"Les inspecteurs de l'Éducation nationale veillent à la mise en œuvre de la politique éducative arrêtée par le ministre chargé de l'Éducation", peut-on lire sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Dans "Le Grand JT de l'Éducation", Éric Nicollet, inspecteur de l’Éducation nationale depuis quinze ans, explique que son métier consiste surtout à donner des "conseils" aux enseignants.
Ils veillent à la mise en œuvre de la politique éducative au sein des établissements scolaires. Ils sont environ 3650 à être inspecteurs de l'Éducation nationale en France, selon la Cour des comptes en 2022. Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général, détaille le rôle de ces personnels d'encadrement.
Tout le monde connaît la figure de l'inspecteur de l'Éducation nationale, mais qu'en est-il de son métier au quotidien ? Dans le "Grand JT de l'Éducation", Virginie Guilhaume et ses invités font la lumière sur ce métier essentiel de l'éducation. Quelles sont ses missions ? Comment cette profession est-elle perçue ? Quelles relations les inspecteurs entretiennent-ils avec le corps enseignant ? Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général et auteur du livre "Les profs ont peur", et Éric Nicollet, inspecteur de l'Éducation nationale, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Mohamed a parcouru des milliers de kilomètres pour étudier. Son histoire a été racontée dans un livre intitulé "Mohamed : l'enfant qui a parcouru 11 000 kilomètres pour étudier". Son autrice, Aurélie Jeannin, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Buan évoque le phénomène des "Sephora Kids", dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?".
L'école du futur, une école tournée vers l'extérieur ? C'est en tout cas ce que pense Anthony Bardoux, chef d'établissement scolaire. Il estime que l'école de demain doit faire "converger les jeunes de l'école" mais aussi celles et ceux de l'extérieur. Pour lui, apprendre à l'école, c'est aussi "apprendre en dehors de l'école", grâce à "la création de fablab" par exemple.
Faut-il choisir l'école publique ou privée ? Comment améliorer le système scolaire français ? L'école du futur doit-elle inclure d'autres types d'enseignements ? Notre invité a été confronté à toutes ces questions qui agitent l'école aujourd'hui. Anthony Bardoux, chef d'établissement scolaire, est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
Il est infirmier, journaliste et youtubeur. Depuis 2016, il propose du contenu sur sa chaîne YouTube "Dans ton corps" à ses 729 000 abonnés. Jean Martinho dresse le portrait de Julien Ménielle dans son "Focus".
Dans son "Idée derrière la tech", Milly Addaé propose de s'ouvrir aux cultures à l'intérieur de l'école.
Invitée sur le plateau de "L'École du futur", Emma Bertoin est vivement engagée pour l'éducation. Pour changer le système scolaire français et "transformer l'école", la lauréate de l'Académie des futurs leaders suggère d'inclure les "professionnels de terrain", les "experts", les "profs" et les parents d'élèves, qui ne sont invités "jamais à la table des décisions".
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on se penche sur la réforme de la voie professionnelle, qui est loin de rassembler. De nombreux enseignants et syndicats font grève pour dénoncer les nouvelles mesures souhaitées par le gouvernement. Que réclament-ils ? Pourquoi enseignants et parents d'élèves sont-ils mécontents ? Comment briser les clichés qui entourent la filière professionnelle ? Axel Benoist, professeur de lycée professionnel et co-secrétaire général du SNUEP-FSU et Éric Nicollet, inspecteur de l'Éducation nationale et secrétaire général SUI-FSU, sont les invités de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen nous emmène au Québec. Elle explique pourquoi les filières professionnelles québécoises recherchent des talents français.
Lors de sa conférence de presse, en janvier dernier, Emmanuel Macron a affirmé la nécessité d'un "réarmement civique" "dès l'enfance". L'objectif du chef de l'État est de renforcer l'enseignement civique à l'école. Il souhaite notamment doubler "généraliser le Service national universel, en seconde", accorder une place au théâtre et à l'histoire de l'art plus importante, ou encore expérimenter la tenue unique dans les établissements scolaires. Cette formule, employée par Emmanuel Macron, ne convainc pas Sylvain Beck. "Si je suis éducateur spécialisé, c'est pour ne pas faire la guerre", explique-t-il.
"Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies. Tu défies l'autorité, tu apprends à la respecter". Cette déclaration de Gabriel Attal n'est pas passée inaperçue lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale le 30 janvier 2024. En quoi consiste ce "réarmement civique" ? À quoi vont ressembler les travaux d'intérêt éducatif pour les mineurs délinquants de moins de 16 ans ? Sylvain Beck, éducateur spécialisé, docteur en sociologie et formateur en travail social et Arnaud de Saint Rémy, avocat et président de la commission droits de l'enfant au Conseil national des barreaux, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Mieux accompagner les élèves malvoyants, c'est la mission de la Fédération des aveugles de France. Son président, Bruno Gendron, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Loïc Landrau fait la "Lumière sur" l'évolution de la rémunération des enseignants.
Six mois après avoir été nommé ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal a pris la tête du gouvernement. Sa nomination en tant que Premier ministre soulève de nombreuses interrogations au sein de la communauté éducative. L'école restera-t-elle au cœur des préoccupations ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Guillaume Prévost, délégué général du think tank "Vers Le Haut".
Comment avoir une consommation maîtrisée du numérique et des écrans ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses recommandations dans son "Focus".
Dans son "Idée derrière la tech", Jeanne Dreyfus nous emmène en Belgique découvrir le travail de Brecht Evens, qui vient de publier "Le Roi méduse", une bande dessinée à ne pas manquer.
"J’emmène avec moi la cause de l’école". C'est ce qu'a déclaré Gabriel Attal, Premier ministre, lors de sa prise de fonction. Selon Guillaume Prévost, délégué général du think tank "Vers Le Haut", la formule de l'ancien ministre de l'Éducation nationale est "excellente", car "l'école ne peut pas, seule, répondre aux défis éducatifs". Pour répondre aux nombreux besoins de l'enfant, en termes de santé mentale, de relationnel et d'ouverture sur le monde, l'école doit "mieux se mettre en relation avec l'ensemble des initiatives et des énergies autour d'elle", explique Guillaume Prévost.
Le 16 janvier dernier, le président de la République a présenté un nouveau cap et de nouvelles mesures pour l'école, lors d'une conférence de presse à l'Élysée. Il souhaite notamment le retour en force de l'instruction civique en classe, avec, "dès la rentrée 2024, une heure par semaine dès la cinquième". Autre mesure phare : le port de l'uniforme expérimenté dans une centaine d'établissements cette année. Pour Rozenn Merrien, présidente de l'Andev (association nationale des directeurs et des cadres de l'éducation des villes et des collectivités territoriales), ces annonces sont "dérisoires" et "un peu désuètes" compte tenu des "enjeux liés aux réductions des inégalités sociales".