Réduction du temps des vacances scolaires, accueil de 8 à 18 heures dans les collèges des quartiers d'éducation prioritaire, rénovation des bâtiments scolaires... Le déplacement du chef de l'État Emmanuel Macron a fait beaucoup réagir. Les syndicats dénoncent un coup de communication politique et des effets d'annonce. Ces propositions sont-elles réalisables ? Cécile Baron, vice-présidente de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves) à Marseille, Jean-Rémi Girard, président du SNALC (Syndicat des personnels de l'Éducation nationale) et Sébastien Fournier, secrétaire départemental adjoint du FSU-SNUIPP 13 (Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC) sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Du 28 juin au 28 juillet, le parc d'attractions littéraires s'installe en Seine-Saint-Denis. Nathalie Donikian, directrice littéraire du Salon du livre et de la presse jeunesse (SLPJ), en parle en deuxième partie d'émission.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Brandon Waret nous emmène en Ouzbékistan découvrir le système éducatif en plein développement.
Ce mardi 27 juin, Emmanuel Macron s’est rendu dans une école primaire en cours de rénovation à Marseille. À cette occasion, le président a prévu de rénover 188 écoles marseillaises, sur les 470. Un projet d’un coût de 1,5 milliard d’euros, annoncé il y a deux ans, et en partie financé par l’Etat. Pour Jean-Rémi Girard, président du SNALC (Syndicat des personnels de l'Éducation nationale), ce déplacement est un "coup de communication politique" à destination de la ville de Marseille. Les annonces faites en matière de rénovation ne peuvent pas être généralisées à l’ensemble du territoire, explique-t-il.
Notations, droit à l’erreur des enfants, harcèlement, place de l’élève et de l’enseignant en classe… Pour améliorer le système scolaire français, tous ces sujets méritent d’être repensés selon Rodrigo Arenas, député NUPES de Paris. Il estime que "l’école n’apprend pas la coopération. Elle apprend la compétition et l’élitisme. Le fonctionnement de l’école est un harcèlement d’enfants". Il faudrait, selon lui, repenser l’école comme un "écosystème dans lequel tout le monde interagit", un système dans lequel l'enfant à son mot à dire. Il évoque également Parcoursup, qui angoisse les familles.
Harcèlement, réseaux sociaux, intelligence artificielle, remplacement des professeurs... Les chantiers sont nombreux pour le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye. À quoi va ressembler la rentrée 2023 ? Rodrigo Arenas, député NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) de Paris, est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
C'est une initiative développée dans 43 pays dans le monde. Le concours des "Jeunes reporters pour l'environnement" encourage les élèves à s'engager et à proposer des sujets innovants. Julie Saturné, directrice du pôle éducation et jeunesse de "Teragir", Domitille Gilson et Eugénie Fontaine, toutes deux lycéennes et lauréates du concours, nous en parlent en deuxième partie d'émission.
Direction la Côte d'Ivoire pour faire un gros plan sur les épreuves écrites du BEPC, équivalent du brevet des collèges. Dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara vous explique pourquoi cet examen est tant redouté dans le pays.
Début mars, le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis a proposé au ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, de fusionner le 93 avec l’académie de Paris. Ce département, le plus pauvre de France métropolitaine, est actuellement rattaché à l’académie de Créteil et manque cruellement de moyens. Pour Emmanuel Constant, vice-président de la Seine-Saint-Denis en charge de l’éducation, "en rattachant la Seine-Saint-Denis à l’académie de Paris, c’est une façon de mutualiser les moyens et de mélanger les enfants". Il évoque notamment la fermeture des classes et la baisse des effectifs en raison de l'effondrement de la démographie scolaire parisienne. Une situation qui n’est pas similaire en Seine-Saint-Denis. Sa population a augmenté de 5,9% entre 2013 et 2019, selon le dernier recensement de l’INSEE.
Décloisonner la Seine-Saint-Denis, favoriser la mixité sociale et abattre les préjugés... Ce sont tous ces sujets qu'Emmanuel Constant, vice-président de la Seine-Saint-Denis en charge de l'éducation, défend au quotidien. Il est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
Explications demandées par la Grande Mosquée de Paris aux pouvoirs publics à propos de l'absence d'élèves pour l'Aïd, médaille du courage pour un directeur d'école, Raphaël Enthoven contre ChatGPT, épreuves du bac en direct pour neuf humoristes... Loïc Landrau fait le tour de "L'actu en bref".
Sensibiliser les enfants à la négociation, c'est la mission de l'association ADN Kids. Elle a mis en place des ateliers pour désamorcer les conflits et comprendre comment fonctionne le harcèlement scolaire. Sa présidente, Julie Crouzillac, nous en parle en deuxième partie d'émission.
Retrouvez l'ancienne gagnante de la Star Academy, Magalie Vaé, invitée de Malika Ménard. Elle revient sur ses "Souvenirs d'écolier" et raconte son enfance.
Renforcer la mixité scolaire et surtout l’école publique, c’est ce que souhaite Arthur Delaporte, député socialiste (PS) du Calvados. "Le problème aujourd’hui, c’est la fuite vers le privé. Pour lutter contre, il faut réduire les subventions vers l’école privée. On peut ainsi aller vers des logiques de contractualisation plus fortes", insiste-t-il. Selon lui, il faut "favoriser l’école publique, car c’est le rôle de l’État républicain".
