Manque d’attractivité du salaire, problème de recrutement… Les accompagnants d’élèves en situation de handicap ont fait grève début octobre pour réclamer un salaire digne et un statut stable. "Quand j’ai commencé en 2011, j’avais 12 heures par élèves. Maintenant, j’en ai plus que 6. Avant, l’accompagnement était individualisé. Aujourd’hui, c’est mutualisé. On doit s’occuper de plusieurs enfants pendant le même cours", explique Nathalie Bassière, AESH à Nîmes (Gard). Alors que la scolarisation des enfants en situation de handicap ne cesse d’augmenter, "il faut des moyens humains pour les accompagner", rappelle Nadine Maudet, vice-présidente de l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés).
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