Partir à l'aventure sur un voilier jusqu'aux Îles danoises, c'est le défi que seize étudiants du campus des transitions à Science Po Rennes vont tenter de relever. "On emmène nos étudiants en transports décarbonés. L'idée est de faire la promotion d'autres types de mobilités, et de proposer une expérience de pédagogie immersive", explique Nicolas Escach, directeur du campus des transitions Science po. Grâce à cette initiative, les étudiants peuvent se rendre compte de façon concrète des conséquences du changement climatique sur les océans.
Consacré à l'apprentissage et destiné à dix jeunes en situation de décrochage, le dispositif "Apprentis solidaire" permet aux étudiants de trouver leur voie professionnelle. "Ce sont des jeunes qui ont cumulé plusieurs années à ne rien faire. Ils ont quitté l'école parce qu'ils veulent du concret !" explique Esther Begon, chargée de développement local pour l'association de la fondation étudiante pour la ville (l'AFEV) À travers ce dispositif, ces jeunes sont aussi invités à réaliser des initiatives solidaires et citoyennes au sein d'associations du territoire : maraudes, collectes alimentaires etc.
Il est essentiel que chaque élève puisse avoir accès à la langue des signes française (LSF) à l'école pour pouvoir communiquer, selon Clara, accompagnante de parents d'enfants sourds et autrice du site "Femme bionique". Sensibiliser les enfants au handicap et aux différents niveaux de surdité est aussi important selon elle. "Ce qu'il faudrait vraiment, c'est la langue des signes pour les enfants sourds. C'est le véritable combat", insiste Marie Cao, formatrice bilingue en langue des signes. Elle dénonce le manque de structures et suggère la mise en place d'écoles composées de professeurs bilingues et d'interprètes.
La langue des signes est une langue "visuelle", rappelle Clara, accompagnante de parents d'enfants sourds et autrice du site "Femme bionique". Comprendre l'ensemble des concepts, se construire ou encore être à l'écoute et nouer des relations avec autrui, c'est aussi l'objectif de l'apprentissage du bilinguisme pour les enfants selon Marie Cao, formatrice bilingue en langue des signes.
Aujourd'hui, dans "action éducation", on fête les dix ans de projets éducatifs menés en Seine-Saint-Denis ! Dans ce département, comment les pouvoirs publics ont-ils soutenu l'éducation ? Si les Jeux olympiques se déroulent en 2024, la Seine-Saint-Denis se prépare déjà à cet événement planétaire. Quel sera l'impact pour le département ? Est-ce une aubaine pour le milieu éducatif ? La Seine-Saint-Denis va-t-elle enfin pouvoir décoller économiquement et se défaire de ses clichés ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Élodie Girardet, conseillère déléguée au projet éducatif de la Seine-Saint-Denis et psychologue de l'Éducation nationale. Irina Capron sort sa "Loupe" et fait un tour d'horizon des projets éducatifs de ce département. En fin d'émission, on part à la découverte du premier lycée dédié à l'agroécologie en Seine-Saint-Denis. C'est "l'info en +" d'Irina Capron.
Seine-Saint-Denis : l'éducation, un remède contre les discriminations ? L'éducation est bel et bien un remède contre les discriminations, selon Élodie Girardet, conseillère déléguée au projet éducatif de la Seine-Saint-Denis. Il faudrait davantage mettre en avant des actions et projets menés par les élèves et les équipes en Seine-Saint-Denis.
Offrir une veste polaire à chaque élève, c'est l'idée qu'a eu Gabriel Daube, maire de Périers (Manche). En cours de fabrication, ce cadeau permettra aux élèves de ne pas avoir froid pendant les heures de cours. Face à la hausse conséquente du prix du gaz et de l'électricité, les municipalités ont dû baisser la température dans les bâtiments scolaires. La ville de Périers a d'ailleurs diminué la température des classes à 19°C depuis le 1er octobre.
