Quelle est la place de l'école dans le quotidien des familles populaires immigrées ? C'est l'une des questions qui traverse l'ouvrage de Chloé Riban, enseignante-chercheuse et docteure en sciences de l'éducation. Dans "L'école dans le quotidien de mères de familles populaires immigrées", elle explique que "pendant longtemps, les enseignants ont attribué les difficultés des enfants à leur origine sociale, alors qu'aujourd'hui, dans les discours des professeurs, cela se tisse avec la question de l'origine culturelle". D'après les travaux en sociologie de l'école, elle explique que "l'origine sociale prime quoi qu'il arrive".
"D'ici à 2028, nous aurons accompagné 79 projets de logements inclusifs accueillant plus de 450 personnes en situation de handicap", précise Michel Ménard, président du département de la Loire-Atlantique. C'est le cas notamment de la maison Villeneuve, destinée aux jeunes adultes souffrant de troubles autistiques. Selon Michel Ménard, l'inclusion passe par l'école. Pour que celle-ci soit "réussie", il estime qu'il faut "avoir des réponses adaptées et du personnel formé".
En 2030, la Génération Z – ces jeunes nés à la fin des années 90 – représentera 30% de la population active dans le monde. Souhait de télétravailler, d'effectuer des horaires convenables sans empiéter sur la vie privée, refus de faire des heures supplémentaires... Les attentes de la Gen Z peuvent parfois faire grincer des dents les chefs d'entreprises. Pour Jasmine Manet, directrice générale de l'association "Youth Forever", la Gen Z peut trouver sa place dans le monde du travail, en "portant les sujets" qui lui tient à cœur, et peut "se faire entendre". Pour y parvenir, elle doit "trouver un niveau d'empathie et d'écoute". Pour créer du lien entre les générations au sein d'une entreprise, elle estime que les espaces de travail communs ou encore l'organisation de tournoi de foot sont un bon levier d'intégration.
Améliorer le dialogue intergénérationnel entre jeunes et entreprises, les accompagner dans leur orientation, et dans ses engagements, c'est la mission que s'est donnée notre invitée. Jasmine Manet, directrice générale de l'association "Youth Forever" est l'invitée de Philippine Dolbeau pour en parler.
En l'espace de quelques mois, Arthur Mensch s'est imposé dans le monde de l'intelligence artificielle. Dans le "Focus" du jour, Jean Martinho dresse le portrait de celui qui a créé Mistral AI.
Dans son "Idée derrière la tech", Milly Addaé donne quelques stratégies pour mémoriser plus facilement.
Le Grand oral, l’une des nouveautés de la réforme du bac, va évoluer en 2024. Les cinq minutes, qui étaient consacrées au projet professionnel de l’élève, seront supprimées. Le candidat devra passer davantage de temps sur le reste de l’épreuve. Pour Jean-Rémi Girard, président du SNALC (Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), "c’est l’un des gros points noirs de cette réforme, on n’a pas prévu de temps pour préparer le Grand oral".
C'est l'une des nouveautés de cette rentrée scolaire : les épreuves de spécialité, prévues en mars, sont repoussées en juin 2024. Cette annonce, faite par le ministre de l'Éducation nationale, bouleverse le calendrier des lycéens. Est-ce une bonne nouvelle ? Quelles conséquences ces changements vont-ils avoir dans la vie des élèves et des professeurs ? Quelles sont les raisons de ce retour en arrière ? Adrien Misson, référent national lycée général et technologique à l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes) et Jean-Rémi Girard, président du SNALC (Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Valoriser les pratiques artistiques des plus jeunes, c'est la mission de l'école culturelle "Le bon ton". Claire Wyniecki, fondatrice de cette école, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, retrouvez Loïc Landrau. Dans sa chronique "Lumière sur", il fera le point sur les origines du ballon rond.
Dans le projet de budget pour 2024, l'Éducation nationale consacre près de 1,3 milliard d'euros aux revalorisations inconditionnelles des enseignants. Selon Edwige Diaz, vice-présidente du Rassemblement national, les annonces du gouvernement "ne sont pas suivies d'effets". Elle évoque le "projet de loi de finances 2024 qui prévoit la suppression de 1709 postes dans le premier degré dans le public" ainsi que le recrutement d'enseignants "via les jobs dating". Elle revient également sur le pacte enseignant, qui "n'est pas totalement une revalorisation".
Officiellement deuxième parti politique de France, le Rassemblement national (RN) se positionne sur tous les sujets. Quel est son projet en faveur de l'éducation ? Edwige Diaz, vice-présidente du Rassemblement national et députée de Gironde, est l'invitée de Virginie Guilhaume pour en parler.
En cette Journée mondiale de lutte contre l'esclavage des enfants, l'équipe du "Grand JT de l'Éducation" met en lumière l'Ecpat France, un programme pour protéger les jeunes contre l'exploitation sexuelle. Guillemette Vuillard, responsable du programme Ecpat France, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Buan fait un focus sur l'armée allemande qui intervient dans les lycées.
La coéducation est au cœur des politiques éducatives depuis une trentaine d'années. Ce principe invite école et parents à œuvrer de concert pour la réussite des élèves. Mais comment cette coéducation se déroule-t-elle lorsque les parents sont peu familiers de l'école à la française ? Chloé Riban, enseignante-chercheuse, vient de publier un livre sur ce sujet intitulé "L'école dans le quotidien de mères de familles populaires immigrées". Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
En Inde, près d’un milliard de personnes se rendent aujourd'hui aux urnes pour les élections législatives. Dans son "Antisèche", Brandon Waret fait le point et revient sur l'histoire de l'Inde, pays le plus peuplé du monde.
