"Les copies de deux élèves qui ont 9 en maths peuvent renvoyer à un niveau de maîtrise des compétences très différent", souligne Guillaume Durieux, agrégé de philosophie et formateur à l'Inspé de Créteil. Auteur du livre "Faut-il en finir avec l'école ? Autonomie et Justice scolaire", il estime que le système de notation ne permet pas de faire progresser les élèves. Il précise néanmoins que l'évaluation est toutefois "nécessaire" si elle "est au service du progrès".
Chez les 18-24 ans, les pensées suicidaires ont été multipliées par deux depuis 2014. C'est le constat très inquiétant d'un rapport publié par Santé publique France, début 2024. "Le fonctionnement de la société française a tendance à laisser sur le bord du chemin tous ceux qui ne sont pas en phase sur le plan de la santé mentale", constate Jean-Pierre Bellier, maire-adjoint en charge de l'action éducative de Nanterre. Il estime que l'école joue un rôle dans l'accompagnement des élèves souffrant de troubles.
Un enfant meurt tous les cinq jours en France, dans un contexte de violences intrafamiliales. Et, chaque année, plus de 250 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Pour lutter contre ce fléau, Frédérique Martz Sutter, a fondé "l'Institut women safe and children", un réseau d'associations reconnu dans la prise en charge et l’accompagnement gratuit des femmes et des enfants, victimes de violences. Elle a également lancé "l'Académie women safe and children", un organisme de formation qui intervient dans les écoles et les commissariats. Objectif ? "Repérer ce qu'est une violence, agir et orienter", explique Frédérique Martz Sutter sur le plateau de "L'École du futur". Elle estime que lorsqu'on est témoin d'une violence, "il faut savoir agir".
Un enfant meurt tous les cinq jours en France, dans un contexte de violences intrafamiliales. Et, chaque année, plus de 250 000 femmes sont victimes de violences conjugales. En 2023, le ministère de la Justice a dénombré 94 féminicides. Accompagner ces femmes est l'une des priorités du réseau d'associations "Institut women safe and children". Frédérique Martz Sutter, fondatrice du réseau, est l'invitée de Philippine Dolbeau pour en parler.
Bien maîtriser les outils numériques et les écrans, c'est ce que recommande le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) dans le "Focus" du jour.
Dans son "Idée derrière la tech", Isabelle Rouhan en dit plus sur le métier d'avocat augmenté.
Fin 2023, l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé vouloir réformer le brevet des collèges, qui doit entrer en vigueur en juin 2025. Il souhaite "donner une véritable exigence au diplôme national du brevet", en estimant que ce diplôme souffre d'une "dévalorisation des notes" et d'un "affaissement du niveau d'exigence". Tristan Brams, secrétaire fédéral SGEN-CFDT considère qu'"ajouter du poids à cet examen" n'est pas pertinent. Il explique pourquoi.
"Choc des savoirs" et retour à l'exigence... C'est le message du gouvernement pour rehausser le niveau des élèves. Il prévoit d'ailleurs une nouvelle formule pour le brevet 2024. Quels sont les changements à noter pour cet examen ? Qu'en pensent les élèves, les familles et le corps enseignant ? Julien Cahon, professeur des universités et Tristan Brams, secrétaire fédéral SGEN-CFDT sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Alors que le nouveau programme d'éducation à la vie affective et sexuelle s'appliquera dès la rentrée, Clémentine Du Pontavice, autrice et illustratrice, a souhaité démonter les idées reçues sur la sexualité dans son livre "10 idées reçues sur la sexualité : pour une intimité joyeuse". Elle en parle en deuxième partie d'émission.
En fin d'émission, Guillaume Buan sort son "Agenda" pour proposer quelques sorties culturelles à faire en famille.
Aujourd'hui, l'équipe de "La Quotidienne" interroge le sens et les diverses missions de l'école. Le philosophe Guillaume Durieux, agrégé de philosophie et formateur à l'INSPÉ de Créteil, sort un livre, le 1ᵉʳ mai prochain, intitulé "Faut-il en finir avec l'école ? Autonomie et Justice scolaire". Il est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Dans son "Antisèche", Cécile Fournier évoque la parution de l'ouvrage "C'était mon chef : mémoires de la principale secrétaire d'Hitler", qui vient d'être traduit en français.
Dans son "Heure de la récré", Cécile nous parle de la bande dessinée la plus chère du monde.
En fin d'émission, on retrouve Célie Lutton pour sa "Librairie". Elle nous fait découvrir sa sélection de livres jeunesse pour bien démarrer le week-end.
Pour se faire muter, "il y a certaines situations qui rapportent plus de points, comme le Pacs ou le mariage", insiste Adrien Misson, référent national UNSA. Pourtant, bon nombre de professeurs voient leur demande de mutation refusée. Rémi Boyer, fondateur et président de l'association "Aide aux profs", constate une "volonté de blocage de l'Éducation nationale". Il donne son point de vue.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on s'intéresse à la parentalité et à la paternité. De plus en plus de pères souhaitent être plus présents, plus actifs, et plus investis pendant la grossesse et la croissance du bébé. Ils se sentent aussi parfois totalement déboussolés. Comment les accompagner au mieux ? Quelles sont les solutions proposées par l'État pour les congés paternité ? Comment devenir un "bon" papa ? Yoann Obiang Essono, podcasteur de "Nos vies de papa" et auteur du livre "Les aventures de Papa Yo", et Gilles Vaquier de Labaume, fondateur et CEO de "L'atelier du futur papa", sont les invités de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen met en lumière Pierre Vicario, alias "Ma vie de papa gay". Il est suivi par plus de 213 000 abonnés sur Instagram.
