Depuis 2017, le dédoublement des classes bénéficie à près de 300 000 élèves dans les écoles situées en zones d'éducation prioritaire (REP), selon les chiffres du gouvernement. Le principe ? Constituer des classes à double niveau avec moins d'élèves pour permettre aux professeurs de mieux les encadrer. Éric Charbonnier, responsable de l'étude PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves), et analyste à la direction de l'éducation de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), y voit un avantage et encourage même le développement du dédoublement des classes. Il explique pourquoi.
"Les enseignants font un travail formidable, mais n'ont pas les forcément les moyens de faire leur travail. Ce qui se passe dans le plan "Marseille en grand" devrait être la normalité pour toutes les écoles de France ", regrette Rodrigo Arenas, député Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) de Paris. Il y a un an, Emmanuel Macron avait annoncé une série de mesures pour accélérer le développement de Marseille. Le plan "Marseille en grand" accorde notamment une grande place aux écoles innovantes et la rénovation des bâtiments scolaires.
Il a mené une mission parlementaire sur le recrutement des enseignants du premier degré. Les conclusions de cette mission ont été présentées la semaine dernière à l'Assemblée nationale. Rodrigo Arenas, député Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) de Paris, est l'invité de Virginie Guilhaume. Écart de niveau plus réduit entre élèves, demande du ministère de l'Éducation nationale aux collèges et lycées d'arrêter le déploiement des outils numériques Google et Microsoft, 1000 élèves sans professeurs dans la Sarthe, minute Pap à propos de l'éducation sexuelle à l'école... Loïc Landrau fait le tour de "l'actu en bref". Coup de projecteur sur le lancement de la 18ème édition du Festival international du film d'éducation (FIFE), qui se déroule à Évreux (Eure). Christian Gautellier, président du FIFE, sera avec nous pour en parler, en seconde partie d'émission. Saviez-vous que l'inventeur de la dynamique était aussi le père fondateur du Prix Nobel ? Récit de Loïc Landrau en fin d'émission.
Entre les enseignants et leur hiérarchie, le torchon brûle ! C'est ce que révèle une étude qui vient de paraître. Benjamin Moignard, chercheur et professeur des universités, est à l'origine de cette enquête. Il est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff. En kiosque dès cette semaine, le magazine Arkéo consacre sa "Une" à l'invention de la presse... Et détrompez-vous, Gutenberg n'a pas vraiment inventé l'imprimerie. Pour tout comprendre, Emma Guessel sort son "Antisèche" pour un petit retour en arrière ! On fera une pause à "l'heure de la récré" pour écrire au Père Noël avec notre chroniqueuse. Zoom sur un dispositif très particulier le collectif "profs-chercheurs". Un dispositif pour répondre aux défis de l'éducation. Détails avec Marie Ollivier pour son "cours particulier".
Il a interrogé près de 9000 personnels des collèges et des lycées pour mesurer les transformations vécues au sein de leurs professions en dix ans. Aujourd'hui, 55% des personnes interrogées ne se sentent pas satisfaites de leurs métiers. "On avait l'intuition sur le terrain qu'il y avait une détérioration. Ces chiffres nous permettent de confirmer cette intuition", explique Benjamin Moignard, à l'origine de cette enquête, chercheur, professeur des universités. Plus de 80% des enseignants entretiennent de très bonnes relations avec leurs élèves et leurs familles. En revanche, il insiste sur la détérioration des relations entre enseignants et hiérarchie.
Haut fonctionnaire, ancien conseiller de François Mitterrand, économiste et écrivain, Jacques Attali vient de publier un nouvel ouvrage intitulé "Histoires et avenirs de l’éducation", un ouvrage dans lequel il expose sa vision de l’école. Selon lui, les professeurs mériteraient d'être mieux "d'avoir des formations permanentes", et d'avoir une rémunération "bien plus élevée", et "supérieur d'au moins 50%".
