En l'espace de sept ans, le nombre d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) a été multiplié par cinq. On compte 432 000 AESH en 2023, contre 321 000 en 2017. En 2004, ils étaient 134 000. Pour la vice-présidente de l'UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), la compensation ne suffit pas pour accompagner ces enfants en situation de handicap. Selon Sonia Ahehehinnou, il ne faut pas oublier "l'accessibilité, l'organisation de tous les professionnels, de tous les acteurs autour d'un accompagnement individuel". Recruter davantage d'AESH ne règlera pas la question de l'inclusion, explique-t-elle.
"Il faut que l'employeur et le ministère de l'Éducation nationale cessent de se cacher derrière les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) comme seule solution à la gestion des élèves à besoins éducatifs particuliers", demande Elisabeth Allain Moreno, secrétaire générale du Syndicat des enseignants – UNSA. Selon elle, les AESH ne peuvent pas répondre à tous les enjeux de l'inclusion, car "il y a des compétences qui relèvent du médical".
"430 000 enfants, c'est déjà une réussite collective", constate Alexandre Portier, député LR du Rhône, à propos de l'inclusion scolaire des jeunes en situation de handicap. Ce chiffre augmente par rapport à 2017 où ils n'étaient que 320 000. Il souhaite maintenant que la France "passe un acte II de l'école inclusive", en proposant une scolarité de qualité à ces enfants.
L'inclusion scolaire pour les élèves en situation de handicap est un sujet épineux pour l'Éducation nationale. Le mois dernier, un rapport a été publié sur l'inclusion. Que contient-il ? Pourquoi la France est-elle en retard sur ce sujet ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Alexandre Portier, député Les Républicains et co-auteur du rapport et Jean-Marc Marx, secrétaire national SGEN-CFDT (Syndicat général de l'Éducation nationale - CFDT).
Préparer la future insertion sociale et professionnelle des enfants en famille d'accueil, c'est la mission de l'association "SOS villages d'enfants". Hervé Laud, directeur prospective plaidoyer et communication au sein de l'association, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, le pilote automobile Axel Allétru est l'invité de Malika Ménard. Il confie ses "Souvenirs d'écolier".
En France, la paralysie cérébrale est le premier handicap moteur de l'enfant. Cette pathologie entraîne un ensemble de troubles du mouvement ou de la posture, ainsi que des difficultés cognitives. "460 000 élèves en situation de handicap sont inclus dans le système scolaire, mais les situations sont diverses", rappelle Jacky Vagnoni, président de la Fédération "Paralysie cérébrale France". Pour offrir une meilleure qualité d'enseignement à ces enfants, le président a adressé une lettre à Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale et à Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées.
Mieux prendre en charge l'autisme et les troubles du neurodéveloppement, c'est l'objectif du nouveau plan gouvernemental. En quoi consiste concrètement ce plan ? Quelles seront les actions concrètes sur le terrain ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Thierry Bour, conseiller à la Délégation interministérielle à l'autisme et aux TND et Nathalie Groh, présidente de la Fédération Française des DYS (FFDys).
Mettre en exergue les métiers manuels au sein des établissements, c'est l'idée de l'association "De l'or dans les mains". Sa fondatrice, Gabrielle Légeret, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Ouattara fait la "Lumière sur" les évaluations du niveau des élèves.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on s'intéresse aux enfants atteints d'autisme. C'est le cas de Meysson. Il a été diagnostiqué autiste à son entrée en crèche. Sa maman, Carlety Padi, a emmené son fils en Belgique pour lui offrir de meilleurs soins. Pourquoi est-ce si compliqué de scolariser son enfant en France ? Que fait le gouvernement à ce sujet ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Carlety Padi, maman aidante.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen fait la lumière sur l'association "Mill'autisme".
Aujourd'hui, on découvre le département de la Somme. L'inclusion et le handicap sont au cœur de ses priorités. Le président de la République, Emmanuel Macron, a d'ailleurs confié au président du département, une mission nationale sur l'enfance et le handicap. Quels ont été les projets mis en œuvre ? Pour quels résultats ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Stéphane Haussoulier, président du département de la Somme.
Avec un auteur de renom, des collégiens ont écrit un polar. Alix Nguyen en dit plus dans sa "Loupe".
"Le nombre d’heures de formation des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) est assez ridicule au regard de la complexité d’un enfant handicapé", explique Stéphane Haussoulier, le président du département de la Somme. Il insiste sur l’importance de mettre des éducateurs spécialisés à disposition des enfants handicapés dans les établissements scolaires.
