés ? Patrice Boisfer reçoit Adrien Taquet, l'ancien secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles et Pierre-Alain Sarthou, le directeur général de la Convention nationale des associations de protection de l'enfant (CNAPE), pour en parler.
Quels sont les droits des enfants en France ? Quel est l'impact de la loi Taquet, adoptée en février 2022 ? Irina Capron sort sa "Loupe", pour y répondre.
L’Unicef va lancer, dès septembre 2023, un programme novateur intitulé "École amie des droits de l’enfant" à destination des établissements scolaires. Objectif ? Offrir des clés à la communauté éducative pour créer une école plus juste, plus bienveillante et plus inclusive. L’Unicef va donc mettre à disposition des outils pédagogiques dans les écoles comme la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Adopté en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies, ce traité international vise à informer les enfants pour qu’ils fassent valoir leurs droits. Julie Zerlauth, responsable du service plaidoyer sensibilisation à l’Unicef France, explique les enjeux de cette initiative.
Selon l'UNICEF, un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses parents en France. "Quand j'ai été nommé en janvier 2019, (…) le rapport (de l'inspection générale des affaires sociales à ce sujet), m'attendait sur mon bureau", se souvient Adrien Taquet, l'ancien secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles. Il dresse un état des lieux de ce qui a été fait en France pour lutter contre ce fléau et évoque, "un problème global de violence faite sur les enfants dans ce pays".
L'école est l'amie des enfants, mais est-elle réellement l'amie de leurs droits ? C'est ce que souhaite l'UNICEF. Elle lance une grande initiative dès la rentrée 2023 dans les établissements scolaires. Julie Zerlauth, responsable du service plaidoyer sensibilisation à l’Unicef France, est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
À l'occasion de l'anniversaire de la mort de Jean Zay, Emma Guessel sort son "Antisèche". Elle retrace l'héritage de cette figure majeure de l'éducation et de la culture.
Dans son "Heure de la récré", Emma nous invite à jouer avec le langage et notamment avec le virelangue.
En fin d'émission, Amélie Paris, professeure-documentaliste, fait une mise au point sur le brevet dans sa chronique "Les années collège".
Guerre en Ukraine, pandémie mondiale, inflation, féminicides, harcèlement scolaire... Comment évoquer tous ces sujets d'actualité à nos enfants ? Face à une telle montée de violence, faut-il réellement en parler avec eux ? Comment aborder ces thématiques avec les plus jeunes sans les choquer ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Jacques Lena, psychiatre et psychanalyste.
Décomplexer les parents, c'est la mission de Solveig Foucher, auteure et psychopraticienne. Elle a écrit un manuel intitulé "À l'intention des parents qui voudraient avoir de l'autorité mais ne savent pas comment". Elle en parle en deuxième partie d'émission.
Est-ce bientôt la fin du bac de philo ? Les élèves ont planché sur cet examen ce mercredi 14 juin. Un examen qui a fait beaucoup parler les internautes. Guillaume Ouattara lève le voile sur cette polémique dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?".
Cyberharcèlement, violences multiples à l'école, insultes... Les écoles sont en proie à la violence et les enfants ne sont pas épargnés. Comment faire en sorte que les enfants soient protégés ? Comment faire respecter les droits des jeunes ? Éric Delemar, le Défenseur des enfants, est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
Initier les élèves aux échecs, c'est le principe du programme pédagogique "Class'échecs". Éloi Relange, président de la Fédération française des échecs, nous explique tout en deuxième partie d'émission.
Dans sa chronique "Et avant ?", Loïc Landrau nous dira d'où vient le format 21 x 29.7.
Pour 75% des mineurs, le mobile est le moyen exclusif de visionnage de contenus pornographiques, selon une enquête Médiamétrie, commandée par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), et publiée en mai 2023. Quelles sont les conséquences de l'exposition précoce et prolongée des jeunes aux sites pornographiques ? Quel est l'impact de ces contenus sur la construction de leur sexualité et leur conception des rapports hommes-femmes ? Comment briser le tabou à l'école, mais aussi à la maison ? Patrice Boisfer reçoit Joseph Pesme, le directeur général de l'association "We are lovers", et Farida Adlani, la vice-présidente de la région Île-de-France.
Mathilde Wessels sort sa "Loupe", pour faire le point sur la fréquentation des sites "adultes", par les mineurs.
Les associations de la protection de l'enfance pointent du doigt le réseau social Twitter. Elles lui reprochent de ne pas faire le nécessaire pour empêcher l'accès des mineurs aux images pornographiques. Mathilde vous explique tout dans son "Info en +".
Dès l'âge de 12 ans, plus de la moitié des garçons de 12-13 ans consultent des sites pornographiques en moyenne chaque mois, selon une enquête Médiamétrie, commandée par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), et publiée en mai 2023. " À cet âge-là, les jeunes cherchent des références pour se rassurer", et construire leur sexualité, explique Joseph Pesme, le directeur général de l'association "We are lovers". Il alerte sur les risques liés à l’exposition de tel contenu.
2,3 millions d'enfants en France sont exposés à des images pornographiques pendant plus de 50 minutes par mois, selon une enquête Médiamétrie, commandée par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), et publiée en 2023.
Face à l'explosion du visionnage de contenu pornographique chez les jeunes, la région Ile-de-France a lancé une campagne de sensibilisation intitulée "Le porno, c'est #paslaref". Selon Farida Adlani, la vice-présidente de la région Île-de-France, la crise sanitaire, l'utilisation de smartphones et l'absence de contrôle parental, ont amplifié ce phénomène.
Magistrate pendant plus de 30 ans, Isabelle Lonvis-Rome est maintenant ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, depuis mai 2022. Son combat pour l’égalité, elle le mène depuis très longtemps. Être fille de parents instituteurs, "a conditionné mon parcours", confie-t-elle. Devenue magistrate, elle a présidé des cours d’assises et jugé des féminicides et des viols. "Ce combat que je mène aujourd’hui, je le mène avant tout pour ses femmes que j’ai croisées, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu parce que c’était trop tard", justifie-t-elle.