Il est député du Rassemblement national (RN) du Loir-et-Cher, et membre de la commission des affaires culturelles de l'éducation à l'Assemblée nationale. Roger Chudeau est l'invité de Virginie Guilhaume. Il donnera sa vision de l'école en plateau : laïcité, état général du système éducatif, réformes en cours... Élisabeth Borne répond aux questions des enfants, 10 000 élèves en moins dans les écoles à Paris en deux ans, 11 degrés dans les classes... Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Comment offrir une parenthèse aux enfants ukrainiens en temps de guerre ? C'est l'une des missions de la PEP, un réseau associatif national qui œuvre pour une société plus inclusive. Jean-Christophe Paris, chargé de mission Europe et internationale (PEP), nous en parle en seconde partie d'émission. En fin d'émission, Malika Ménard reçoit Dorothée Pousséo, comédienne. Elle reviendra sur ses "Souvenirs d'écolier".
"L'adversaire de l'école, c'est l'islamisme, c'est-à-dire une idéologie décrite par les politologues comme "totalitaire". Ce n'est pas l'islam, qui est une religion", assure Roger Chudeau, député Rassemblement national (RN).
Dès la rentrée 2023, les mathématiques seront de nouveau enseignées à tous les lycéens de la filière générale dès la classe de première. Une heure et demie de mathématiques sera obligatoire pour tous les élèves de première n'ayant pas choisi la spécialité "mathématiques". Cette décision a été officiellement annoncée par le ministère de l'Éducation nationale. Comment ce cours de maths va-t-il s'articuler avec les autres matières ? "S'il s'agit de renforcer de cours de sciences interdisciplinaires avec une part de mathématiques bien plus importante, cela va dans la bonne direction", soulève Cédric Villani, mathématicien et ancien député. Il rappelle néanmoins qu'il faut accorder du temps aux équipes pédagogiques pour préparer ce cours.
C'est une nouveauté ! Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye vient de lancer un rendez-vous hebdomadaire chaque vendredi. Publiée sur Twitter le 4 novembre, la première "minute Pap" revient sur le Conseil national de la refondation. Comment analyser ce nouvel outil de communication ? La manière de communiquer du ministre de l'Éducation nationale est-elle suffisante ? Comment qualifier la communication de Pap Ndiaye depuis mai dernier ? Pour en débattre, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Paul Devin, syndicaliste FSU (Fédération syndicale unitaire), président de l'Institut de recherche de la FSU et auteur d'un blog sur le site de Médiapart, et en duplex Claude Lelièvre, professeur honoraire en sciences de l'éducation. Circulaire envoyée aux établissements à propos de la laïcité, écoles privées de chauffage en raison de la grève des chauffagistes à Lyon (Rhône), fermeture de neuf lycées professionnels à Paris, sept cas de tuberculose dans une école à Roubaix (Nord)... Mickaël Dos Santos fait le tour de "l'actu en bref". Détresse psychologique face au constat du dérèglement climatique, émotions négatives, questionnements... 57% des jeunes ressentent de l'éco-anxiété, aussi appelée angoisse climatique. C'est ce que révèle la dernière enquête de "Qare". Fanny Jacq, psychiatre et directrice santé mentale chez "Qare", a contribué à cette enquête. Elle nous en parlera en seconde partie d'émission. En fin d'émission, rendez-vous avec Malika Ménard et son invité Nicolas Waldorf. Coiffeur, influenceur et animateur TV, il se confie sur ses débuts dans la coiffure dans "Souvenirs d'écolier".
« Je suis triste, et un peu pessimiste car on manque de personnel. Les professeurs ne sont pas assez valorisés », déplore Nicolas Waldorf, coiffeur, influenceur et animateur TV, sur le plateau de Malika Ménard. Selon lui, l’éducation devrait être une priorité du gouvernement, car les professeurs ont entre leurs mains « l’avenir de l’humanité ».
"Rarement un ministre de l'Éducation n'aura été aussi affaibli par le dispositif institutionnel de ce gouvernement. Monsieur Pap Ndiaye est à la tête d'un ministère rétréci. Il est flanqué de la tutelle du Travail et des Armées. Il a, en effet, deux ministres délégués sous son autorité, mais il partage son autorité avec d'autres ministres", explique Paul Vannier, député LFI-NUPES (La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale) de la 5e circonscription du Val d'Oise (95). Contrairement au nouveau ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye, son prédécesseur était un "ministre de poids, qui pesait manifestement sur les décisions gouvernementales" poursuit-il.