Dans son "Heure de la récré", Brandon évoque un jeu pour alerter sur les débris spatiaux.
En fin d'émission, on pousse les portes de la "Librairie" pour retrouver Célie Lutton. Notre libraire propose une sélection de livres jeunesse pour bien démarrer le week-end.
Trois ans de prison, et 45 000 euros d'amende pour les parents de délinquants mineurs, qui auraient commis des crimes ou délits, c'est ce que prévoit le projet de loi du ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti. Sur le plateau du "Grand JT de l'Éducation", Edwige Diaz, vice-présidente du Rassemblement national, considère que le garde des Sceaux est "laxiste", et estime qu'il faut "instaurer des peines planchers, et ce, dès la première infraction". La députée de Gironde évoque également le fléau du harcèlement scolaire et la responsabilité des parents.
Du 17 au 28 juin 2024, tous les élèves de seconde devront effectuer un stage obligatoire d'observation en entreprise. Pourquoi le gouvernement a-t-il annoncé cette mesure ? Michel Abhervé, expert en économie sociale et solidaire et Marine Ilario, journaliste à l'Étudiant, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Sensibiliser les jeunes à la cause du développement durable en leur donnant la parole, c'est la mission de l'Union nationale des Maisons familiales rurales. Ronan Devaux, animateur en charge du volet pédagogique du projet "Tide", en dit plus en deuxième partie.
Dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?", Guillaume Buan présente un moniteur d'auto-école sur TikTok.
C'est une annonce qui a suscité la surprise. Cette année, du 17 au 28 juin 2024, tous les élèves de seconde générale et technologique devront effectuer un stage pendant deux semaines. Objectif du gouvernement ? "Reconquérir le mois de juin pour les élèves qui ne passent pas d'épreuves en fin d'année", avait déclaré Emmanuel Macron. "Quand on a la possibilité de faire un stage, c'est toujours très positif", considère Marine Ilario, journaliste à l'Étudiant. Elle estime que cette étape permet à l'élève de pouvoir "constituer son réseau", et de pouvoir découvrir sa future voie professionnelle.
Le 2 avril dernier, deux filles et un garçon, âgés de 14 à 15 ans, ont roué de coups Samara à la sortie de son collège, à Montpellier (Hérault). Les premiers éléments de l'enquête évoquent un "usage malveillant et étendu des réseaux sociaux", comme point d'origine de l'agression de Samara. La jeune fille aurait été victime de harcèlement scolaire "vis-à-vis de sa tenue vestimentaire, de son maquillage", explique l'un de ses avocats, Marc Gallix. "Il y a une hausse de la violence chez les filles", estime Virginie Lanlo, députée Renaissance. Pour enrayer ce fléau, elle considère qu'il faut "apprendre aux jeunes, dès le plus jeune âge, à gérer les réseaux sociaux". Il faut faire, selon elle, de la pédagogie et leur expliquer qu'il "ne faut pas se mettre en situation d'être harcelé".
Qui sont ces enseignants présents sur les réseaux sociaux et suivis par des milliers d'abonnés ? Pourquoi se sont-ils lancés sur les plateformes et surtout comment trouvent-ils leur inspiration ? Marko de la chaîne YouTube "Labo des réseaux", et créateur de contenu, est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
Comment utiliser les écrans de manière raisonnée ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses conseils dans le "Focus" du jour.
Dans son "Idée derrière la tech", Milly Addaé en dit plus sur la réussite éducative des enfants.
Annonces de Gabriel Attal à Viry-Châtillon (Essonne), attaque au couteau près d'une école dans le département du Bas-Rhin, meurtre d'un jeune homme à Grande-Synthe (Nord), une directrice d'école frappée à Marseille (Bouches-du-Rhône), opération "place nette" en Guadeloupe et couvre-feu pour les mineurs... Guillaume Buan fait le tour de l'actualité éducative du 18 avril 2024.
Nouvelle rixe entre adolescents à Évry-Courcouronnes (Essonne), les 100 jours de Gabriel Attal, bilan positif concernant le pacte enseignant, changements du dispositif "Mon soutien psy", une audience du collège Avicenne à Nice, J-100 avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024, les écoles dubaïotes victimes de la tempête... Guillaume Buan fait le tour de l'actualité éducative du 17 avril 2024.
Apprendre à utiliser intelligemment son smartphone et à repérer les dangers d'internet et des réseaux sociaux, c'est ce que propose l'application "Mon permis smartphone". Développée par Milan presse, cette innovation a été distinguée dans la catégorie médias, lors des Assises du journalisme de Tours. Camille Laurans, rédactrice en chef d'1 jour 1 actu", explique son fonctionnement.
Les enfants veulent posséder un smartphone, mais est-ce vraiment une bonne idée ? Entre les dangers d'internet, les contenus diffusés sur les réseaux sociaux et le temps d'écran qui augmente, à quel âge peut-on offrir un smartphone à son enfant ? Comment le sensibiliser face à ces dangers ? Il existe notamment un permis smartphone pour l'utiliser en toute sécurité. Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Camille Laurans, rédactrice en chef d'1 jour 1 actu".
Professeure de mathématiques au collège, elle s'est aussi lancée sur TikTok. Dans son "Focus", Xavier Terrade dresse le portrait d'Estelle Kollar, alias Wonderwomath.
Dans son "Idée derrière la tech", Benoît Grunemwald fait le point sur les attaques qui visent l'ENT.