75% des femmes sont harcelées en ligne. Et 8 femmes sur 10 n'osent pas prendre la parole sur les réseaux sociaux pour réagir à des sujets politiques, de société ou de santé, constate Claire Suco. Très engagée pour défendre et protéger les femmes contre le sexiste et les violences, elle a donc fondé "Meuf Paris". Marque de vêtements et véritable communauté, Claire Suco souhaite également lancer un réseau social exclusivement réservé aux femmes. Elle en dit plus sur le plateau de "L'École du futur".
Derrière son compte Instagram et sa marque de vêtements en ligne "Meuf paris", Claire Suco, jeune entrepreneuse, lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes. Quel est son parcours ? Pourquoi s'est-elle engagée ? Comment a-t-elle réussi à créer le mouvement "Meuf" ? Quels sont ses projets à venir ? Elle est l'invitée de Philippine Dolbeau pour en parler.
Elle vulgarise les sciences sur sa chaîne YouTube "Scilabus". Jean Martinho retrace le parcours de sa créatrice, Viviane Lalande, dans le "Focus" du jour.
Dans son "Idée derrière la tech", Dorith Naon dresse un état des lieux du harcèlement scolaire en fin d'émission.
Il a inventé, avec quatre autres étudiants, une application pour scanner et trier les déchets dans la rue. C'est grâce à cette invention, intitulée "C du propre", que Loqmann Benhaddya, venu de Trappes (Yvelines), a remporté le concours Kesk'IA. Cette compétition met à l'honneur des innovations conçues par de jeunes talents issus de quartiers populaires. En remportant ce concours, les étudiants s'envoleront pour la Silicon Valley, pour présenter leur application.
À la suite de la mort de Nahel, jeune homme de 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle à Nanterre, des émeutes ont éclaté en France. Selon la députée EELV- Nupes des Hauts-de-Seine, Sabrina Sebaihi, "toutes les souffrances accumulées pendant des années s'expriment". Elle évoque notamment les sentiments d'injustice et de déclassement que peuvent ressentir les jeunes. Une "colère" qu'elle comprend. Elle estime d'ailleurs que les jeunes, issus des quartiers défavorisés, sont confrontés à "double peine" ainsi qu'à des inégalités scolaires.
En 2023, 49 morts liés au narcotrafic ont été recensés dans la cité phocéenne. Une hausse de 50% par rapport à 2022. L'association "Conscience", fondée par Amine Kessaci, qui a perdu son frère dans un homicide, se bat au quotidien pour redorer l'image des jeunes des quartiers nord de Marseille.
Étudiant, originaire de Trappes, dans les Yvelines, Loqmann Benhaddya est l'un des heureux gagnants du concours Kesk'IA, une compétition qui met à l'honneur des innovations conçues par des jeunes talents issus de quartiers populaires. Avec quatre autres étudiants en informatique, il a conçu "C du propre", une application au service de la gestion des déchets. En mars prochain, il s'envolera pour la Silicon Valley pour y présenter son application. Loqmann Benhaddya est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
Il est scientifique, conférencier et écrivain. Dans son "Focus" du jour, Xavier Terrade dresse le portrait de Joël de Rosnay.
Dans son "Idée derrière la tech", Ingrid Bianchi met en évidence une initiative prometteuse d'un jeune étudiant, fondateur de l'association "Les Mindsetters".
D'après une étude de l'Institut Montaigne, parue en 2022, plus de la moitié des 18-24 ans interrogés n'ont pas de proximité idéologique avec l'un ou l'autre parti politique. Éloïse Sicre, co-fondatrice de l'application POL, explique ce désintérêt par un manque de confiance de la jeunesse envers les élus. "Les jeunes se disent que les personnalités politiques ne répondent pas aux enjeux qui les touchent", analyse-t-elle. Elle a donc co-fondé POL, une application gratuite qui rend la politique accessible.
Comment répondre à la crise démocratique en France ? Comment recréer du lien entre députés et jeunes, alors que ces derniers s'abstiennent de voter ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Éloïse Sicre et Éloi Ardail, les co-fondateurs de l'application POL. Ils nous diront comment ils ont eu l'idée de créer ce dispositif pour recréer du lien entre jeunes et élus.
Comment mieux maîtriser les écrans chez soi ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses recommandations dans le "Focus" du jour.
Les stéréotypes de genre chez les étudiants circulent. Ingrid Bianchi en dit plus dans son "Idée derrière la tech".
30 % des moins de 35 ans, dont 41 % des 18-24 ans, se sont abstenus lors de la présidentielle en 2022, selon une enquête Ifop-Fiducial. Afin de "recréer du lien entre citoyens et élus", Eloïse et Éloi ont développé l'application gratuite POL. L'objectif est de permettre aux jeunes de "s'informer tous les jours", et de "suivre l'activité des députés et de l'Assemblée nationale", explique Éloi Ardail, co-fondateur de POL. Ce dispositif va également offrir la possibilité aux citoyens de "participer à l'élaboration de politiques publiques à l'échelle locale".
De plus en plus de démarches administratives se font en ligne. Si cela s'avère aisé pour les plus jeunes, les seniors rencontrent davantage de difficultés. Pour lutter contre cette fracture numérique, et renforcer les liens intergénérationnels, l'association "Ensemble2Générations" propose une colocation. "Pour le senior, c'est une vraie ressource d'avoir un étudiant chez lui", indique Estelle de Saint-Bon, directrice générale de l'association. Elle explique pourquoi.
En 2023, les jeunes n'ont jamais autant dépensé. C'est ce que révèle une nouvelle enquête de Pixpay, consacrée aux habitudes de consommation des ados. Ils dépensent en moyenne 96 euros par mois, soit 20% de plus qu'en 2022. Un paradoxe puisque cette génération est également engagée pour le climat. "Pour nuancer, et pour la première fois cette année, la SNCF est le 3ᵉ site marchand préféré des adolescents", analyse Jeanne Ravisy, responsable France au sein de Pixpay. Elle insiste sur le fait que les jeunes utilisent une "mobilité propre".
En moyenne, les jeunes dépensent 96 euros par mois. Un budget "en forte augmentation par rapport à l'année précédente", explique Jeanne Ravisy, responsable France au sein de Pixpay. En 2023, 57% des parents offraient régulièrement de l'argent de poche à leurs enfants. Selon Jeanne Ravisy, "ils ont envie de responsabiliser leurs enfants", car ils prennent conscience des "vertus pédagogiques" de l'argent de poche.