Cinq ans après #Metoo, les jeunes filles parviennent-elles à dénoncer plus facilement le comportement déplacé des hommes ? C'est ce qu'a voulu montrer Florence Pagneux, journaliste et auteure, dans son enquête "Ce que nos filles ont à nous dire", qui vient de paraître. Elle s'est intéressée à 800 jeunes femmes, de 13 à 20 ans. Elle a constaté qu'à l'adolescence, au moment où le corps se sexualise, les jeunes filles se sentent jugées. "Elles pensent tout le temps à être sur l'auto-défense, c'est quelque chose que les garçons ne vivent absolument pas à l'adolescence", insiste-elle.
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