"Nous sommes les réceptacles de beaucoup de frustration des enseignants. Aujourd'hui, l'interlocuteur direct est le chef d'établissement et ses équipes. Nous sommes en appui lorsqu'il y a des tensions entre élèves, avec les familles et même entre enseignants. Il y a une sorte d'impatience. Il faut répondre quasiment instantanément, et au regard de la charge de travail, ce n'est pas toujours évident", explique Olivier Beaufrere, proviseur et secrétaire national du SNPDEN UNSA (Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale-Union nationale des syndicats autonomes) Il revient également sur le rôle des inspecteurs, "de moins en moins dans les établissements".
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