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Chaque professeur, devrait, depuis la loi du 11 février 2005, être formé pour prendre en charge des élèves en situation de handicap. En réalité, depuis 18 ans, beaucoup d'enseignants n'ont pas reçu de formation. "Ce n'est pas normal", déplore Stéphane Haussoulier, président du département de la Somme. "Le nombre d'heures de formation des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) est assez ridicule au regard de la complexité d'un enfant handicapé", regrette-t-il. Pour mieux accompagner ces élèves, il propose "plus de formation" pour ce personnel éducatif.
Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" s'intéresse aux missions de l'association "Premiers de cordée". Elle propose gratuitement des animations sportives auprès des enfants malades ou en situation de handicap. À l'hôpital, ses bénévoles mettent à disposition des équipements adaptés pour permettre aux enfants de pratiquer une activité physique. Quels sont les retours d'expérience ? L'inclusion en France est-elle la priorité du gouvernement ? Nathalie Péchalat, présidente des "Premiers de cordée", et Julie Garcia, chargée de mission au sein de l’association, sont les invitées de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen met en lumière les initiatives de l'association "Oasis de talents", qui œuvre pour une école inclusive.
Manque d’attractivité du salaire, problème de recrutement… Les accompagnants d’élèves en situation de handicap ont fait grève début octobre pour réclamer un salaire digne et un statut stable. "Quand j’ai commencé en 2011, j’avais 12 heures par élèves. Maintenant, j’en ai plus que 6. Avant, l’accompagnement était individualisé. Aujourd’hui, c’est mutualisé. On doit s’occuper de plusieurs enfants pendant le même cours", explique Nathalie Bassière, AESH à Nîmes (Gard). Alors que la scolarisation des enfants en situation de handicap ne cesse d’augmenter, "il faut des moyens humains pour les accompagner", rappelle Nadine Maudet, vice-présidente de l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés).
Mettre en relation des personnes et des associations pour s'engager dans le bénévolat, c'est ce que propose la plateforme publique JeVeuxAider.gouv.fr. Depuis 2020, date de sa création, le site rencontre un franc succès, avec 550 000 bénévoles et 13 800 organisations, rappelle Benjamin Richard, intrapreneur et porte-parole de la plateforme JeVeuxAider.gouv.fr. Chaque jour, 550 mises en relations sont effectuées partout en France.
Annie Genevard et Antoine Vermorel-Marques, deux députés de droite, ont présenté, le 8 avril à l'Assemblée nationale, une proposition de loi visant à ne plus exposer les enfants devant les écrans, à la crèche ou chez l'assistante maternelle. Selon Annie Genevard, secrétaire générale au sein du parti "Les Républicains", "l'acquisition d'un certain nombre d'aptitudes, comme le langage, la motricité ou les interactions avec l'entourage" se produit entre 0 et 3 ans.
Perte de cheveux, de dents, apparition de problèmes cardiaques… Chez les jeunes souffrant de troubles alimentaires, de nombreuses conséquences peuvent survenir, car "le corps se bat contre cette maladie et se met en veille", précise Maria Poblete, journaliste et auteure du livre "Tu peux en sortir ! Anorexie, boulimie, hyperphagie, etc". Elle compare ces troubles alimentaires avec d'autres addictions comme l'alcool.
Elle a récemment reçu les félicitations du Président pour son engagement. À 15 ans, Inaya Yoga, élève de première, est la créatrice de "Youngsess", une application pour accompagner les jeunes issus de quartiers populaires, dans leur réussite scolaire.
Booster la réussite scolaire des jeunes issus des quartiers, c'est la mission de nos invitées. Grâce au numérique, et notamment aux réseaux sociaux et aux blogs, l'entraide chez les jeunes est efficace. En quoi ces initiatives mises en place accompagnent-elles les élèves dans la réussite et dans leurs choix d'orientation ? Comment donner confiance à ces jeunes ? Inaya Yoga, élève de première et créatrice de l'application "Youngsess" et Imane Bounouh, fondatrice du compte Instagram @Grimpe.fr sont les invitées de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen met en avant l'association "Caritas Alsace" destinées aux enfants défavorisés.
Elle se fait appeler le "Tinder du bénévolat". La plateforme d'engagement civique JeVeuxAider.gouv.fr met en relation les associations et les personnes qui souhaitent proposer leur aide. Comment ce dispositif est-il né ? Comment proposer ses services ? Quel regard les jeunes portent-ils sur le bénévolat ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit en plateau Benjamin Richard, intrapreneur et porte-parole de la plateforme JeVeuxAider.gouv.fr.
Comment bien maîtriser les outils numériques en toute sécurité ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information livre ses conseils dans le "Focus" du jour.