Pour lutter contre la hausse flagrante des prix du gaz et de l'électricité, la région Hauts-de-France, "nous mettons l'accent sur les rénovations énergétiques pour permettre d'éviter les salles où il fait froid. Il nous semble important de regarder tout ce qu'il y a à faire pour améliorer le quotidien des jeunes", détaille Manoëlle Martin, vice-présidente des Hauts-de-France en charge de l'éducation.
La crise énergétique impacte aussi l'école. Pour faire des économies, face à la hausse conséquence des prix du gaz et de l'électricité, les municipalités ont dû baisser la température des bâtiments scolaires. De nombreuses familles sont inquiètes. Quelle réponse l'école doit-elle apporter ? Comment les municipalités et les régions s'organisent-elles face à cette crise ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Ghislaine Morvan-Dubois, présidente de la FCPE (Fédération conseils parents élèves association) de Paris et en skype Manoëlle Martin, vice-présidente des Hauts-de-France en charge de l'éducation. 313 signalements en septembre pour "atteinte à la laïcité" dans les écoles selon le ministère de l''Éducation nationale, nouveaux affrontements au Lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), nouvelles menaces proférées contre un professeur dans l'Essonne...Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Qu'est-ce que la co-éducation ? Alexandra Fontanel, blogueuse, viendra nous en plateau en seconde partie d'émission. Elle vient de publier un livre intitulé "Le coschooling au fil des saisons". Face à la crise de l'énergie et les nombreuses pannes dans les stations-essence, les réseaux sociaux, eux, font le plein... Mickaël Dorian vous en dit plus dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?"
Ils ont 15 ans et ont déjà eu plusieurs vies. Ces adolescents, qui ont connu des foyers, et en rupture avec le système scolaire, reprennent confiance en eux dans l'école Starter, à Grenoble (Isère). Deux réalisateurs ont suivi ces ados pendant une année au sein de cette classe unique qui leur redonne espoir ! Leur documentaire "Un bon début" vient de sortir en salles. Pour en parler justement, Marjorie Paillon reçoit en plateau Antoine Gentil, professeur et fondateur du programme Starter et Xabi Molia, cinéaste, écrivain et coréalisateur du documentaire "Un bon début". Faut-il laisser les écrans de côté pour mieux développer sa créativité ? "Focus" et réponse du CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information). Venise tombe le masque ! Jeanne Dreyfus nous emmène à la découverte d'une exposition visible au Grand Palais Immersif à Paris. Le grand public peut découvrir "Venise révélée" jusqu'en février 2023. Détails avec notre chroniqueuse qui a "une idée derrière la tech".
Parcours individualisé adapté aux jeunes de 16 à 25 ans peu qualifiés... C'est ce que propose l'École de la 2e chance (E2C). Cet établissement propose une formation pour s'insérer dans la vie active. "Pour la plupart, 90% n'ont aucun diplôme. Pour chacun, on définit des objectifs et des progressions. Leur projet va évoluer aussi au cours de la formation, on fera évoluer les contenus et les objectifs avec les élèves", détaille Jean Serror, directeur de l'École de la 2e chance du Val-de-Marne (E2C).
Quand certains collèges ne veulent plus de ces élèves...lui, il les accueille volontiers ! Antoine Gentil est professeur et fondateur du programme Starter. Chaque année, il accueille une quinzaine d'élèves dans sa classe de troisième à Grenoble (Isère), des élèves exclus du circuit scolaire. "Derrière l'histoire scolaire des élèves, se cache une histoire bien plus personnelle. Le but est d'aller chercher les clés pour comprendre ce qui fait "traumatisme" et qui peut les empêcher d'être élèves", insiste Antoine Gentil. Le programme Starter fête ces 10 ans ! Il a accompagné 150 élèves depuis sa création. A cette occasion, Agnès et Xabi Mola viennent de sortir "Un bon début", un documentaire qui retrace le parcours d'élèves intégrés au sein de la classe Starter, à Grenoble.