Réforme de la voie professionnelle, réforme des retraites... Les lycéens sont frustrés, en colère et n'hésitent plus à se faire entendre. Pourquoi ces sentiments montent-ils en flèche dans les établissements scolaires ? Quelles sont les solutions proposées par les lycéens pour apaiser les tensions ? Sont-ils entendus par le gouvernement ? Pour y répondre, Patrice Boisfer reçoit Ephram Strzalka-Beloeil, le vice-président de la Voix lycéenne.
L'engagement citoyen est-il en vogue chez les jeunes ? Comment se traduit-il ? Détails d'Irina Capron dans sa "Loupe".
Repenser l'enseignement moral et civique, c'est l'idée évoquée par les jeunes invités au Conseil national de la refondation (CNR) dédié à la jeunesse. Irina vous explique tout dans son "Info en +".
"Les élèves ont déjà des heures de stage. En ajouter, c’est négliger les heures de cours théoriques", insiste Ephram Strzalka-Beloeil, à propos de la réforme de la voie professionnelle souhaitée par le gouvernement. Selon le vice-président de la Voix lycéenne, ces heures sont essentielles pour acquérir un esprit critique. Il revient également sur la mobilisation des étudiants à l’encontre de la réforme des retraites.
La baisse du nombre d'élèves dans les établissements scolaires va engendrer la suppression d'environ 180 classes de premier degré à Paris à la rentrée 2023. Sylvaine Baehrel, présidente de la FCPE 75, explique que les rectorats ont cessé de communiquer avec les fédérations de parents et les mairies au sujet des fermetures de classes. Jean-Rémi Girard, Président du SNALC, explique quant à lui que les fermetures ne concernent pas uniquement les écoles primaires, mais aussi les collèges et lycées généraux et professionnels.
L'Académie de Paris prévoit de fermer près de 180 classes dans le premier degré à la rentrée scolaire 2023, une véritable "saignée", selon la FCPE. Pouvons-nous éviter ça ? Quelles sont les solutions envisageables ? Jean-Rémi Girard, Président du SNALC et Sylvaine Baehrel, présidente de la FCPE 75, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler. Affaire Samuel Paty, concours de l'enseignement, bracelets contre le harcèlement scolaire… Brandon Waret fait le tour de "L'actu en bref". Apprendre à lire et compter c'est essentiel, mais maitriser la graphie l'est aussi. L'application "Dynamilis" permet aux enfants d'apprendre en s'amusant ! On en parle en seconde partie d'émission avec Anthony Péguet, co-fondateur de Dynamilis. Direction la Hongrie pour parler de la crise historique que traverse l'éducation dans le pays, avec Brandon Waret dans "Vu à l'étranger".
Ce jeudi 4 mai, Emmanuel Macron a annoncé plusieurs changements dans les lycées professionnels pour la rentrée 2023. "80% des bacheliers professionnels participent à Parcoursup parce qu'ils veulent poursuivre leurs études dans l'enseignement supérieur", explique Pascal Vivier, secrétaire général du SNETAA. Il déplore le nombre de places en BTS qui n'a pas évolué depuis 1995, alors que le nombre de bacheliers a été multiplié par 3. Selon lui, "un diplôme professionnel doit avoir une double finalité obligatoire : l'insertion à l'emploi et l'accès à l'enseignement supérieur".
"Fiers d'être maçons", c'est la dernière campagne des Compagnons du devoir sur la maçonnerie. Cette filière cible les jeunes pour les attirer vers ce secteur attractif et noble. Quel message délivrent les Compagnons du devoir ? Quid de la parité et des stéréotypes dans ce milieu ? Xavier Marchirant, maître de stage en maçonnerie au sein des Compagnons du devoir et Lana Delangue, apprentie en 1ère année de maçonnerie, sont les invités de Patrice Boisfer pour en parler.
Il y a tout juste 120 ans, le 9 décembre 1905, la France votait la séparation des Églises et de l'État. Cette date est désormais marquée par la Journée de la laïcité. Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Nathalie Wolff, enseignante en droit à l'université et à polytechnique.
Seuls 4% des enseignants français estiment être valorisés par la société, selon une étude réalisée par l'OCDE… Dans la première partie de cette émission, Loïc Landrau vous propose de redécouvrir l'entretien accordé à ce sujet avec Éric Charbonnier, analyste à la direction de l'éducation de l'OCDE.
Comment mieux recruter et fidéliser les jeunes en entreprises ? Florence Di Nicola, directrice générale adjointe de 2050 NOW La Maison, en dit plus en deuxième partie d'émission.
Boxeur professionnel depuis 2005, Cédric Vitu a remporté 48 combats. Invité de "Souvenirs d'écolier", celui qui a été champion de France des poids super-welters revient sur son parcours sportif, son enfance et sa scolarité.
En France, environ un élève par classe est concerné par un trouble dys. La dyslexie et dysorthographie ont un impact direct sur la scolarité. Pourtant, il existe des solutions pour les aider à dépasser leurs difficultés. Pour en parler, Lisa Debernard reçoit en plateau Nada El Jarrari, responsable du développement commercial au sein de Scanning Pens.