Dans son "Idée derrière la tech", Alexandra Devillers fait le point sur les études d'architecture.
Comment sortir des troubles alimentaires qui concernent aussi les adolescents ? Maria Poblete, journaliste et autrice, a écrit un livre, "Tu peux en sortir ! Anorexie, boulimie, hyperphagie, etc", pour aider les jeunes à trouver des solutions. Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
À l'occasion de la parution d'une enquête de l'ONG britannique Earthsight dédiée à la fast fashion, Cécile Fournier sort son "Antisèche".
Dans son "Heure de la récré", Cécile nous parle du film "Frères", d'Olivier Casas avec Mathieu Kassovitz. Il est inspiré d'une histoire vraie.
En fin d'émission, on retrouve Candice Anzel pour son "Conseil de famille". Notre coach en parentalité fait un focus sur TikTok, le réseau social préféré des ados.
Une proposition de loi visant à réguler l'usage des écrans dans les crèches et chez les assistantes maternelles a été déposée le 8 avril dernier par les députés LR Annie Genevard et Antoine Vermorel-Marques. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Annie Genevard, secrétaire générale au sein du parti "Les Républicains".
La maison Gallimard jeunesse s'est associée à des ateliers artistiques pour créer la collection OMY. Anne-Flore Durand, éditrice au sein de Gallimard jeunesse, en dit plus en deuxième partie.
Dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara évoque la future génération sans tabac au Royaume-Uni.
Un jugement pour menaces de mort dans l'affaire Maurice-Ravel, déclaration du recteur de l'académie de Paris sur les violences, un couvre-feu pour les mineurs à Nice (Alpes-Maritimes), interrogation sur un possible retour du droit de correction, la mobilisation se poursuit en Seine-Saint-Denis... Guillaume Ouattara fait le tour de l'actualité éducative du 23 avril 2024.
Comment lutter contre le sexisme ordinaire à l'école et en entreprise ? C'est le cheval de bataille de la société française Reverto. Cette entreprise s'appuie sur la réalité virtuelle pour sensibiliser le grand public aux différentes situations de harcèlement. Guillaume Clere, président et fondateur de Reverto, est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
Il est suivi par plus de 3,5 millions d'abonnés sur YouTube. Dans le "Focus" du jour, Jean Martinho dresse le portrait de Chris Conte alias Poisson Fécond.
Dans son "Idée derrière la tech", Alexandra Devillers fait le point sur les écoles de communication.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on découvre les initiatives éducatives de la ville de Saint-Denis. Quels sont les projets déployés par la mairie pour favoriser l'égalité des chances ? Qu'en est-il du numérique et de l'inclusion à l'école ? Pourquoi la ville a-t-elle mis en place la cantine gratuite ? En tant que Terre de jeux, comment cette commune de Seine-Saint-Denis se prépare-t-elle pour les Jeux olympiques de Paris 2024 ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Leyla Temel, adjointe au maire de Saint-Denis, en charge de l'éducation, l'enfance et la vie scolaire.
Des élèves de Saint-Denis s'envolent pour Harvard, aux États-Unis. Alix Nguyen en dit plus dans sa "Loupe".
Comment apprendre aux jeunes à se fixer des objectifs et à les atteindre ? Selon Jean-Marie Petitclerc, prêtre salésien de Don Bosco, "ce qui donne le sens à l'effort, c'est l'objectif". L'auteur du livre "Spiritualité de l'éducation" considère que les jeunes "ne trouvent pas de sens", dans leur apprentissage. Pour résoudre la crise pédagogique, il faut, selon lui, "éduquer dans l'espérance".
Depuis 2021, Saint-Denis propose, dès la maternelle, la gratuité de la cantine. En 2023, les CE1 et les CE2 en bénéficient également. Pour Leyla Temel, adjointe au maire de Saint-Denis, chargée de l'éducation, l'enfance et la vie scolaire, ce dispositif assure "un droit universel au bien-manger".
En France, en 2020, une étudiante sur dix a déjà été victime d'agression sexuelle. Pour sensibiliser au harcèlement, Guillaume Clere a fondé Reverto. Concrètement, la société propose au participant d'enfiler un casque de réalité virtuelle pour se plonger dans une situation de harcèlement. Objectif ? Apprendre à identifier les risques et les comportements problématiques. Guillaume Clere, président et fondateur de Reverto, explique comment la société construit ses scénarios pour sensibiliser au consentement.
Catherine Dolto est une médecin haptothérapeute, spécialisée donc, dans l’accompagnement pré et postnatal des parents et de leurs enfants. Dans "Le Grand JT de l'Éducation", elle a expliqué qu’il fallait "vraiment être attentif à ne pas confondre les émotions et les sentiments", avant de donner les différences entre les deux termes.