Catherine Dolto est une médecin haptothérapeute, spécialisée donc, dans l’accompagnement pré et postnatal des parents et de leurs enfants. Dans "Le Grand JT de l'Éducation", elle a expliqué qu’il fallait "vraiment être attentif à ne pas confondre les émotions et les sentiments", avant de donner les différences entre les deux termes.
Depuis 1969, la Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE) se mobilise pour faire découvrir le monde de l'entreprise aux jeunes. Elle peut également peser dans les décisions en faveur de la jeunesse. Comment fait-elle ? Pourquoi son statut a-t-il failli disparaître ? Alexandre De Almeida, président de la CNJE, est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
Vulgarisateur scientifique francophone, il représente la nouvelle génération de l'émission "C pas sorcier". Dans le "Focus" du jour, Jean Martinho dresse le portrait de Dr Nozman.
Dans son "Idée derrière la tech", Benoît Grunemwald fait un tour d'horizon des métiers de la tech et de la cybersécurité.
Du 17 au 28 juin 2024, tous les élèves de seconde devront effectuer un stage obligatoire d'observation en entreprise. Pourquoi le gouvernement a-t-il annoncé cette mesure ? Michel Abhervé, expert en économie sociale et solidaire et Marine Ilario, journaliste à l'Étudiant, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Sensibiliser les jeunes à la cause du développement durable en leur donnant la parole, c'est la mission de l'Union nationale des Maisons familiales rurales. Ronan Devaux, animateur en charge du volet pédagogique du projet "Tide", en dit plus en deuxième partie.
Dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?", Guillaume Buan présente un moniteur d'auto-école sur TikTok.
Une proposition de loi visant à réguler l'usage des écrans dans les crèches et chez les assistantes maternelles a été déposée le 8 avril dernier par les députés LR Annie Genevard et Antoine Vermorel-Marques. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Annie Genevard, secrétaire générale au sein du parti "Les Républicains".
La maison Gallimard jeunesse s'est associée à des ateliers artistiques pour créer la collection OMY. Anne-Flore Durand, éditrice au sein de Gallimard jeunesse, en dit plus en deuxième partie.
Dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara évoque la future génération sans tabac au Royaume-Uni.
Le 2 avril dernier, deux filles et un garçon, âgés de 14 à 15 ans, ont roué de coups Samara à la sortie de son collège, à Montpellier (Hérault). Les premiers éléments de l'enquête évoquent un "usage malveillant et étendu des réseaux sociaux", comme point d'origine de l'agression de Samara. La jeune fille aurait été victime de harcèlement scolaire "vis-à-vis de sa tenue vestimentaire, de son maquillage", explique l'un de ses avocats, Marc Gallix. "Il y a une hausse de la violence chez les filles", estime Virginie Lanlo, députée Renaissance. Pour enrayer ce fléau, elle considère qu'il faut "apprendre aux jeunes, dès le plus jeune âge, à gérer les réseaux sociaux". Il faut faire, selon elle, de la pédagogie et leur expliquer qu'il "ne faut pas se mettre en situation d'être harcelé".
La ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a démis de ses fonctions le sociologue Alain Policar, membre du Conseil des sages de la laïcité, des insultes homophobes dans un lycée, deux autres mineurs mis en examen dans l'affaire Samara, TikTok suspend sa fonctionnalité polémique, une action choc contre les dépenses inutiles dans le Tarn... Loïc Landrau fait le tour de l'actualité éducative du 25 avril 2024.
Un enseignant frappé et menacé de mort à Toulouse (Haute-Garonne), questionnement autour du couvre-feu, mieux protéger les mineurs sur internet, la commission européenne contre TikTok, des centaines d'étudiants arrêtés aux États-Unis, le grand retour de Secret Story... Loïc Landrau fait le tour de l'actualité éducative du 24 avril 2024.
Le 8 avril dernier, une proposition de loi visant à réguler l'usage des écrans dans les crèches et chez les assistantes maternelles a été déposée le 8 avril dernier par les députés LR Annie Genevard et Antoine Vermorel-Marques. Elle vise à ne plus exposer les enfants, de 0 à 3 ans, devant les écrans. Pour Annie Genevard, secrétaire générale du parti "Les Républicains", les "parents ont une attitude ambivalente. Ils sont parfaitement conscients que les écrans, à haute dose, sont dangereux pour les enfants", mais ils en consomment également "parfois de façon excessive". Sur le plateau du "Grand JT de l'Éducation", elle livre son point de vue pour limiter leur usage.
Annie Genevard et Antoine Vermorel-Marques, deux députés de droite, ont présenté, le 8 avril à l'Assemblée nationale, une proposition de loi visant à ne plus exposer les enfants devant les écrans, à la crèche ou chez l'assistante maternelle. Selon Annie Genevard, secrétaire générale au sein du parti "Les Républicains", "l'acquisition d'un certain nombre d'aptitudes, comme le langage, la motricité ou les interactions avec l'entourage" se produit entre 0 et 3 ans.