Mardi 17 octobre, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de régulation numérique (SREN). Il promet de lutter contre le cyberharcèlement, les arnaques sur Internet ou encore l'accessibilité des sites pornographiques aux mineurs. Selon Mireille Clapot, députée et présidente de la commission supérieure du numérique, cette loi "donne beaucoup plus de pouvoir à l'ARCOM. Cette autorité, qui régit les contenus, va avoir l'obligation de fournir un référentiel. Charge, après, à ces sites pornographiques, de se conformer à ce référentiel". En cas de non-respect de la loi, ces derniers "auront des sanctions assez lourdes".
À 12 ans, près d'un enfant sur trois a déjà été exposé à du contenu pornographique. Pour protéger les mineurs sur internet, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de régulation numérique (SREN), le 17 octobre dernier. Il promet de lutter contre le cyberharcèlement, les arnaques sur Internet ou encore l'accessibilité des sites pornographiques aux mineurs. Pour Yasmine Buono, experte du numérique, il faut arrêter de pointer du doigt les parents. "Ils ne veulent plus en entendre parler, car c'est un sujet trop compliqué. Ils ne peuvent pas savoir ce que les enfants font sur internet, à moins d'avoir installé un logiciel espion. Même le contrôle parental ne garanti pas à 100% l'évitement de contenu inapproprié", explique-t-elle.
Le projet de loi sur la régulation de l'espace numérique (SREN) a été largement adopté, mardi 17 octobre, à l'Assemblée nationale. Il vise notamment à protéger les mineurs sur internet. Que contient-il ? Que va-t-il changer dans notre quotidien ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Mireille Clapot, députée et présidente de la commission supérieure du numérique et Yasmine Buono, experte du numérique.
Comment élever ses enfants à l'étranger sans les priver de la culture française ? Le projet "C'est quoi la France ?", propose des vidéos ludo-éducatives aux 6-11 ans. Sa fondatrice, Gaëlle Bourgeault, en parle en deuxième partie.
Dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?", Guillaume Ouattara nous parle de la nouvelle tendance des cours de récré, le Skeu skeu.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on prend la direction de l'Eure, en Normandie, pour découvrir l'offre éducative. Classes numériques dans les collèges, rénovation du bâti scolaire, dispositifs pour améliorer le niveau de lecture des élèves... Le département met les bouchées doubles depuis quelques années en matière d'éducation. Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Florence Gautier, vice-présidente à l'éducation du département de l'Eure.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen se penche sur les collégiens qui ont décidé de se lancer dans l'entrepreneuriat.
Un élève français sur dix est victime de harcèlement scolaire. Pour sensibiliser les jeunes à ce sujet, la compagnie théâtrale "La super Compagnie" se déplace dans tous les collèges de l'Eure. Elle invite les élèves à réfléchir aux conséquences du harcèlement et du cyberharcèlement. Une initiative qui permet de "libérer la parole", insiste Florence Gautier, vice-présidente à l'éducation du département de l'Eure.
Depuis la rentrée 2023, tous les collèges de l'Eure sont équipés d'un "Class'Eure numérique". Un projet qui a coûté au département 3.6 millions d'euros, comme l'explique Florence Gautier, vice-présidente à l'éducation du département de l'Eure. Les salles de classe sont maintenant équipées de casques de réalité virtuelle, tablettes numériques et webradios. Le département a également lancé en 2015 un "Plan collège" de 215 millions d'euros pour rénover son parc scolaire.
Figure de son département, la Seine-Saint-Denis, Emmanuel Constant est sur tous les fronts. Laïcité, mixité sociale, violences, sport ou encore écoresponsabilité... Sa priorité ? L'éducation. On le surnomme le "Monsieur JO" du 93. Vice-président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Emmanuel Constant est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
En France ou à l'étranger, l'actualité est d'une violence rare. Comment devenir plus résilient ? Boris Cyrulnik, auteur, neuropsychologue et ethnologue, est en plateau en deuxième partie, pour nous éclairer.
Flo Malley, tout premier candidat de "The Voice", est l'invité de Malika Ménard en fin d'émission. Il évoque ses "Souvenirs d'écolier".
Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" se focalise sur le service national universel (SNU), destiné aux jeunes de 15 à 17 ans, sur la base du volontariat. Il pourra bientôt être "généralisé", comme le souhaite le gouvernement. Pourquoi ce dispositif, lancé en 2019, continue-t-il de faire couler beaucoup d'encre ? Quels sont les retours d'expériences ? Comment se déroule-t-il ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Yanis Trabelsi Hidalgo, président-fondateur de l'association "Opération SNU" et Cyprien Abraham, coordinateur des référents régionaux "Opération SNU".
Alix Nguyen sort sa "Loupe" pour mettre en lumière une option "sauvetage en mer" mis en place dans un collège du Finistère, en Bretagne.
C'est l'une des priorités de Boulogne-Billancourt. Dans cette ville des Hauts-de-Seine, la question écologique s'invite en classe. "Nous avons fait des travaux dans une cour d'école, avec des zones d'ombres, de calme, des zones de jeux et des zones sportives", raconte Emmanuelle Cornet-Ricquebourg, adjointe au maire de Boulogne-Billancourt. Des brumisateurs ont également été installés pour rafraîchir les élèves.
Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" met en lumière les initiatives éducatives de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Dans cette ville, l'éducation est une priorité. Quelle place tient le numérique dans les salles de classe ? Quels sont les projets à venir ? Pourquoi la ville a-t-elle déployé ses efforts dans la végétalisation des cours de récré ? Que fait-elle en matière de rénovation énergétique ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Emmanuelle Cornet-Ricquebourg, adjointe au maire de Boulogne-Billancourt.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen évoque une rencontre inédite entre des collégiens de Boulogne-Billancourt et des élèves venus du Groenland.
Aujourd'hui, on prend la direction de Marseille, dans le département des Bouches-du-Rhône. Depuis deux ans, la cité phocéenne a lancé un grand plan d'envergure pour rénover son parc scolaire. Qu'en est-il aujourd'hui ? Marseille est-elle devenue le laboratoire de "l'école du futur" voulue par Emmanuel Macron ? Quel est l'impact du numérique dans les écoles marseillaises ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au maire de Marseille en charge du plan école.
En fin d'émission, Alix Nguyen sort sa "Loupe" pour faire la lumière sur le projet "Ballon pour l'école".
C'est un chantier de grande ampleur à Marseille. Le plan écoles, lancé en 2021, prévoit de rénover l'intégralité du parc scolaire. Un plan "pharaonique", qui "consiste à rattraper le retard des 470 écoles" de la ville, explique Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au maire de Marseille en charge du plan écoles. Il rappelle que plus de 30 millions de travaux ont été réalisés cet été.