Pour se faire muter, "il y a certaines situations qui rapportent plus de points, comme le Pacs ou le mariage", insiste Adrien Misson, référent national UNSA. Pourtant, bon nombre de professeurs voient leur demande de mutation refusée. Rémi Boyer, fondateur et président de l'association "Aide aux profs", constate une "volonté de blocage de l'Éducation nationale". Il donne son point de vue.
Depuis quarante ans, il agit et plaide inlassablement pour une éducation fondée sur la confiance. L'un de ses ouvrages, "Spiritualité de l'éducation", vient d'être réédité. Jean-Marie Petitclerc, prêtre salésien de Don Bosco, est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Dans son "Antisèche", Cécile Fournier nous emmène au Théâtre de l'Europe pour découvrir Dom Juan, chef-d'œuvre de Molière.
Pour son "Heure de la récré", Cécile propose lire les "Enquêtes de Michel Bolognaise".
En fin d'émission, on retrouve Amélie Paris pour ses "Années collège". Notre professeure-documentaliste explique comment elle parvient à transformer le temps d'écran en temps de lecture au sein de son CDI.
"Les fringues, c'était un cauchemar pour moi. On ne pouvait pas exister si on ne se définissait pas par nos vêtements", avoue Émilie Satt, la chanteuse du duo "Madame Monsieur". Invitée sur le plateau de "Souvenirs d'écolier", celle qui a représenté la France à l'Eurovision en 2018 avec sa chanson "Mercy" explique qu’elle aurait "adoré aller à l'école avec l'uniforme". Coût des vêtements, pression sociale, ou encore charge mentale... la chanteuse liste les désavantages à ne pas porter la tenue unique. Au contraire, elle considère que l'uniforme à l'école est "stylé", "fédérateur", favorise l'égalité et l'apprentissage.
Selon le syndicat enseignant UNSA, et selon bon nombre d'enseignants, Paris est devenu un "département-prison". En effet, les mutations de professeurs sont quasiment refusées. Pourquoi est-ce devenu si compliqué de changer d'établissement ? Quelles sont les solutions proposées par l'État pour améliorer les conditions de travail du corps enseignant ? Rémi Boyer, fondateur et président de l'association "Aide aux profs", et Adrien Misson, référent national UNSA, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Autrice de nombreux livres pour la jeunesse et les adultes, la médecin et haptothérapeute Catherine Dolto a lancé son podcast pour accompagner les familles. Elle en parle en plateau en deuxième partie.
En fin d'émission, Loïc Landrau fait la "Lumière sur" l'histoire de l'internat en France.
Inauguration par Gabriel Attal d'un internat à Nice (Alpes-Maritimes), les agresseurs de Samara sanctionnés, un couvre-feu pour les mineurs à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe... Loïc Landrau fait le tour de l'actualité éducative du 22 avril 2024.
Le 21 avril 1944, les femmes françaises obtiennent le droit de voter et de se présenter à une élection. 80 ans plus tard, il reste encore beaucoup à faire pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Pour Fabienne Alamelou-Michaille, fondatrice de l'association "Leadtogether", ce combat pour l'égalité passe "par l'école" et notamment par la mise en place d'actions dans la cour de récréation. Elle estime qu'il faut "faire attention à ce que les garçons n'occupent pas toute la place". Sur le plateau de "La Quotidienne", l'autrice du livre "Des femmes et des hommes : le pouvoir en partage", constate que la position de chaque enfant dans cet espace éducatif "détermine la structuration du cerveau".
Trop crépus, trop frisés... Dans le monde professionnel, les femmes continuent de subir de nombreuses discriminations, notamment sur leurs cheveux. Pour mettre fin aux discriminations capillaires liées à la texture ou au style du cheveu, le député Olivier Serva a porté une proposition de loi. Selon Hashley Auguste, auteure en littérature jeunesse, "l'invisibilisation de personnages avec des cheveux afro n'aident pas les enfants à comprendre ce sujet". Pour valoriser la diversité, elle a créé le personnage "Little Nappy".
Fin 2023, l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé vouloir réformer le brevet des collèges, qui doit entrer en vigueur en juin 2025. Il souhaite "donner une véritable exigence au diplôme national du brevet", en estimant que ce diplôme souffre d'une "dévalorisation des notes" et d'un "affaissement du niveau d'exigence". Tristan Brams, secrétaire fédéral SGEN-CFDT considère qu'"ajouter du poids à cet examen" n'est pas pertinent. Il explique pourquoi.
